Montpellier, académie sous administrée.

4 emplois administratifs nouveaux dans une académie en difficulté pour faire face aux ouvertures d'établissements scolaire. 4 nouveaux emplois nettement insuffisants pour remédier à une sous administration reconnue par le ministère.

Depuis des années, notre académie inaugure des collèges et des lycées sous pression démographique. Depuis des années, on constate que l’Education nationale n’accompagne pas ces ouvertures d’établissements en créant des postes administratifs. L’UNSA Education s’interroge sur les raisons qui poussent le ministère à aggraver cette iniquité ainsi à la rentrée 2022 :

+ 4 postes pour Montpellier ; +13 à Aix Marseille, + 10 à Toulouse, + 10 à Bordeaux (Académies comparables à la nôtre)

Cette faible dotation est incompréhensible au regard de la situation réelle de Montpellier. A la rentrée 2022, il faudra accompagner la montée en charge du lycée de Sommières et assurer l’ouverture d’un nouveau collège dans le ville de Montpellier. Et dans le même temps de nombreux établissements doivent fonctionner avec des demi postes de secrétariats de direction ou de gestion. Voire sans secrétariat.

Cette dotation est la conséquence du décision gouvernementale de redéployer 80 emplois au fonctionnement du Service National Universel (8 pour l’Occitanie). L’UNSA Education conteste ce choix qui fait porter sur l’Education nationale le déploiement d’une mesure discutable … mais chère au Président de la république.

Pour les personnels administratifs de Montpellier, le bilan du quinquennat est sans appel 14 postes administratifs pour accueillir 4000 élèves de plus.