Emplois dans les académies de Rouen et Caen : plan social annoncé

La dotation ministérielle d’emplois dans les académies normandes pour la rentrée 2019 est maintenant connue (*) :

  • L’académie de Rouen devra rendre au ministère 119 emplois d’enseignants dans les lycées et collèges publics et 18 emplois d’administratifs.

  • L’académie de Caen devra rendre 78 emplois d’enseignants dans les lycées et collèges publics et 13 emplois d’administratifs.

Ceci constitue la contribution de notre région à la suppression, au niveau national, de 2250 emplois d’enseignants dans le second degré plus 400 emplois de stagaires ainsi que de 400 emplois de personnels administratifs.

En Normandie, il s’agit là d’un véritable plan social : 228 emplois seront supprimés.

La question urgente qui se pose est : où le recteur va-t-il bien pouvoir trouver ces emplois à supprimer ? Pour le savoir, il faudra attendre un peu. Les comités techniques académiques (CTA) et départementaux (CTSD) compétents pour examiner la répartition des suppressions d’emplois se réuniront début 2019.

Du coté enseignant, on peut supposer que la mise en place de la réforme du lycée risque d’être le prétexte à des suppressions d’emplois dans les lycées généraux et technologiques. Le ministère n’a, en effet, pas garanti les moyens nécessaires à cette réforme.

Du coté administratifs, les possibilités de suppressions d’emplois sont inexistantes. Les personnels croulent sous le travail que ce soit en établissement ou dans les services et ceci d’autant plus que le dossier « fusion des académies » nécessite beaucoup de travail administratif supplémentaire.

La riposte à de telles annonces est maintenant incontournable. L’UNSA Éducation Normandie sera au coté des personnels qui immanquablement feront connaître leur colère en 2019.

Le 20 décembre 2018,

Thierry Patinaux

(*) Ces dotations ont été examinées lors du comité technique ministériel (CTM) du 19 décembre 2018.

La dotation ministérielle d’emplois dans les académies normandes pour la rentrée 2019 est maintenant connue (*) :

Ceci constitue la contribution de notre région à la suppression, au niveau national, de 2250 emplois d’enseignants dans le second degré plus 400 emplois de stagaires ainsi que de 400 emplois de personnels administratifs.

En Normandie, il s’agit là d’un véritable plan social : 228 emplois seront supprimés.

La question urgente qui se pose est : où le recteur va-t-il bien pouvoir trouver ces emplois à supprimer ? Pour le savoir, il faudra attendre un peu. Les comités techniques académiques (CTA) et départementaux (CTSD) compétents pour examiner la répartition des suppressions d’emplois se réuniront début 2019.

Du coté enseignant, on peut supposer que la mise en place de la réforme du lycée risque d’être le prétexte à des suppressions d’emplois dans les lycées généraux et technologiques. Le ministère n’a, en effet, pas garanti les moyens nécessaires à cette réforme.

Du coté administratifs, les possibilités de suppressions d’emplois sont inexistantes. Les personnels croulent sous le travail que ce soit en établissement ou dans les services et ceci d’autant plus que le dossier « fusion des académies » nécessite beaucoup de travail administratif supplémentaire.

La riposte à de telles annonces est maintenant incontournable. L’UNSA Éducation Normandie sera au coté des personnels qui immanquablement feront connaître leur colère en 2019.

Le 20 décembre 2018,

Thierry Patinaux

(*) Ces dotations ont été examinées lors du comité technique ministériel (CTM) du 19 décembre 2018.