Fini l’accueil, fini l’écoute, fini les dépistages, finis les soins, terminée la prévention pour les élèves et les étudiants avec le projet de loi « Décentralisation, déconcentration, différenciation et décomplexification ».
C’est la DISPARITION des INFIRMIER·ES dans les Écoles.
Le SNIES-UNSA Éducation s’oppose à ce projet et demande une clarification urgente des intentions du Gouvernement.
Par la présences des près de 8000 infirmier·es de l’Éducation nationale, les élèves et les étudiants bénéficient d’un lieu d’accueil, d’écoute, de soins, d’actions de prévention, de consultations, de dépistage, d’éducation à la santé (sexualité par exemple), et de soins d’urgence.
Les élèves et les étudiants sont les premières victimes de ce projet de décentralisation. La réussite éducative sera liée à la priorité politique départementale ou régionale.
- Avec la loi 4D : il n’y aura plus de garantie d’un engagement national équitable, entraînant l’inégalité liée au lieu d’habitation
Les dépistages infirmiers et leur suivi, en lien avec les équipes pédagogiques et éducatives, favorisent les apprentissages.
- Avec la loi 4D : il n’y aura plus d’équipe pluridisciplinaire où chaque membre appartient à un même ministère, avec un objectif identique, la réussite de tous.
La présence des infirmiers dans les Ecoles favorisent l’accueil des jeunes à la recherche d’une aide, d’un conseil, d’une écoute, d’un soutien.
- Avec la loi 4D : il n’y aura plus de contact de santé de proximité pour les élèves et leurs familles entraînant des renoncements aux soins.
La réussite de tous doit être garantie par l’Éducation nationale. Les personnels infirmiers y contribuent par leurs missions spécifiques, nationales, confiées par le Ministère de l’Éducation nationale !
MAINTENONS-LES AU SEIN DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE!