Le Mépris

Le Mépris : histoire d’une communauté en souffrance

Le Mépris n’est pas qu’un film de J.L Godart de 1963, c’est aussi une séquence politique et démocratique, ressentie et vécue.
Il serait simpliste que d’ordonner la naissance de ce mépris au début

du quinquennat présidentiel actuel. C’est bien un long et lent mouvement

accompagné, encouragé et nourri par la pensée économique libérale, qui

incarne ce mépris, expression à la fois d’une césure démocratique et

d’une omnipotence de l’individu.

La réforme des retraites :

Le feuilleton de la réforme des retraites qui a connu un nouvel épisode

ce week-end comporte dans ses points techniques la plus ample

régression sociale pour les enseignants et personnels de l’éducation

nationale depuis l’après guerre. Il est aussi le parangon d’une société

en souffrance.
Pour des raisons complexes, l’instauration d’une

société de l’individu, citoyen et consommateur, paralyse de manière

croissante la démocratie même dans sa capacité à délibérer, et à acter

des compromis (phénomène du tipping point). C’est pourquoi, depuis

l’annonce de l’utilisation de l’article 49.3 par le Premier Ministre, et

sur ce dossier, nous ne pouvons que de nouveau, réitérer notre appel à

l’instauration d’une véritable démocratie sociale, c’est-à-dire appeler à

la chute et à l’arrêt de cette pratique gouvernementale qui nie les

corps intermédiaires, la démocratie du dialogue, du respect et de la

sérénité.

Le Mépris : histoire d’une communauté en souffrance

Le Mépris n’est pas qu’un film de J.L Godart de 1963, c’est aussi une séquence politique et démocratique, ressentie et vécue.
Il serait simpliste que d’ordonner la naissance de ce mépris au début

du quinquennat présidentiel actuel. C’est bien un long et lent mouvement

accompagné, encouragé et nourri par la pensée économique libérale, qui

incarne ce mépris, expression à la fois d’une césure démocratique et

d’une omnipotence de l’individu.

La réforme des retraites :

Le feuilleton de la réforme des retraites qui a connu un nouvel épisode

ce week-end comporte dans ses points techniques la plus ample

régression sociale pour les enseignants et personnels de l’éducation

nationale depuis l’après guerre. Il est aussi le parangon d’une société

en souffrance.
Pour des raisons complexes, l’instauration d’une

société de l’individu, citoyen et consommateur, paralyse de manière

croissante la démocratie même dans sa capacité à délibérer, et à acter

des compromis (phénomène du tipping point). C’est pourquoi, depuis

l’annonce de l’utilisation de l’article 49.3 par le Premier Ministre, et

sur ce dossier, nous ne pouvons que de nouveau, réitérer notre appel à

l’instauration d’une véritable démocratie sociale, c’est-à-dire appeler à

la chute et à l’arrêt de cette pratique gouvernementale qui nie les

corps intermédiaires, la démocratie du dialogue, du respect et de la

sérénité.