Loi 3 DS : la mobilisation de l’UNSA Education Ile-de-France
Notre mobilisation a été rapide collective et multiforme (rassemblements, réseaux sociaux, audience, interpellation croisée des député·es, pétition, …).
- A Créteil, une trentaine de personnes se sont réunies. Nous avons transmis au Secrétaire général un courrier à l’attention du ministre. Il a été à l’écoute de nos revendications.
- A Paris, le rassemblement n’a pas été autorisé par la Préfecture. Une délégation a été reçue en Sorbonne. La mobilisation de l’UNSA a été prise au sérieux.
- A Versailles, environ 80 personnes étaient rassemblées. Le secrétaire général et le directeur de cabinet de la rectrice ont reçu la délégation. Un courrier au ministre ainsi qu’une pétition rassemblant en moins de 24 heures plus de 300 personnes leur ont été communiqués.
Il nous a semblé urgent de porter à la connaissance de notre employeur la dangerosité de la situation : les adjoints gestionnaires seraient tiraillés entre des injonctions contradictoires venant de leur chef établissement (Etat) et des collectivités territoriales. Les agents pourraient ainsi souffrir de conflit de loyauté. Cette situation déstabiliserait lourdement le fonctionnement des EPLE.
Nous demandons la protection de notre employeur. Est-ce que les recteurs·ices sont prêts à saborder des équipes de direction stables?
En proposant cet article, le gouvernement est incohérent avec les discussions qu’il a mis en place au sujet des missions des adjoints gestionnaires.
A travers eux, ce sont tous les personnels de l’Education nationale qui seraient menacés. A qui le tour ensuite? Les PSYEN, les médecins scolaires, les infirmières scolaires, les AESH…
Nous appelons donc le gouvernement et les parlementaires à retirer cet article de son projet de loi.