Compte rendu réunion informelle : mise en œuvre des mesures de gestion de la crise sanitaire

28 janvier 2022 Cette réunion existe car c’est un acquis obtenu auprès du gouvernement grâce à la mobilisation du 13 janvier dernier. Une réunion bimensuelle sera organisée. La prochaine évidemment après les vacances scolaires.

Étaient présents à cette réunion : l’ARS, la médecin conseil du recteur, le recteur, le secrétaire général, la secrétaire générale adjointe, les DASEN

UNSA Education : 2, FSU : 2, FO : 1 SGEN : 1

 

1)     Nous avons commencé par un point de situation de l’ARS : un diaporama a été présenté. Les diapos sont à la fin de ce compte rendu

 

Niveau élevé de cas dans les Pays de la Loire (barre des 4000 dépassée, barre nationale inférieure). Dans la région, le département le plus touché est le 44. Le moins touché le 72.

Le taux de dépistage qui a subi une forte augmentation est actuellement en légère diminution, mais reste très élevé. 60% sont des tests antigéniques. 500 000 tests par semaines contre 250 000 avant. Ce sont surtout les pharmaciens qui font les tests.

Omicron est quasiment maintenant le seul cas COVID. Les plus touchés sont les enfants et les adolescents.

La vaccination pédiatrique dans notre région représente environ 5% comme nationalement. Le souhait est de la développer.

L’important est toujours la promotion des gestes barrière, le contact tracing, l’isolement…

 

FSU : Actuellement ce sont les personnes « covidées » qui doivent appeler eux-mêmes les cas contacts. Quelle pertinence à continuer le contact tracing, cela épuise les équipes. Quid du variant d’omicron ? Rappelle que les autotests nombreux pas de séquençage.

 

ARS : le nouveau variant souche AB2 n’est pas présent dans les Pays de la Loire (très peu au niveau national : une vingtaine de cas). Et dangerosité de ce sous-variant pas établie pour le moment, bien que sa haute contagiosité soit avérée. Mais il faut rester prudent.

Très important quand positif de faire un test PCR. 40 % des tests réalisés sont des PCR. Séquençage, 25 % des PCR sont criblés. Le Delta a quasiment disparu. Les autotests sont non criblés ni séquencés.

Sens du tracing important quand il y a une faible situation virale. Là situation tellement intense que l’ARS ne peut pas tout traiter. L’ARS s’est recentrée vers l’essentiel. Pour les établissements, il est important de faire tracing en particulier dans les établissements où les clusters sont les plus importants

 

Médecin recteur : Note un travail remarquable entre l’ARS et les services du rectorat. Essaye via les cellules départementales de répondre à toutes les questions du terrain. La directive du ministère est de continuer le contact tracing dans les écoles et les établissements.

 

2)     État des lieux des écoles et établissements de l’académie

 

SG : Nous avons les chiffres d’hier : le 27 janvier :

–        1246 classes fermées

–        6224 élèves nouveaux positifs d’hier

–        177 nouveaux agents positifs d’hier

–        5 écoles fermées (1 Mayenne, 2 Sarthe, 1 Vendée…)

Le ministère a ouvert des recrutements supplémentaires :

–        137 enseignants en plus. 86 pour le premier degré (25 étaient sur liste complémentaires, 20 sont recrutés et 5 ne sont plus disponibles) et 51 pour le second degré. Maintenant le recrutement est actif dans le premier et le second degré sur les contractuels. Déjà 47 personnes premier degré ont été recrutées et le travail continue. Les recrutements sont des contrats jusqu’à la fin de l’année. Pour les listes complémentaires, les personnes sont recrutées cette année, en service rapidement, seront en formation l’an prochain (2022-2023) en fonction de leur cursus (critères retenus habituellement) et sont considérés comme stagiaires dès cette année pour l’ancienneté. Les directives sont très précises par le ministère sur les affectations des listes complémentaires : vœux des intéressés répartition sur les 5 départements. Essayent d’accéder le plus possible à leurs vœux. Ces personnes seront en service

–        56 AED sur l’académie en plus pour le second degré et 48 643 heures supplémentaires pour accompagner. Actuellement en phase active de recrutement.

–        80 vacations administratifs pour les opérations sur les circonscriptions et les départements. Actuellement en phase active de recrutement.

 

FSU : Entend que des moyens sont donnés mais tardifs. Ne peut que regretter qu’il n’y ait pas de moyens infirmiers. Quid des recrutements de médiateurs LAC (médiateurs Lutte Anti-Covid). Quid de l’acheminement des équipements de protection ?

 

Recteur : LAC : contrats prolongés jusqu’aux vacances d’été.

 

SGA : Acheminement des équipements de protection : type 2 pour tous les personnels en présence élèves depuis 1 semaine. Pour masques FFP2 dans les maternelles, sont dans les circo en direction des écoles maternelles. Parce que les petits ne portent pas les masques.

 

FSU : 47 recrutements premier ou second degré ? quid des recrutements de retraités

 

Recteur : environ une dizaine de retraités ont répondu favorablement. Actuellement en cours de discussion pour conjuguer leurs activités et besoins. Pour les contractuels, 47 pour le 1er degré. Pour second degré, habitude de recruter de façon classique. Difficile de donner des chiffres exacts.

 

FO : quel statut pour les enseignants recrutés en liste complémentaires ?

 

SG : sont stagiaires.

 

UNSA Education : Les moyens donnés, même si insuffisants, vont un peu faire du bien dans les écoles, services et établissements. La contamination est importante, beaucoup d’absences (que l’on estime à 20, 25% des élèves), les enseignants ont l’impression de faire de la garderie. Dans le second degré les équipes de vie scolaire et personnels administratifs avec les directions sont les plus impactés et craquent (attestations autotest, contact tracing, essayent de suivre les absences, cas contact… en même temps que ParcourSup, conseils de classe quand par semestre…). Et pour le premier degré, les directeurs qui font en même temps de la vie scolaire, de l’administration et de la direction n’en peuvent plus. En quoi les recrutements en circonscription vont-ils pouvoir aider les directeurs d’école ? D’autre part, dernièrement il est demandé aux chefs d’établissement et directeurs de faire des attestations pour certifier que les personnels sont de l’éducation nationale. La FAQ indique que ce sont les services académiques qui devaient le faire. Tout le monde est débordé, on le sait, que ce soit les établissements, les écoles et les services. Pourquoi ce changement de directive ? Pourquoi dans l’éducation nationale n’avons-nous pas systématiquement de cartes professionnelles comme dans d’autres métiers ? Il aurait été plus simple de les utiliser.

 

Recteur : les postes en circonscription sont pour aider les relations avec les directeurs. Sur les autotests, le choix de le faire par les établissements et écoles est un choix d’efficacité car cela aurait été plus long par les services académiques et départementaux.

 

UNSA Education : Nouveau protocole arrive avec le passe vaccinal. On différencie déjà un peu les vaccinés et non vaccinés lorsque cas contact ou cas Covid. Les personnels se retrouvent obligés de dire s’ils sont ou non vaccinés. Maintenant le passe vaccinal concernera plus de monde et les sorties scolaires avec des passes exigés. Si on ne vérifie pas le passe vaccinal avant la sortie, on risque de se retrouver avec des élèves ou des accompagnants qui n’auront pas le passe pour certaines situations de sorties et de les laisser seuls. Si on vérifie avant qui le fera ? pas habilités pour. Sans compter les sorties, il y a aussi certaines situations professionnelles en lycée pro ou pour faire des stages le passe sera obligatoire. Le suivi pour les élèves de la tranche des 15-16 ans serait difficile à faire. Comment avez-vous prévu de gérer la situation ?

 

Recteur : Une information avant toute sortie scolaire nécessitant le passe devra être donnée aux familles. Ce n’est effectivement pas à nous de vérifier. Si quelqu’un n’a pas le passe, il ne rentrera pas.

 

UNSA Education : Pour les enseignants et autres personnels de l’éducation nationale qui doivent garder leurs enfants, deux situations problématiques à vous soumettre :

 

1)     Un professeur a le Covid donc ses élèves sont chez eux puisque les remplacements ne sont pas effectifs, en particulier dans le premier degré. Le parent d’un des enfants est professeur et doit donc laisser sa classe pour garder son enfant. Dans cette dernière classe, il n’est pas possible de faire des attestations pour les parents qui travaillent puisque la raison de l’absence n’est pas une situation de Covid, les élèves sont chez eux non pas parce qu’ils sont cas contacts, mais parce qu’il n’y a pas de remplaçant. Or les parents ont besoin d’une attestation pour leur employeur

 

2)     La situation évoquée ci-dessus est parfois une chaine qui semble être sans fin. Et selon les classes ce n’est parfois pas qu’un mais 2 ou trois enfants d’enseignants, et les enfants d’enseignants ne sont pas considérés comme prioritaires. Vous et les DASEN avez dit à l’oral que les enseignants sont prioritaires. Mais cela crée des crispations. Vous le savez, les directeurs d’école et chefs d’établissement ne peuvent pas prendre toutes les responsabilités. Soit les choses sont écrites et c’est officiel, soit elles n’existent pas ! Cette situation crée des tensions inutiles dans les écoles et établissements car les règles ne sont pas écrites, les uns disant que les enfants d’enseignants sont prioritaires, les autres non. Nous vous demandons monsieur le recteur et mesdames et messieurs les DASEN, d’écrire comme vous l’avez dit à l’oral que les enseignants aussi sont prioritaires afin qu’un maximum de nos élèves puisse effectivement avoir cours.

 

Recteur : Pour les accueils d’enseignants, peu de structures le font par rapport à mars 2020. La situation est très différente. La liste des personnes prioritaires est clairement définie par le ministre. Ne peut pas aller contre la liste ministérielle. Il a toujours dit en 2020 comme maintenant que les enseignants sont prioritaires. Mais ne l’écrira pas.

 

FO : liste complémentaire prévu de réabonder ? nous serons destinataires ?

 

Recteur : la liste complémentaire est épuisée et ne peut pas re-réunir le jury

 

FSU : Bien compris qu’il fallait laisser filer l’épidémie. Contact tracing pas prioritaire pour l’ARS. Si on faisait aussi dans les établissements des priorités cela utiliserait moins de moyens à s’occuper de cela des jours entiers sans faire notre travail initial. Voit que ce que l’on fait est un coup d’épée dans l’eau.

 

Recteur/médecin : cela dépend des directives du ministère. Les directives sont de continuer.

 

FO : pourra-t-on avoir les personnels recrutés sur liste complémentaire

Recteur : sera donné à un moment ou un autre dans le cadre du dialogue standard. On se revoit en fin de semaine de rentrée pour prochaine réunion.

 

Diaporama : ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte rendu réunion informelle : mise en œuvre des mesures de gestion de la crise sanitaire

 

Tout d’abord il faut savoir que cette réunion existe car c’est un acquis obtenu auprès du gouvernement grâce à la mobilisation du 13 janvier dernier. Une réunion bimensuelle sera organisée. La prochaine évidemment après les vacances scolaires.

 

Étaient présents à cette réunion : l’ARS, la médecin conseil du recteur, le recteur, le secrétaire général, la secrétaire générale adjointe, les DASEN

UNSA : 2, FSU : 2, FO : 1 SGEN : 1

 

1)     Nous avons commencé par un point de situation de l’ARS : un diaporama a été présenté. Les diapos sont à la fin de ce compte rendu

 

Niveau élevé de cas dans les Pays de la Loire (barre des 4000 dépassée, barre nationale inférieure). Dans la région, le département le plus touché est le 44. Le moins touché le 72.

Le taux de dépistage qui a subi une forte augmentation est actuellement en légère diminution, mais reste très élevé. 60% sont des tests antigéniques. 500000 tests par semaines contre 250000 avant. Ce sont surtout les pharmaciens qui font les tests.

Omicron est quasiment maintenant le seul cas COVID. Les plus touchés sont les enfants et les adolescents.

La vaccination pédiatrique dans notre région représente environ 5% comme nationalement. Le souhait est de la développer.

L’important est toujours la promotion des gestes barrière, le contact tracing, l’isolement…

 

FSU : Actuellement ce sont les personnes « covidées » qui doivent appeler eux-mêmes les cas contacts. Quelle pertinence à continuer le contact tracing, cela épuise les équipes. Quid du variant d’omicron ? Rappelle que les autotests nombreux pas de séquençage.

 

ARS : le nouveau variant souche AB2 n’est pas présent dans les Pays de la Loire (très peu au niveau national : une vingtaine de cas). Et dangerosité de ce sous-variant pas établie pour le moment, bien que sa haute contagiosité soit avérée. Mais il faut rester prudent.

Très important quand positif de faire un test PCR. 40 % des tests réalisés sont des PCR. Séquençage, 25 % des PCR sont criblés. Le Delta a quasiment disparu. Les autotests sont non criblés ni séquencés.

Sens du tracing important quand il y a une faible situation virale. Là situation tellement intense que l’ARS ne peut pas tout traiter. L’ARS s’est recentrée vers l’essentiel. Pour les établissements, il est important de faire tracing en particulier dans les établissements où les clusters sont les plus importants

 

Médecin recteur : Note un travail remarquable entre l’ARS et les services du rectorat. Essaye via les cellules départementales de répondre à toutes les questions du terrain. La directive du ministère est de continuer le contact tracing dans les écoles et les établissements.

 

2)     État des lieux des écoles et établissements de l’académie

 

SG : Nous avons les chiffres d’hier : le 27 janvier :

–        1246 classes fermées

–        6224 élèves nouveaux positifs d’hier

–        177 nouveaux agents positifs d’hier

–        5 écoles fermées (1 Mayenne, 2 Sarthe, 1 Vendée…)

Le ministère a ouvert des recrutements supplémentaires :

–        137 enseignants en plus. 86 pour le premier degré (25 étaient sur liste complémentaires, 20 sont recrutés et 5 ne sont plus disponibles) et 51 pour le second degré. Maintenant le recrutement est actif dans le premier et le second degré sur les contractuels. Déjà 47 personnes premier degré ont été recrutées et le travail continue. Les recrutements sont des contrats jusqu’à la fin de l’année. Pour les listes complémentaires, les personnes sont recrutées cette année, en service rapidement, seront en formation l’an prochain (2022-2023) en fonction de leur cursus (critères retenus habituellement) et sont considérés comme stagiaires dès cette année pour l’ancienneté. Les directives sont très précises par le ministère sur les affectations des listes complémentaires : vœux des intéressés répartition sur le 5 départements. Essaye d’accéder le plus possible à leurs vœux. Ces personnes seront en service

–        56 AED sur l’académie en plus pour le second degré et 48643 heures supplémentaires pour accompagner. Actuellement en phase active de recrutement.

–        80 vacations administratifs pour les opérations sur les circonscriptions et les départements. Actuellement en phase active de recrutement.

 

FSU : Entend que des moyens sont donnés mais tardifs. Ne peut que regretter qu’il n’y a pas de moyens infirmiers. Quid des recrutements de médiateurs LAC (médiateurs Lutte Anti-Covid). Quid de l’acheminement des équipements de protection ?

 

Recteur : LAC : contrats prolongés jusqu’aux vacances d’été.

 

SGA : Acheminement des équipements de protection : type 2 pour tous les personnels en présence élèves depuis 1 semaine. Pour masques FFP2 dans les maternelles, sont dans les circo en direction des écoles maternelles. Parce que les petits ne portent pas les masques.

 

FSU : 47 recrutements premiers ou second degré ? quid des recrutements de retraités

 

Recteur : environ une dizaine de retraités ont répondu favorablement. Actuellement en cours de discussion pour conjuguer leurs activités et besoins. Pour les contractuels, 47 pour le 1er degré. Pour second degré, habitude de recruter de façon classique. Difficile de donner des chiffres exacts.

 

FO : quel statut pour les enseignants recrutés en liste complémentaires ?

 

SG : sont stagiaires.

 

UNSA : Les moyens donnés, même si insuffisants vont un peu faire du bien dans les écoles, services et établissements. La contamination est importante, beaucoup d’absences (que l’on estime à 20, 25% des élèves), les enseignants ont l’impression de faire de la garderie. Dans le second degré les équipes de vie scolaire et personnels administratifs avec les directions sont les plus impactés et craquent (attestation autotest, contact tracing, essaye de suivre les absences, cas contact… en même temps que ParcourSup, conseil de classe quand par semestre…). Et pour le premier degré, les directeurs qui font en même temps de la vie scolaire, de l’administration et de la direction n’en peuvent plus. En quoi les recrutements en circonscription vont-ils pouvoir aider les directeurs d’école ? D’autre part, dernièrement il est demandé aux chefs d’établissement et directeurs de faire des attestations pour certifier que les personnels sont de l’éducation nationale. La FAQ indique que ce sont les services académiques qui devaient le faire. Tout le monde est débordé on le sait que ce soit les établissements, les écoles et les services. Pourquoi ce changement de directive ? Pourquoi dans l’éducation nationale n’avons-nous pas systématiquement de cartes professionnelles comme dans d’autres métiers ? Il aurait été plus simple de les utiliser.

 

Recteur : les postes en circonscription sont pour aider les relations avec les directeurs. Sur les autotests, le choix de le faire par les établissements et écoles est un choix d’efficacité car cela aurait été plus long par les services académiques et départementaux.

 

UNSA : Nouveau protocole arrive avec le passe vaccinal. On différencie déjà un peu les vaccinés et non vaccinés lorsque cas contact ou cas Covid. Les personnels se retrouvent obligés de dire s’ils sont ou non vaccinés. Maintenant le passe vaccinal concernera plus de monde et les sorties scolaires avec des passes exigés. Si on ne vérifie pas avant le passe vaccinal avant la sortie, on risque de se retrouver avec des élèves ou des accompagnants qui n’auront pas le passe pour certaines situations de sorties et de les laisser seuls. Si on vérifie avant qui le fera ? pas habilités pour. Sans compter les sorties, il y a aussi certaines situations professionnelles en lycée pro ou pour faire des stages le passe sera obligatoire. Le suivi pour les élèves de la tranche des 15-16 ans serait difficile à faire. Comment avez-vous prévu de gérer la situation ?

 

Recteur : Une information avant toute sortie scolaire nécessitant le passe devra être donnée aux familles. Ce n’est effectivement pas à nous de vérifier. Si quelqu’un n’a pas le passe, il ne rentrera pas.

 

UNSA : Pour les enseignants et autres personnels de l’éducation nationale qui doivent garder leurs enfants, deux situations problématiques à vous soumettre :

 

1)     Un professeur a le Covid donc ses élèves sont chez eux puisque les remplacements ne sont pas effectifs, en particulier dans le premier degré. Le parent d’un des enfants est professeur et doit donc laisser sa classe pour garder son enfant. Dans cette dernière classe, il n’est pas possible de faire des attestations pour les parents qui travaillent puisque la raison de l’absence n’est pas une situation de Covid, les élèves sont chez eux non pas parce qu’ils sont cas contacts, mais parce qu’il n’y a pas de remplaçant. Or les parents ont besoin d’une attestation pour leur employeur

 

2)     La situation évoquée ci-dessus est parfois une chaine qui semble être sans fin. Et selon les classes ce n’est parfois pas qu’un mais 2 ou trois enfants d’enseignants, et les enfants d’enseignants ne sont pas considérés comme prioritaires. Vous et les DASEN avez dit à l’oral que les enseignants sont prioritaires. Mais cela crée des crispations. Vous le savez, les directeurs d’école et chefs d’établissement ne peuvent pas prendre toutes les responsabilités. Soit les choses sont écrites et c’est officiel, soit elles n’existent pas ! Cette situation crée des tensions inutiles dans les écoles et établissements car les règles ne sont pas écrites, les uns disant que les enfants d’enseignants sont prioritaires, les autres non. Nous vous demandons monsieur le recteur et mesdames et messieurs les DASEN, d’écrire comme vous l’avez dit à l’oral que les enseignants aussi sont prioritaires afin qu’un maximum de nos élèves puisse effectivement avoir cours

 

Recteur : Pour les accueils d’enseignants, peu de structures le font par rapport à mars 2020. La situation est très différente. La liste des personnes prioritaires est clairement définie par le ministre. Ne peut pas aller contre la liste ministérielle. Il a toujours dit en 2020 comme maintenant que les enseignants sont prioritaires. Mais ne l’écrira pas.

 

FO : liste complémentaire prévu de réabonder ? nous serons destinataires ?

 

Recteur : la liste complémentaire est épuisée et ne peut pas re-réunir le jury

 

FSU : Bien compris qu’il fallait laisser filer l’épidémie. Contact tracing pas prioritaire pour l’ARS. Si on faisait aussi dans les établissements des priorités cela utiliserait moins de moyens à s’occuper de cela des jours entiers sans faire notre travail initial. Voit que ce que l’on fait est un coup d’épée dans l’eau.

 

Recteur/médecin : cela dépend des directives du ministère. Les directives sont de continuer.

 

FO : pourra-t-on avoir les personnels recrutés sur liste complémentaire

Recteur : sera donné à un moment ou un autre dans le cadre du dialogue standard. On se revoit en fin de semaine de rentrée pour prochaine réunion.

 

Diaporama : ici