CDEN du 9 novembre 2017

Compte rendu Unsa Education 53

[Ici plus d’informations->http://sections.se-unsa.org/53/spip.php?article162] sur le rôle de ce Conseil départemental.

Le CDEN de novembre est consacré aux bilans des rentrées 1er et 2nd degrés. Y sont rappelés par le Dasen les objectifs ministériels et académiques, les mesures prises tant dans le 1er que dans le 2nd degré. C’est l’occasion d’échanges entre les membres du Conseil sur les choix politiques et éducatifs réalisés.

Voici quelques interventions et commentaires de l’Unsa Education 53 :

– la rentrée 1er et 2nd degrés : l’Unsa

Education estime que la rentrée politique n’a pas été réussie du tout.

Ceci est dû à l’activité du nouveau ministre de l’Education , qui a fait

le contraire de ce qu’il avait annoncé, à savoir ne pas vouloir

bousculer les choses en cours. Les personnels ont cependant eu droit à

une multitude de déclarations et de décisions politiques. Outre le fait

d’exaspérer les personnels d’éducation et d’enseignement, qui aspirent à

la nécessaire sérénité pour travailler, le contenu de ces dernières ne

peut qu’inquiéter l’Unsa Education.

En effet, alors même que le ministre s’affiche comme un adepte de

l’évaluation, les mesures concernant les rythmes scolaires , la réforme

du collège, ont été prises sans aucune vraie évaluation préalable des

dispositifs existants ; l’accent mis sur le retour des évaluations en CP

et en 6ème a pu laisser croire que rien n’était fait

jusqu’alors ; le dédoublement des CP, qui doit se poursuivre au CE1, se

fait, nationalement, sur les moyens pris aux dispositifs Plus de maîtres

que de classes. Au bout du compte, l’Ecole et ses personnels se

trouvent bousculés, à nouveau.

– les emplois aidés : la diminution drastique des emplois aidés peut

impacter les écoles lorsque les mairies s’appuient sur ces emplois pour

les missions Atsem et périscolaires.

– les moins de 3 ans : le pourcentage des très jeunes enfants

scolarisés à l’école maternelle publique mayennaise ne cesse de

baisser : 7,96% à la rentrée 2017 contre 11,51 à la rentrée 2012. En

revanche, l’école privée affiche à chaque rentrée des chiffres bien

supérieurs. Il semblerait donc que le service public ne réponde pas aux

besoins départementaux. Le Dasen répond que les chiffres, lorsqu’ils

sont étalés sur l’année, montrent qu’il n’en est rien. Pour autant, cela

n’explique pas la baisse en pourcentage.

– la carte scolaire : le Dasen souhaite garder de la souplesse dans l’élaboration de la carte scolaire 1er

degré et donc se garder la possibilité de fermeture à la rentrée. Pour

l’Unsa Education 53, cette politique génère de l’inquiétude permanente.

Les fermetures énoncées en février puis les ouvertures en septembre dans

les mêmes écoles montrent que la politique à flux tendu n’est pas une

politique satisfaisante dans l’Education.

Pour information, voici un graphique sur l’évolution des effectifs en Mayenne sur les 5 dernières années :

Compte rendu Unsa Education 53

[Ici plus d’informations->http://sections.se-unsa.org/53/spip.php?article162] sur le rôle de ce Conseil départemental.

Le CDEN de novembre est consacré aux bilans des rentrées 1er et 2nd degrés. Y sont rappelés par le Dasen les objectifs ministériels et académiques, les mesures prises tant dans le 1er que dans le 2nd degré. C’est l’occasion d’échanges entre les membres du Conseil sur les choix politiques et éducatifs réalisés.

Voici quelques interventions et commentaires de l’Unsa Education 53 :

– la rentrée 1er et 2nd degrés : l’Unsa

Education estime que la rentrée politique n’a pas été réussie du tout.

Ceci est dû à l’activité du nouveau ministre de l’Education , qui a fait

le contraire de ce qu’il avait annoncé, à savoir ne pas vouloir

bousculer les choses en cours. Les personnels ont cependant eu droit à

une multitude de déclarations et de décisions politiques. Outre le fait

d’exaspérer les personnels d’éducation et d’enseignement, qui aspirent à

la nécessaire sérénité pour travailler, le contenu de ces dernières ne

peut qu’inquiéter l’Unsa Education.

En effet, alors même que le ministre s’affiche comme un adepte de

l’évaluation, les mesures concernant les rythmes scolaires , la réforme

du collège, ont été prises sans aucune vraie évaluation préalable des

dispositifs existants ; l’accent mis sur le retour des évaluations en CP

et en 6ème a pu laisser croire que rien n’était fait

jusqu’alors ; le dédoublement des CP, qui doit se poursuivre au CE1, se

fait, nationalement, sur les moyens pris aux dispositifs Plus de maîtres

que de classes. Au bout du compte, l’Ecole et ses personnels se

trouvent bousculés, à nouveau.

– les emplois aidés : la diminution drastique des emplois aidés peut

impacter les écoles lorsque les mairies s’appuient sur ces emplois pour

les missions Atsem et périscolaires.

– les moins de 3 ans : le pourcentage des très jeunes enfants

scolarisés à l’école maternelle publique mayennaise ne cesse de

baisser : 7,96% à la rentrée 2017 contre 11,51 à la rentrée 2012. En

revanche, l’école privée affiche à chaque rentrée des chiffres bien

supérieurs. Il semblerait donc que le service public ne réponde pas aux

besoins départementaux. Le Dasen répond que les chiffres, lorsqu’ils

sont étalés sur l’année, montrent qu’il n’en est rien. Pour autant, cela

n’explique pas la baisse en pourcentage.

– la carte scolaire : le Dasen souhaite garder de la souplesse dans l’élaboration de la carte scolaire 1er

degré et donc se garder la possibilité de fermeture à la rentrée. Pour

l’Unsa Education 53, cette politique génère de l’inquiétude permanente.

Les fermetures énoncées en février puis les ouvertures en septembre dans

les mêmes écoles montrent que la politique à flux tendu n’est pas une

politique satisfaisante dans l’Education.

Pour information, voici un graphique sur l’évolution des effectifs en Mayenne sur les 5 dernières années :