Mardi 12 avril était convoqué un CDEN qui avait pour ordre du jour essentiellement des questions de financement des établissements privés du 2nd degré et donc relevait de la compétence du Conseil Départemental. Mais de très nombreuses questions diverses avaient été posées à la DSDEN à la fois par les organisations syndicales et par les autres associations présentes.
L’Unsa Éducation souhaitait porter aux débats de cette instance les sujets suivants :
- Contexte politique de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle
- Carte scolaire du 1er degré et suppression de postes de Titulaires Remplaçant de secteur
- Convention “territoire éducatif rural d’Aspe, Baretous, et Haut-Béarn”
- Financement et contrôle des établissements hors contrat
- Scolarisation des réfugiés ukrainiens
- Point sanitaire et situation du remplacement
Tous ces sujets concernaient le 1er degré comme le 2nd degré, et donc directement les services de l’Education Nationale. Or, les représentants de l’Etat étaient tous absents : ni préfet, ni DASEN.
Ce dernier s’était excusé sous couvert du « devoir de réserve en période électorale ». Or cette obligation de réserve des fonctionnaires ne s’applique que pour pour des réunions publiques. Cette excuse n’est pas recevable et montre bien le peu de valeur que le DASEN accorde au dialogue social.
A l’unanimité, les participants ont conclu que cette instance ne pouvait se tenir et une prochaine date devrait être fixée début mai.
L’Unsa Education acte le manque de considération des représentants de l’Etat pour ces instances dans lesquelles nous posons les questions importantes pour les collègues et qui devraient être des lieux d’échanges et de débat.
En cette prériode politique troublée, le CDEN devrait justement permettre à tous les acteurs de l’Education de défendre les enjeux forts que doit porter notre Ecole Publique.