Accueil > Articles régionaux > Déclaration liminaire de l’Unsa éducation Comité Technique Académique 20 mars 2019
Monsieur le ministre, à Paris comme ailleuus, pour améliorer l’Ecole vous n’avez pas notre confiance !
La Fonction publique est à la croisée des chemins. L’ensemble des organisations syndicales de la Fonction Publique a décidé de ne pas participer au Conseil Commun de la Fonction Publique du 6 mars dernier.
Le 15 mars, cette instance s’est réunie et l’UNSA y a défendu plus de 100 amendements et propositions pendant 14 heures de débat.l’UNSA a voté contre ce texte qui ouvre la porte à la réduction des droits des agents publics, à l’arbitraire dans leur gestion, à des licenciements et des privatisations.
Depuis un an, le gouvernement se targue d’avoir organisé plus de 50 réunions mais il n’a pas pris en compte les observations, propositions, arguments ni revendications des organisations syndicales pour rédiger son projet de loi. De plus, son texte comporte des dispositions jamais évoquées au préalable comme la rupture conventionnelle pour les contractuels et les fonctionnaires ou le détachement d’office en cas de privatisation d’un service. A cela s’ajoutent le recours accru au contrat contre le recrutement par concours, l’individualisation des rémunérations à l’inverse d’une reconnaissance de toutes et tous les agent.e.s, affaiblissement des instances de représentation des personnels et des droits syndicaux…
En outre, dans la démesure du monologue social, s’y ajoutent les mesures de défiances et les suppressions de postes. Dans l’Education, à Paris pour ce qui nous concerne aujourd’hui, on les retrouve dans tous les secteurs que nous aurions dû traiter en CTA. Travailler toujours plus pour gagner moins, nous en sommes les exemples vivants ici à Paris !
L’équipe de direction parisienne du Rectorat, représentant.e.s de notre gouvernement, a beau nous présenter les choses dans tous les emballages possibles, l’UNSA Education n’avalera pas les couleuvres venues du Ministère . Nous ne laisserons pas croire à l’opinion publique qu’il a gagné notre confiance.
Clairement, Messieurs les Ministres, Monsieur le Président, c’est NON ! Cette manière dec’est NON aux suppressions de postes, c’est NON aux conditions de travail qui se dégradent d’année en année, c’est NON pour continuer à accomplir de plus en plus d’heures supplémentaires non rémunérées ou imposées, c’est NON aux sanctions liées à des injonctions ministérielles dépourvues de sens… Et enfin, ce sera bien sûr NON au fait
Cette colère ne s’arrêtera pas à simplement dire non aujourd’hui. Face à cette offensive sans précédent de la part de notre ministre et du gouvernement auquel il appartient, les personnels de l’UNSA Education Paris vont appeler à la contestation auprès de nos collègues, le 27 mars, le 30 mars voire à d’autres formes d’ici la fin de l’année scolaire.
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Monsieur le ministre, à Paris comme ailleuus, pour améliorer l’Ecole vous n’avez pas notre confiance !
La Fonction publique est à la croisée des chemins. L’ensemble des organisations syndicales de la Fonction Publique a décidé de ne pas participer au Conseil Commun de la Fonction Publique du 6 mars dernier.
Le 15 mars, cette instance s’est réunie et l’UNSA y a défendu plus de 100 amendements et propositions pendant 14 heures de débat.l’UNSA a voté contre ce texte qui ouvre la porte à la réduction des droits des agents publics, à l’arbitraire dans leur gestion, à des licenciements et des privatisations.
Depuis un an, le gouvernement se targue d’avoir organisé plus de 50 réunions mais il n’a pas pris en compte les observations, propositions, arguments ni revendications des organisations syndicales pour rédiger son projet de loi. De plus, son texte comporte des dispositions jamais évoquées au préalable comme la rupture conventionnelle pour les contractuels et les fonctionnaires ou le détachement d’office en cas de privatisation d’un service. A cela s’ajoutent le recours accru au contrat contre le recrutement par concours, l’individualisation des rémunérations à l’inverse d’une reconnaissance de toutes et tous les agent.e.s, affaiblissement des instances de représentation des personnels et des droits syndicaux…
En outre, dans la démesure du monologue social, s’y ajoutent les mesures de défiances et les suppressions de postes. Dans l’Education, à Paris pour ce qui nous concerne aujourd’hui, on les retrouve dans tous les secteurs que nous aurions dû traiter en CTA. Travailler toujours plus pour gagner moins, nous en sommes les exemples vivants ici à Paris !
L’équipe de direction parisienne du Rectorat, représentant.e.s de notre gouvernement, a beau nous présenter les choses dans tous les emballages possibles, l’UNSA Education n’avalera pas les couleuvres venues du Ministère . Nous ne laisserons pas croire à l’opinion publique qu’il a gagné notre confiance.
Clairement, Messieurs les Ministres, Monsieur le Président, c’est NON ! Cette manière dec’est NON aux suppressions de postes, c’est NON aux conditions de travail qui se dégradent d’année en année, c’est NON pour continuer à accomplir de plus en plus d’heures supplémentaires non rémunérées ou imposées, c’est NON aux sanctions liées à des injonctions ministérielles dépourvues de sens… Et enfin, ce sera bien sûr NON au fait
Cette colère ne s’arrêtera pas à simplement dire non aujourd’hui. Face à cette offensive sans précédent de la part de notre ministre et du gouvernement auquel il appartient, les personnels de l’UNSA Education Paris vont appeler à la contestation auprès de nos collègues, le 27 mars, le 30 mars voire à d’autres formes d’ici la fin de l’année scolaire.
