D30. Rentrée 2018 : le Gard concentre la majorité des suppressions de postes dans les collèges de notre académie

La physionomie de la rentrée 2018 dans le Gard sera modelée par la fermeture du collège Diderot et de manière indirecte par une dotation académique insuffisante pour couvrir l’augmentation des effectifs dans les collèges de l’Académie de Montpellier. L’abstention du SNES FSU en CTSD permet au DASEN de faire passer son projet de carte scolaire.

 

NOTRE DEPARTEMENT DANS L’ACADEMIE

Comme tous les départements de l’académie de Montpellier, le Gard voit ses effectifs augmenter (+300 élèves prévus) mais en terme de créations de postes connaît un sort bien différent de ses voisins. Ces derniers auront tous une balance positive de leurs créations/suppressions de postes (+1 en Lozère jusqu’à + 40 dans l’Hérault).

Notre département avec la fermeture du collège Diderot concentre l’ensemble des suppressions de postes de l’Académie avec une balance négative.

LA SITUATION DU GARD

Au niveau du département, la situation du Gard est impossible à comparer avec celle de l’an passé. La nouvelle carte scolaire de Nîmes avec, la fermeture du collège Diderot,  le passage en REP de

Capouchiné et en REP+ de Jules Verne fausse le rapprochement des situations d’une année sur l’autre.

La balance des postes dans le Gard (SEGPA et ULIS compris) sera négative avec – 18 postes dans le département :

– soit 33 postes créés

– pour 51 supprimés, avec 34 postes occupés et 17 vacants.  

Les disciplines les plus touchées par les suppressions des postes sont la technologie avec 5 postes supprimés (pour 3 créés) soit une balance de – 2.  L’anglais est également particulièrement visée par les suppressions avec 7 postes supprimés pour 4 créés, soit une balance de – 3.   

Vous trouverez le détail des postes créés et supprimés en cliquant ici

Un constat s’impose dans notre département, la nouvelle carte scolaire de Nîmes créera peut-être plus de mixité sociale dans les collèges de la ville, mais il y aura moins de moyens (en terme de postes ) dans le département.

Si la fermeture de Diderot explique en grande partie cette hémorragie, nous constatons que des rééquilibrages structurels se sont effectués de manière brutale dans certains établissements comme par exemple le collège Lédignan qui connaîtra une suppression de 4 postes occupés.

FOCUS SUR LA VILLE DE NIMES

La ville de Nîmes connaît les plus gros changements pour les raisons évoquées ci-dessus, elle a été traitée en conséquence avec des moyens supplémentaires. Le bilan semblait être très positif mais il est tout de même à nuancer.  

Si les moyens supplémentaires existent, ils sont pour l’instant, temporaires. La dotation supplémentaire du collège Jean Rostand pour assurer la transition de l’établissement n’a pas vocation à être reconduite indéfiniment. Idem pour le statut REP de Capouchiné et REP+ de Jules Verne dont le classement en éducation prioritaire sera remis en cause avec la nouvelle carte REP et REP+ en 2019.

Nous observons que peu de postes ont été créés pour accueillir les collègues de Diderot. Avec 24 fermetures de postes sur Diderot, nous n’avons que 11 créations de postes sur Nîmes (1 Capouchiné, 1 Feuchères, 1 Romain Rolland + 8 Jules Verne), d’autant plus qu’il faut ajouter 2 suppressions de postes au Collège Jean Rostand et 2 autres à Mont Duplan.

Heureusement, le nombre de postes vacants sur Nîmes et  dans ses proches alentours devrait permettre de faire retomber tous les collègues de Diderot, victimes d’une carte scolaire pas trop loin de leur ancien établissement d’exercice. Seules disciplines qui devraient rencontrer des difficultés l’espagnol et à un degré moindre l’histoire/géographie.


 

LE VOTE :

– Pour : 0 vote

– Abstention : 4 votes du SNES FSU

– Contre : 6 votes ( 3 UNSA Education, 2 FO, et 1 SNALC)

Le SNES FSU s’étant abstenue, il n’y aura pas de second CSTD pour revoir les situations de fermetures de postes, des collèges gardois.  

 

L’ANALYSE DE L’UNSA EDUCATION

Pour la rentrée 2018, nous allons assister à un transfert de moyens du Gard vers essentiellement l’Hérault. Le Gard avec la fermeture du collège Diderot (et la suppression de 24 postes) va servir à abonder les 40 créations de postes de notre voisin.

Si quelques moyens ont été donnés pour la ville de Nîmes, le reste du département a reçu une dotation a minima. Certaines situations, comme nous l’avons évoqué en introduction méritaient d’être revues avec moins de sévérité.  L’UNSA Education regrette que le Gard n’ait pas davantage profité en termes de postes et de divisions de la fermeture d’un établissement.

Ce transfert de moyens est une bonne nouvelle, pour ceux qui vont demander leur mutation dans l’Hérault, pour les autres le mouvement intra 2018 va être compliqué dans le Gard. 



                             

La physionomie de la rentrée 2018 dans le Gard sera modelée par la fermeture du collège Diderot et de manière indirecte par une dotation académique insuffisante pour couvrir l’augmentation des effectifs dans les collèges de l’Académie de Montpellier. L’abstention du SNES FSU en CTSD permet au DASEN de faire passer son projet de carte scolaire.

 

NOTRE DEPARTEMENT DANS L’ACADEMIE

Comme tous les départements de l’académie de Montpellier, le Gard voit ses effectifs augmenter (+300 élèves prévus) mais en terme de créations de postes connaît un sort bien différent de ses voisins. Ces derniers auront tous une balance positive de leurs créations/suppressions de postes (+1 en Lozère jusqu’à + 40 dans l’Hérault).

Notre département avec la fermeture du collège Diderot concentre l’ensemble des suppressions de postes de l’Académie avec une balance négative.

LA SITUATION DU GARD

Au niveau du département, la situation du Gard est impossible à comparer avec celle de l’an passé. La nouvelle carte scolaire de Nîmes avec, la fermeture du collège Diderot,  le passage en REP de

Capouchiné et en REP+ de Jules Verne fausse le rapprochement des situations d’une année sur l’autre.

La balance des postes dans le Gard (SEGPA et ULIS compris) sera négative avec – 18 postes dans le département :

– soit 33 postes créés

– pour 51 supprimés, avec 34 postes occupés et 17 vacants.  

Les disciplines les plus touchées par les suppressions des postes sont la technologie avec 5 postes supprimés (pour 3 créés) soit une balance de – 2.  L’anglais est également particulièrement visée par les suppressions avec 7 postes supprimés pour 4 créés, soit une balance de – 3.   

Vous trouverez le détail des postes créés et supprimés en cliquant ici

Un constat s’impose dans notre département, la nouvelle carte scolaire de Nîmes créera peut-être plus de mixité sociale dans les collèges de la ville, mais il y aura moins de moyens (en terme de postes ) dans le département.

Si la fermeture de Diderot explique en grande partie cette hémorragie, nous constatons que des rééquilibrages structurels se sont effectués de manière brutale dans certains établissements comme par exemple le collège Lédignan qui connaîtra une suppression de 4 postes occupés.

FOCUS SUR LA VILLE DE NIMES

La ville de Nîmes connaît les plus gros changements pour les raisons évoquées ci-dessus, elle a été traitée en conséquence avec des moyens supplémentaires. Le bilan semblait être très positif mais il est tout de même à nuancer.  

Si les moyens supplémentaires existent, ils sont pour l’instant, temporaires. La dotation supplémentaire du collège Jean Rostand pour assurer la transition de l’établissement n’a pas vocation à être reconduite indéfiniment. Idem pour le statut REP de Capouchiné et REP+ de Jules Verne dont le classement en éducation prioritaire sera remis en cause avec la nouvelle carte REP et REP+ en 2019.

Nous observons que peu de postes ont été créés pour accueillir les collègues de Diderot. Avec 24 fermetures de postes sur Diderot, nous n’avons que 11 créations de postes sur Nîmes (1 Capouchiné, 1 Feuchères, 1 Romain Rolland + 8 Jules Verne), d’autant plus qu’il faut ajouter 2 suppressions de postes au Collège Jean Rostand et 2 autres à Mont Duplan.

Heureusement, le nombre de postes vacants sur Nîmes et  dans ses proches alentours devrait permettre de faire retomber tous les collègues de Diderot, victimes d’une carte scolaire pas trop loin de leur ancien établissement d’exercice. Seules disciplines qui devraient rencontrer des difficultés l’espagnol et à un degré moindre l’histoire/géographie.

 

LE VOTE :

– Pour : 0 vote

– Abstention : 4 votes du SNES FSU

– Contre : 6 votes ( 3 UNSA Education, 2 FO, et 1 SNALC)

Le SNES FSU s’étant abstenue, il n’y aura pas de second CSTD pour revoir les situations de fermetures de postes, des collèges gardois.  

 

L’ANALYSE DE L’UNSA EDUCATION

Pour la rentrée 2018, nous allons assister à un transfert de moyens du Gard vers essentiellement l’Hérault. Le Gard avec la fermeture du collège Diderot (et la suppression de 24 postes) va servir à abonder les 40 créations de postes de notre voisin.

Si quelques moyens ont été donnés pour la ville de Nîmes, le reste du département a reçu une dotation a minima. Certaines situations, comme nous l’avons évoqué en introduction méritaient d’être revues avec moins de sévérité.  L’UNSA Education regrette que le Gard n’ait pas davantage profité en termes de postes et de divisions de la fermeture d’un établissement.

Ce transfert de moyens est une bonne nouvelle, pour ceux qui vont demander leur mutation dans l’Hérault, pour les autres le mouvement intra 2018 va être compliqué dans le Gard.