CHSCTD 30 : RENTREE SANITAIRE DANS LE GARD !

Lors du CHSCT départemental qui se tenait le 24 septembre à la DSDEN, l’UNSA Education a dénoncé la gestion de crise sanitaire par le gouvernement dans les établissements scolaires et fait voter plusieurs avis pour que les conditions de travail des agents soient prises en compte et s’améliorent.

 

BILAN EN CHIFFRES DANS LE GARD

Selon les données chiffrées émergeant de l’Education nationale sur la période du 31 aout au 18 septembre 2020 dans le département du Gard :

  • 149 élèves déclarés positifs
  • 28 personnels EN déclarés positifs
  • 9 autres personnels déclarés positifs
  • 2289 évictions élèves
  • 164 personnels EN ayant bénéficié d’ASA
  • 42 autres personnels
  •  Aucune fermeture établissements
  • 74 classes fermées et 71 réouvertes

Trois points de vigilance sont évoqués par la DSDEN quant à la contamination dans le second degré : la restauration, l’internat et l’EPS. 

 

UNE GESTION DE LA CRISE CATASTROPHIQUE

 

À la suite des annonces surprises du ministre des Solidarités et de la Santé jeudi 17 septembre, le ministère de l’Éducation nationale a mis à jour, sans plus d’explications, la Faq et les fiches pratiques le dimanche 20 septembre. C’est la énième modification d’un protocole dans la précipitation sans en avoir informé par voie institutionnelle les premiers concernés, les personnels

 

Cette méthode qui ressemble plus à de l’improvisation permanente qu’à un véritable plan concerté de lutte contre le coronavirus, continue de nourrir les inquiétudes et mettre en difficultés les personnels. En effet les personnels confrontés à la réalité du terrain doivent tout d’abord s’approprier dans l’urgence le protocole puis le mettre en place et enfin communiquer auprès des familles déjà très inquiètes et demandeuses d’informations claires. Tout cela dans des délais souvent intenables.

La méthode mise en place par le gouvernement et relayée dans l’urgence au niveau académique et départemental est véritablement porteuse de souffrance au travail pour les personnels.

L’application de nouvelles mesures décidées unilatéralement (le vendredi soir pour le lundi) s’est faite à nouveau dans l’urgence, faute de temps de concertation et d’analyse pour assimiler et réfléchir à la mise en place des procédures modifiées. Le gouvernement par son action précipitée et désorganisée provoque lui-même des situations de crise à l’échelon local et contribue à épuiser de manière accélérée les agents qui vivent continuellement sous tension à cause du coronavirus et des nouvelles consignes à transmettre et faire appliquer. Quelques lignes changées dans un protocole impliquent parfois sur le terrain des dizaines d’heures de travail supplémentaires.

Ce stress permanent a des conséquences sur la santé psychologique, mentale et physique des personnels qui s’épuisent au travail. Avec la covid-19 nous redoutons également l’augmentation du nombre d’arrêt de travail pour d’autres motifs médicaux que ceux dus au CORONAVIRUS comme l’épuisement professionnel, les RPS ou autres pathologies ne bénéficiant pas de suivi médical.

L’UNSA Education a demandé à la DSDEN de laisser  à l’avenir du temps de concertation aux équipes pour la mise en place des nouvelles directives afin de prévenir au mieux les risques de contamination au sein des établissements. Cela implique par ailleurs que les agents soient destinataires de toutes les informations indispensables pour le faire.

 

LES QUESTIONS QUE NOUS AVONS POSEES POUR VOUS

  • (Questions ne reprenant pas les thèmes faisant l’objet d’un avis)
  • Questions sur les cas contacts et leur gestion :
  • définition d’un cas contact au regard du protocole allégé.
  • quid concernant la restauration et l’internat et séances d’EPS où les règles
  • sanitaires ne sont pas respectées notamment pour le port du masque
  • quid des cas à l’extérieur des établissements où attroupement d’élèves sans masque
  • décision du délai de 7 jours d’isolement
  • statut administratif de l’agent si suspicion
  • sur la sécurisation des données transmises à l’ARS
  •  Questions sur les masques :
  • prévision d’approvisionnement des prochains masques ?
  • sur les masques inclusifs
  • sur la conformité des masques
  • Questions surla dotation du matériel informatique professionnel et les moyens supplémentaires annoncés
  • Question de la responsabilité de la décision chez les directeurs (-trices) d’école et rôle des IEN.

 lPour lre l’ensemble  des questions et des réponses posées par l’UNSA Education, cliquez ici. 

LES AVIS

L’UNSA Education ne s’est pas contentée de dénoncer les méfaits d’une méthode défaillante, il s’est fait force de proposition pour améliorer la situation des personnels sur le terrain. Nous avons voté pour cela 4 avis afi n de contraindre notre employeur à prendre ses responsabilités.

 .

AVIS 1 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres du CSHCT ont demandé qu’une étude d’impact soit faite à destination des personnels pour mesurer les conséquences du port du masque et des mesures sanitaires liées au coronavirus sur leur santé physique et psychologique. »

AVIS 2 (voté sans l’unanimité des membres CHSCTD. A savoir tout de même que cet AVIS 2 a obtenu au niveau national l’unanimité des membres siégeant au CHSCTMEN !)

-«    » Les membres de ce CHSCT demandent que des actions de prévention soient mise en place pour éviter ou atténuer les dangers liés au port du masque et autres risques professionnels qui ont déjà été mis à jour ou qui apparaîtront grâce à l’étude d’impact que nous venons de faire voter. » 



AVIS 3 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres du CHSCT ont demandé conformément à l’article 24 du décret 82-453 modifié que les agents présentant un facteur de vulnérabilité à la covid-19 soit soumis à une visite obligatoire du médecin de prévention, afin que celui-ci émette une préconisation sur laquelle pourra s’appuyer le chef de service pour la gestion administrative des personnes fragiles qu’il a sous sa responsabilité. » 

AVIS 4 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres de ce CHSCT ont demandé que les infirmières et infirmiers scolaires soient dotés par leur employeur de matériel de protection adapté aux tâches qu’on leur demande de remplir dans cette épidémie de covid-19 qui frappent notre pays et plus particulièrement les établissements scolaires. Il s’agit essentiellement de masque de type 2, de blouses et de lunettes de protection. » 

 

Lors du CHSCT départemental qui se tenait le 24 septembre à la DSDEN, l’UNSA Education a dénoncé la gestion de crise sanitaire par le gouvernement dans les établissements scolaires et fait voter plusieurs avis pour que les conditions de travail des agents soient prises en compte et s’améliorent.

 

BILAN EN CHIFFRES DANS LE GARD

Selon les données chiffrées émergeant de l’Education nationale sur la période du 31 aout au 18 septembre 2020 dans le département du Gard :

Trois points de vigilance sont évoqués par la DSDEN quant à la contamination dans le second degré : la restauration, l’internat et l’EPS. 

 

UNE GESTION DE LA CRISE CATASTROPHIQUE

 

À la suite des annonces surprises du ministre des Solidarités et de la Santé jeudi 17 septembre, le ministère de l’Éducation nationale a mis à jour, sans plus d’explications, la Faq et les fiches pratiques le dimanche 20 septembre. C’est la énième modification d’un protocole dans la précipitation sans en avoir informé par voie institutionnelle les premiers concernés, les personnels

 

Cette méthode qui ressemble plus à de l’improvisation permanente qu’à un véritable plan concerté de lutte contre le coronavirus, continue de nourrir les inquiétudes et mettre en difficultés les personnels. En effet les personnels confrontés à la réalité du terrain doivent tout d’abord s’approprier dans l’urgence le protocole puis le mettre en place et enfin communiquer auprès des familles déjà très inquiètes et demandeuses d’informations claires. Tout cela dans des délais souvent intenables.

La méthode mise en place par le gouvernement et relayée dans l’urgence au niveau académique et départemental est véritablement porteuse de souffrance au travail pour les personnels.

L’application de nouvelles mesures décidées unilatéralement (le vendredi soir pour le lundi) s’est faite à nouveau dans l’urgence, faute de temps de concertation et d’analyse pour assimiler et réfléchir à la mise en place des procédures modifiées. Le gouvernement par son action précipitée et désorganisée provoque lui-même des situations de crise à l’échelon local et contribue à épuiser de manière accélérée les agents qui vivent continuellement sous tension à cause du coronavirus et des nouvelles consignes à transmettre et faire appliquer. Quelques lignes changées dans un protocole impliquent parfois sur le terrain des dizaines d’heures de travail supplémentaires.

Ce stress permanent a des conséquences sur la santé psychologique, mentale et physique des personnels qui s’épuisent au travail. Avec la covid-19 nous redoutons également l’augmentation du nombre d’arrêt de travail pour d’autres motifs médicaux que ceux dus au CORONAVIRUS comme l’épuisement professionnel, les RPS ou autres pathologies ne bénéficiant pas de suivi médical.

L’UNSA Education a demandé à la DSDEN de laisser  à l’avenir du temps de concertation aux équipes pour la mise en place des nouvelles directives afin de prévenir au mieux les risques de contamination au sein des établissements. Cela implique par ailleurs que les agents soient destinataires de toutes les informations indispensables pour le faire.

 

LES QUESTIONS QUE NOUS AVONS POSEES POUR VOUS

 lPour lre l’ensemble  des questions et des réponses posées par l’UNSA Education, cliquez ici. 

LES AVIS

L’UNSA Education ne s’est pas contentée de dénoncer les méfaits d’une méthode défaillante, il s’est fait force de proposition pour améliorer la situation des personnels sur le terrain. Nous avons voté pour cela 4 avis afi n de contraindre notre employeur à prendre ses responsabilités.

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AVIS 1 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres du CSHCT ont demandé qu’une étude d’impact soit faite à destination des personnels pour mesurer les conséquences du port du masque et des mesures sanitaires liées au coronavirus sur leur santé physique et psychologique. »

AVIS 2 (voté sans l’unanimité des membres CHSCTD. A savoir tout de même que cet AVIS 2 a obtenu au niveau national l’unanimité des membres siégeant au CHSCTMEN !)

-«    » Les membres de ce CHSCT demandent que des actions de prévention soient mise en place pour éviter ou atténuer les dangers liés au port du masque et autres risques professionnels qui ont déjà été mis à jour ou qui apparaîtront grâce à l’étude d’impact que nous venons de faire voter. » 



AVIS 3 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres du CHSCT ont demandé conformément à l’article 24 du décret 82-453 modifié que les agents présentant un facteur de vulnérabilité à la covid-19 soit soumis à une visite obligatoire du médecin de prévention, afin que celui-ci émette une préconisation sur laquelle pourra s’appuyer le chef de service pour la gestion administrative des personnes fragiles qu’il a sous sa responsabilité. » 

AVIS 4 (voté à l’unanimité par les membres CHSCTD 30)

« Les membres de ce CHSCT ont demandé que les infirmières et infirmiers scolaires soient dotés par leur employeur de matériel de protection adapté aux tâches qu’on leur demande de remplir dans cette épidémie de covid-19 qui frappent notre pays et plus particulièrement les établissements scolaires. Il s’agit essentiellement de masque de type 2, de blouses et de lunettes de protection. »