Laurent Wauquiez et l’écologie

La région Auvergne-Rhône-Alpes possède « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale.

Les conventions pluriannuelles entre FNE et la région n’ont pas été renouvelées. Les subventions destinées à l’éducation à l’environnement aux écoliers, à l’Atlas des mammifères de Rhône-Alpes et au projet Sentinelles de la nature signalant les braconnages et dépôts sauvages ont été supprimées. Près de cinquante salariés de FNE ont été licenciés à la suite de ces coupes. Les fonds régionaux ont été réorientés en faveur de la Fédération régionale des chasseurs. À charge pour eux de veiller au respect de la biodiversité, à l’éducation à l’environnement et à la préservation et restauration des trames vertes et bleues.

Quant aux projets régionaux, peu ont pris en compte le respect des enjeux environnementaux. Le projet de l’A45, autoroute ralliant Lyon à Saint-Étienne à travers des terres agricoles, fortement soutenu par M. Wauquiez est finalement abandonné après des oppositions très fermes.

Il a pesé lourdement sur les projets de parcs naturels régionaux (PNR), comme celui de la Dombes. C’est pourtant l’une des plus grandes zones humides de France, qui souffre de la pression de l’agriculture et de l’urbanisation. Le PNR devait la réhabiliter, mais la région a annulé les délibérations.

En montagne, le financement des canons à neige par la région pose également question. Parade artificielle des stations de ski face au réchauffement climatique, ces appareils sont excessivement gourmands en eau. Pas de quoi décourager Laurent Wauquiez, qui a investi dans un plan neige à 45 millions d’euros. Cette pratique a pourtant été épinglée dès 2018 par la Cour des comptes : « Qu’il s’agisse de dispositifs d’enneigement ou de retenues collinaires nécessaires à leur fonctionnement, ces investissements impliquent des financements importants engageant les collectivités sur le long terme alors que l’aléa climatique s’accroît. ».

Dans son département d’élection, la Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes souhaite construire au plus vite une déviation [10,7 kilomètres] sur la route nationale 88. Pour son projet, qui collectionne les avis environnementaux négatifs, il ne lésine ni sur les moyens, ni sur le lobbying. Les effets écologiques sont « sous-estimés » selon l’Autorité environnementale. Les experts recensent plus d’une centaine d’espèces sur ce territoire, certaines protégées, dont l’habitat pourrait être détruite ou déplacée par la modifications des sols et la construction de treize ouvrages d’art. Budget total de l’opération ? 263 millions d’euros, dont 89 % pris en charge par la région.

L’UNSA et l’UNSA Education AuRA ne peuvent pas cautionner ce manque d’intérêt écologique dans notre région. 

L’UNSA est inscrite dans la démarche du Pacte du Pouvoir de Vivre, participe aux différentes déclinaisons locales dans divers départements de la région. L’UNSA Education fait vivre son manifeste Oxygène(s), texte voté lors de son congrès national à Grenoble en 2016.

La région Auvergne-Rhône-Alpes possède « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale.

Les conventions pluriannuelles entre FNE et la région n’ont pas été renouvelées. Les subventions destinées à l’éducation à l’environnement aux écoliers, à l’Atlas des mammifères de Rhône-Alpes et au projet Sentinelles de la nature signalant les braconnages et dépôts sauvages ont été supprimées. Près de cinquante salariés de FNE ont été licenciés à la suite de ces coupes. Les fonds régionaux ont été réorientés en faveur de la Fédération régionale des chasseurs. À charge pour eux de veiller au respect de la biodiversité, à l’éducation à l’environnement et à la préservation et restauration des trames vertes et bleues.

Quant aux projets régionaux, peu ont pris en compte le respect des enjeux environnementaux. Le projet de l’A45, autoroute ralliant Lyon à Saint-Étienne à travers des terres agricoles, fortement soutenu par M. Wauquiez est finalement abandonné après des oppositions très fermes.

Il a pesé lourdement sur les projets de parcs naturels régionaux (PNR), comme celui de la Dombes. C’est pourtant l’une des plus grandes zones humides de France, qui souffre de la pression de l’agriculture et de l’urbanisation. Le PNR devait la réhabiliter, mais la région a annulé les délibérations.

En montagne, le financement des canons à neige par la région pose également question. Parade artificielle des stations de ski face au réchauffement climatique, ces appareils sont excessivement gourmands en eau. Pas de quoi décourager Laurent Wauquiez, qui a investi dans un plan neige à 45 millions d’euros. Cette pratique a pourtant été épinglée dès 2018 par la Cour des comptes : « Qu’il s’agisse de dispositifs d’enneigement ou de retenues collinaires nécessaires à leur fonctionnement, ces investissements impliquent des financements importants engageant les collectivités sur le long terme alors que l’aléa climatique s’accroît. ».

Dans son département d’élection, la Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes souhaite construire au plus vite une déviation [10,7 kilomètres] sur la route nationale 88. Pour son projet, qui collectionne les avis environnementaux négatifs, il ne lésine ni sur les moyens, ni sur le lobbying. Les effets écologiques sont « sous-estimés » selon l’Autorité environnementale. Les experts recensent plus d’une centaine d’espèces sur ce territoire, certaines protégées, dont l’habitat pourrait être détruite ou déplacée par la modifications des sols et la construction de treize ouvrages d’art. Budget total de l’opération ? 263 millions d’euros, dont 89 % pris en charge par la région.

L’UNSA et l’UNSA Education AuRA ne peuvent pas cautionner ce manque d’intérêt écologique dans notre région. 

L’UNSA est inscrite dans la démarche du Pacte du Pouvoir de Vivre, participe aux différentes déclinaisons locales dans divers départements de la région. L’UNSA Education fait vivre son manifeste Oxygène(s), texte voté lors de son congrès national à Grenoble en 2016.