D30. Nouvelle sectorisation de Nîmes : bilan des difficultés rencontrées et des solutions proposées

L’UNSA Education au cours des divers groupes de travail et réunions d’instances qui traitaient de la nouvelle sectorisation de Nîmes a soulevé un certain nombre de problématiques. Notre fédération ne s’est pas contentée de dire ce qui n’allait pas, elle s’est voulue également force de proposition …
 
 
SUR LES ÉCOLES ORPHELINES COURBET ET MARCELLIN 
 
Dans le 1er degré, l’école Marcellin sera rattachée au collège Jules Verne et l’école Gustave Courbet au collège Jean Rostand. L’UNSA Éducation a demandé que ces écoles conservent le statut de REP+, afin de poursuivre la mise en place des CP à 12 élèves instaurée à la rentrée 2017 et de poursuivre le suivi des élèves très en difficulté, jusqu’à la mise en place de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire à la rentrée 2019. Autre demande de l’UNSA, de ne plus donner le statut d’une école en fonction du collège de rattachement, mais en fonction du public accueilli. Le Directeur Académique nous a confirmé que ces 2 écoles garderaient leurs moyens REP+ l’an prochain.
 

SUR LE DEVENIR DES PERSONNELS DU SECOND DEGRÉ 

Il a été demandé de mettre en place un calendrier des étapes et des rencontres avec les personnels de Diderot afin d’informer pleinement les personnels et de les accompagner dans leur mobilité. 
 
S’est posée aussi la question des primes REP+ pour les personnels enseignants et administratifs. L’UNSA Education a demandé que ces indemnités soient préservées

 

SUR LA QUESTION DES MOYENS 

Nous avons demandé que les moyens récupérés après la fermeture de Diderot aillent en priorité à Jules Verne et, dans une moindre mesure, à Rostand. Nous avons réclamé un renforcement de l’équipe administrative pour les collèges Jules Verne et Rostand, mais aussi une réaffectation des personnels ATOSS de Diderot dans ces deux établissements.

– Concernant le collège Jules Verne :
 
Le collège Jules Verne semblait le grand oublié des débats. Si l’accueil des élèves de Diderot ne pose aucun problème d’un point de vue sociologique ou pédagogique, l’établissement n’en reste pas moins insuffisamment doté pour faire face aux défis qui l’attendent. Jules Verne est l’un de nos plus récents REP. En termes de moyens, il est donc moins bien doté que les autres établissements d’éducation prioritaire (à titre d’exemple, il n’a qu’un seul CPE).
 
L’UNSA Éducation a reclamé un véritable effort sur sa dotation en moyens de la part du conseil départemental comme du rectorat. L’établissement ne saurait se contenter de l’amélioration mécanique (et minimale) auquel donnera droit la fluctuation de ses effectifs. Pour nous le collège Jules Verne va devenir rapidement avec Condorcet dont il partage déjà les caractéristiques, l’un des 2 gros établissements REP+ de la ville. Il faut dès à présent en prendre conscience pour l’accompagner à la juste mesure de la place qu’il va prendre. 
 
La vice-présidente du conseil départemental s’est engagée à ce qu’il y ait des travaux pour permettre l’accueil des élèves dans de meilleures conditions. Les travaux porteront notamment sur la vie scolaire qui va sensiblement grossir du fait de l’afflux d’une centaine d’élèves supplémentaires. 
 
– Pour Jean Rostand :
 
Le collège Jean Rostand est celui qui aura la transition la plus délicate, car c’est son secteur de recrutement qui va connaître le plus grand nombre de changements. C’est un des 2 établissements qui va accueillir le plus grand nombre d’élèves de Diderot, mais avec un profil semblable à celui du collège Révolution en termes de CSP, il n’est pas préparé contrairement à Jules Verne à recevoir un public d’éducation prioritaire.
 
L’UNSA Education a demandé une période de transition durant laquelle le collège Jean Rostand bénéficierait d’un accompagnement particulier en terme de moyens notamment en réutilisant les compétences développées par les personnels de Diderot (AED, APV …), mais aussi en terme d’accompagnement pédagogique. Ainsi pour un meilleur suivi des élèves de Diderot et afin de faciliter leur intégration et leur réussite scolaire, il a été demandé que les milieux associatifs puissent poursuivre leurs actions après la fermeture de Diderot. Réponse positive de Mme Nury (Conseillère départementale en charge du dossier).
 
Pour le reste, le DASEN a affirmé qu’il était impossible aujourd’hui de donner des réponses mais qu’il prenait la mesure de la situation pour intervenir auprès du Recteur et auprès du ministère.
 

SUR L’ENGAGEMENT DU PRIVÉ

Les établissements privés de la ville de Nîmes pourront accueillir 40 élèves du collège Diderot, si les familles en manifestent le souhait.
 
L’UNSA Éducation s’est montrée très critique envers l’enseignement privé. Comme les autres organisations syndicales, nous craignons une fuite des familles du secteur de Jean Rostand vers le privé. Si cette fuite sera limitée cette année du fait de la décision du Recteur de ne pas donner de moyens supplémentaires à l’enseignement sous contrat, nous n’avons aucune garantie pour les années à venir. 
 

LES DEMANDES DE L’UNSA EDUCATION

1. La tenue de groupes de suivi sur la nouvelle carte scolaire de Nîmes avec le conseil départemental et la DSDEN jusqu’à la sortie de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire en 2019, avec comme indicateurs le taux de dérogation, le flux des élèves dans le privé et une phase bilan sur la 2ème revendication formulée ci-dessous.
 
2. L’utilisation des moyens récupérés à Diderot en faveur des 2 établissements principalement impactés Jules Verne et Rostand avec augmentation des équipes administratives et de l’encadrement vie scolaire.
 
3. Le calendrier des différentes étapes de la fermeture de Diderot et du replacement des personnels avec un point sur le volet indemnitaire (administratif, enseignants 1er et 2nd degré)
 
4. que les personnels des écoles orphelines bénéficient à titre conservatoire du maintien des moyens REP+, en attendant la nouvelle carte de l’éducation prioritaire en 2019 et que leur classement ne soit pas lié au collège de secteur mais à la population de l’école. 
 

 

L’UNSA Education au cours des divers groupes de travail et réunions d’instances qui traitaient de la nouvelle sectorisation de Nîmes a soulevé un certain nombre de problématiques. Notre fédération ne s’est pas contentée de dire ce qui n’allait pas, elle s’est voulue également force de proposition …
 
 
SUR LES ÉCOLES ORPHELINES COURBET ET MARCELLIN 
 
Dans le 1er degré, l’école Marcellin sera rattachée au collège Jules Verne et l’école Gustave Courbet au collège Jean Rostand. L’UNSA Éducation a demandé que ces écoles conservent le statut de REP+, afin de poursuivre la mise en place des CP à 12 élèves instaurée à la rentrée 2017 et de poursuivre le suivi des élèves très en difficulté, jusqu’à la mise en place de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire à la rentrée 2019. Autre demande de l’UNSA, de ne plus donner le statut d’une école en fonction du collège de rattachement, mais en fonction du public accueilli. Le Directeur Académique nous a confirmé que ces 2 écoles garderaient leurs moyens REP+ l’an prochain.
 

SUR LE DEVENIR DES PERSONNELS DU SECOND DEGRÉ 

Il a été demandé de mettre en place un calendrier des étapes et des rencontres avec les personnels de Diderot afin d’informer pleinement les personnels et de les accompagner dans leur mobilité. 
 
S’est posée aussi la question des primes REP+ pour les personnels enseignants et administratifs. L’UNSA Education a demandé que ces indemnités soient préservées

 

SUR LA QUESTION DES MOYENS 

Nous avons demandé que les moyens récupérés après la fermeture de Diderot aillent en priorité à Jules Verne et, dans une moindre mesure, à Rostand. Nous avons réclamé un renforcement de l’équipe administrative pour les collèges Jules Verne et Rostand, mais aussi une réaffectation des personnels ATOSS de Diderot dans ces deux établissements.

– Concernant le collège Jules Verne :
 
Le collège Jules Verne semblait le grand oublié des débats. Si l’accueil des élèves de Diderot ne pose aucun problème d’un point de vue sociologique ou pédagogique, l’établissement n’en reste pas moins insuffisamment doté pour faire face aux défis qui l’attendent. Jules Verne est l’un de nos plus récents REP. En termes de moyens, il est donc moins bien doté que les autres établissements d’éducation prioritaire (à titre d’exemple, il n’a qu’un seul CPE).
 
L’UNSA Éducation a reclamé un véritable effort sur sa dotation en moyens de la part du conseil départemental comme du rectorat. L’établissement ne saurait se contenter de l’amélioration mécanique (et minimale) auquel donnera droit la fluctuation de ses effectifs. Pour nous le collège Jules Verne va devenir rapidement avec Condorcet dont il partage déjà les caractéristiques, l’un des 2 gros établissements REP+ de la ville. Il faut dès à présent en prendre conscience pour l’accompagner à la juste mesure de la place qu’il va prendre. 
 
La vice-présidente du conseil départemental s’est engagée à ce qu’il y ait des travaux pour permettre l’accueil des élèves dans de meilleures conditions. Les travaux porteront notamment sur la vie scolaire qui va sensiblement grossir du fait de l’afflux d’une centaine d’élèves supplémentaires. 
 
– Pour Jean Rostand :
 
Le collège Jean Rostand est celui qui aura la transition la plus délicate, car c’est son secteur de recrutement qui va connaître le plus grand nombre de changements. C’est un des 2 établissements qui va accueillir le plus grand nombre d’élèves de Diderot, mais avec un profil semblable à celui du collège Révolution en termes de CSP, il n’est pas préparé contrairement à Jules Verne à recevoir un public d’éducation prioritaire.
 
L’UNSA Education a demandé une période de transition durant laquelle le collège Jean Rostand bénéficierait d’un accompagnement particulier en terme de moyens notamment en réutilisant les compétences développées par les personnels de Diderot (AED, APV …), mais aussi en terme d’accompagnement pédagogique. Ainsi pour un meilleur suivi des élèves de Diderot et afin de faciliter leur intégration et leur réussite scolaire, il a été demandé que les milieux associatifs puissent poursuivre leurs actions après la fermeture de Diderot. Réponse positive de Mme Nury (Conseillère départementale en charge du dossier).
 
Pour le reste, le DASEN a affirmé qu’il était impossible aujourd’hui de donner des réponses mais qu’il prenait la mesure de la situation pour intervenir auprès du Recteur et auprès du ministère.
 

SUR L’ENGAGEMENT DU PRIVÉ

Les établissements privés de la ville de Nîmes pourront accueillir 40 élèves du collège Diderot, si les familles en manifestent le souhait.
 
L’UNSA Éducation s’est montrée très critique envers l’enseignement privé. Comme les autres organisations syndicales, nous craignons une fuite des familles du secteur de Jean Rostand vers le privé. Si cette fuite sera limitée cette année du fait de la décision du Recteur de ne pas donner de moyens supplémentaires à l’enseignement sous contrat, nous n’avons aucune garantie pour les années à venir. 
 

LES DEMANDES DE L’UNSA EDUCATION

1. La tenue de groupes de suivi sur la nouvelle carte scolaire de Nîmes avec le conseil départemental et la DSDEN jusqu’à la sortie de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire en 2019, avec comme indicateurs le taux de dérogation, le flux des élèves dans le privé et une phase bilan sur la 2ème revendication formulée ci-dessous.
 
2. L’utilisation des moyens récupérés à Diderot en faveur des 2 établissements principalement impactés Jules Verne et Rostand avec augmentation des équipes administratives et de l’encadrement vie scolaire.
 
3. Le calendrier des différentes étapes de la fermeture de Diderot et du replacement des personnels avec un point sur le volet indemnitaire (administratif, enseignants 1er et 2nd degré)
 
4. que les personnels des écoles orphelines bénéficient à titre conservatoire du maintien des moyens REP+, en attendant la nouvelle carte de l’éducation prioritaire en 2019 et que leur classement ne soit pas lié au collège de secteur mais à la population de l’école.