CAEN BESANCON 13 12 2017 compte-rendu syndical


Compte-rendu syndical du CAEN de l’académie de Besançon du 13 décembre 2017

Le CAEN s’est tenu sous la Présidence du recteur et du vice-Président Stéphane GUIGUET

Notre déclaration préalable était volontairement hors sujet. Nous avons profité du CAEN pour dénoncer des attaques personnelles envers un de nos représentants de l’unsa au sein des instances régionales. Nous avions déjà interpellé par courrier la Présidente et n’avons reçu aucune réponse, cette instance devenant la seule instance permettant à la fédération exprimer sa solidarité à notre collègue.

Déclaration de l’Unsa-Education

Notre déclaration sera courte mais solennelle.
Notre syndicalisme est celui de la proposition tout en demeurant ferme sur nos positions. Notre syndicalisme peut déranger mais s’inscrit toujours dans le dialogue social.

Nous avons suivi les difficiles négociations que le Conseil régional a menées avec ses représentants du personnel. Nous avons pu voir que la méthode engagée par les

responsables, élus et membres de l’équipe en responsabilité avait conduit à un blocage allant jusqu’à trois appels à la grève successifs de toutes les organisations syndicales présentes au niveau de la collectivité – du jamaisvu – et un quasi blocage de l’assemblée plénière des élus de la région le 17novembre dernier.
Démonstration parfaite du chaos que peut provoquer la carence de dialogue

social.

La collectivité régionale peut – c’est son droit s’obstiner à rejeter les positions défendues par les organisations syndicales et donc – c’est la conséquence – subir les foudres sociales, médiatiques et politiques que nous avons vues.
Par contre, l’Unsa ne reconnaîtra jamais le droit à des responsables de la collectivité régionale d’avoir un comportement et des paroles visant personnellement des représentants du personnel comme cela a notamment été le cas envers un des membres de l’Unsa au Conseil régional. 
Prendre à partie des représentants du personnel et en même temps négocier avec eux une périlleuse harmonisation des conditions travail dans un contexte national très contraint pour les fonctionnaires ne pouvaient que conduire à l’échec. Nous avons eu échec et mat.
Cette situation doit changer. Il est impératif pour l’éducation nationale de pouvoir

s’appuyer sur un conseil régional opérationnel pour assurer la réussite scolaire de nos enfants/élèves dans la région.
Il faut sortir de cette impasse avec les agents du conseil régional. La bonne route est celle de l’échange respectueux et constructif avec les syndicats. La bonne route est celle du dialogue social retrouvé.

Nous avons appris que la Présidente de région souhaitait revoir profondément le dialogue social ausein de la collectivité régional, c’est pour l’Unsa, une absolue nécessité, nous y serons vigilants.

Réponse du recteur

Concernant les attaques personnelles, le recteur lui-même, a été pris, personnellement, à partie par le maire de Dijon (voir un article dans le journal le bien-public), il dénonce donc ce procédé.

Concernant l’élaboration de ce plan de développement, il se félicite du travail mené avec la région et de l’étroite collaboration entre les services de la région et ceux de l’Education nationale.

Réponse du vice-président de la région.

Depuis le 17 novembre, il y a eu un autre rendez-vous entre la région et les partenaires sociaux. Un compromis avec un certain nombre d’engagements ont été trouvés.
Au niveau des résultats des négociations, le fait que 60% des personnels y gagnent est un résultat qui montre qu’il y a eu des avancées. Pour les personnels des lycées, les encadrants des personnels de cat B seront revalorisés.

Au niveau de la réouverture du dialogue social, Il confirme que la présidente y sera très attentive

Présentation de Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation 2017 2021

Lors du dernier CREFOP, tous les acteurs et participants ont salué ce plan et semblent s’y être retrouvés.

Les ambitions du plan sont les suivantes :
Développer un pilotage régional fort et partagé pour fédérer tous les acteurs.
Garantir la complémentarité et la qualité de l’offre de service sur chaque

territoire.
Donner à chaque usager les moyens de faire des choix éclairés et adopter

une démarche.
Analyser les transformations sociétales (fil rouge du plan).

L’UNSA-Education fait un accueil positif ce plan. Pour nous le travail de partenariat est prépondérant. On a des outils performants de l’Education Nationale à mettre en valeur, notamment avec nos lycées professionnels.
La multi-modalité peut être performante notamment dans les lycées professionnels à faible effectif mais sa mise en place doit-être accompagnée par de la formation.
Les Greta doivent être intégrés dans l’ambition 2 mais là-aussi, il faut les soutenir
.

Pour d’autres organisations, la multi modalité est extrêmement difficile à mettre en place. La qualité de la formation peut être réduite. Elles considèrent également que le plan est ambitieux avec une réelle attente mais sa déclinaison concrète pourra être difficile.
Lors des débats, il a été beaucoup question du secteur de Luxeuil notamment avec les nombreux refus de mises en place de CAP et avec les difficultés concernant le positionnement des stagiaires « Greta ».

Réponse du recteur

Les services attachent une grande importance au secteur de Luxeuil.  Le rectorat et la région ont rencontré les équipes et les élus. C’est un processus de transformation sur ce territoire, il n’y a pas d’intention de destruction ; le recteur a tenu à ce qu’un un lycée expérimental avec un projet en direction de l’enseignement de l’allemand

soit mis en place dans un lycée de Luxeuil ceci dans le but d’augmenter les possibilités de mobilité à l’étranger pour les sortants de formation de la filière bois.

Le fait de regrouper dans des pôles entrainant un sentiment, pour les équipes, de déshabillage est légitime mais il n’y a pas de volonté de destruction des outils de formation quel que soit le territoire concerné.

Pour les campus des métiers, la géographie ne doit pas se limiter au seul axe Le Creusot Belfort. Tous les actuels campus des métiers sont sur cet axe.

Il faut en concevoir ailleurs, c’est le cas du projet actuel de campus des métiers concernant sur le secteur agricole et prévu sur le secteur de Vesoul.

Il faut également travailler sur la mobilité des élèves. On a trop vécu sur la capture des élèves des bassins, cela n’est pas tenable selon le recteur.

La multi-modalité, oui ce n’est pas facile à faire mais c’est indispensable à la vue des engagements pris par la région en termes financiers.

Le fait qu’il y ait une fusion des deux Crous, ceux de Dijon et de Besançon permettra de mieux répondre au « public » étudiants, cela leur offrira de nouveaux services.

Un des principaux problèmes des deux académies est celui de la démographie. Le dialogue de gestion avec le ministère a conduit à la nécessité de rendre des moyens pour la rentrée prochaine et il faut travailler à rendre la région encore plus attractive.

La bonne santé des Greta est une préoccupation du rectorat. Il ne faut pas s’interdire de regrouper les deux Greta (celui du nord Franche-Comté et celui du reste de la Haute- Saône).

Concernant la question des IUT. Les établissements appartiennent aux universités. Il y a une négociation entre les universités et les rectorats pour le nombre de places offertes. Il y a un risque de les laisser seuls décider. Une meilleure liaison est nécessaire pour améliorer l’orientation en BTS. Un travail a été engagé par les inspecteurs avec la réalisation d’un vade mecum adressé aux enseignants des lycées. Il faut également qu’une plus grande proportion de Bac pro réussisse en BTS. Les quotas existent. Un programme de liaison va être mis en place. L’idée est de faire en sorte que les collègues se connaissent mieux (journée d’immersion pour les élèves mais aussi pour les enseignants).

Réponse de la Région :

La volonté de la région est bien de construire une carte des formations dans l’esprit du plan. L’investissement de 10 millions d’euros sur le site Lumière et l’ouverture d’une filière SST montre bien le souhait de conforter le secteur de Luxeuil.

Vote pour avis :

6 pour dont les représentants del’Unsa, du SGEN
6 abstentions dont les représentants des organisations suivantes FO,

FSU, CGT

Labellisation lycée des métiers
  Lycée Jules Ferry de Delle : octroi du label : « lycée des métiers des services aux collectivités, aux entreprises et à la personne »
Cette mesure s’inscrit dans une optique de maintien, de renforcement de l’établissement.

5 pour dont les représentants del’Unsa, du SGEN

– 5 abstentions dont les représentants des organisations suivantes FO, FSU, CGT


Compte-rendu syndical du CAEN de l’académie de Besançon du 13 décembre 2017

Le CAEN s’est tenu sous la Présidence du recteur et du vice-Président Stéphane GUIGUET

Notre déclaration préalable était volontairement hors sujet. Nous avons profité du CAEN pour dénoncer des attaques personnelles envers un de nos représentants de l’unsa au sein des instances régionales. Nous avions déjà interpellé par courrier la Présidente et n’avons reçu aucune réponse, cette instance devenant la seule instance permettant à la fédération exprimer sa solidarité à notre collègue.

Déclaration de l’Unsa-Education

Notre déclaration sera courte mais solennelle.
Notre syndicalisme est celui de la proposition tout en demeurant ferme sur nos positions. Notre syndicalisme peut déranger mais s’inscrit toujours dans le dialogue social.

Nous avons suivi les difficiles négociations que le Conseil régional a menées avec ses représentants du personnel. Nous avons pu voir que la méthode engagée par les

responsables, élus et membres de l’équipe en responsabilité avait conduit à un blocage allant jusqu’à trois appels à la grève successifs de toutes les organisations syndicales présentes au niveau de la collectivité – du jamaisvu – et un quasi blocage de l’assemblée plénière des élus de la région le 17novembre dernier.
Démonstration parfaite du chaos que peut provoquer la carence de dialogue

social.

La collectivité régionale peut – c’est son droit s’obstiner à rejeter les positions défendues par les organisations syndicales et donc – c’est la conséquence – subir les foudres sociales, médiatiques et politiques que nous avons vues.
Par contre, l’Unsa ne reconnaîtra jamais le droit à des responsables de la collectivité régionale d’avoir un comportement et des paroles visant personnellement des représentants du personnel comme cela a notamment été le cas envers un des membres de l’Unsa au Conseil régional. 
Prendre à partie des représentants du personnel et en même temps négocier avec eux une périlleuse harmonisation des conditions travail dans un contexte national très contraint pour les fonctionnaires ne pouvaient que conduire à l’échec. Nous avons eu échec et mat.
Cette situation doit changer. Il est impératif pour l’éducation nationale de pouvoir

s’appuyer sur un conseil régional opérationnel pour assurer la réussite scolaire de nos enfants/élèves dans la région.
Il faut sortir de cette impasse avec les agents du conseil régional. La bonne route est celle de l’échange respectueux et constructif avec les syndicats. La bonne route est celle du dialogue social retrouvé.

Nous avons appris que la Présidente de région souhaitait revoir profondément le dialogue social ausein de la collectivité régional, c’est pour l’Unsa, une absolue nécessité, nous y serons vigilants.

Réponse du recteur

Concernant les attaques personnelles, le recteur lui-même, a été pris, personnellement, à partie par le maire de Dijon (voir un article dans le journal le bien-public), il dénonce donc ce procédé.

Concernant l’élaboration de ce plan de développement, il se félicite du travail mené avec la région et de l’étroite collaboration entre les services de la région et ceux de l’Education nationale.

Réponse du vice-président de la région.

Depuis le 17 novembre, il y a eu un autre rendez-vous entre la région et les partenaires sociaux. Un compromis avec un certain nombre d’engagements ont été trouvés.
Au niveau des résultats des négociations, le fait que 60% des personnels y gagnent est un résultat qui montre qu’il y a eu des avancées. Pour les personnels des lycées, les encadrants des personnels de cat B seront revalorisés.

Au niveau de la réouverture du dialogue social, Il confirme que la présidente y sera très attentive

Présentation de Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation 2017 2021

Lors du dernier CREFOP, tous les acteurs et participants ont salué ce plan et semblent s’y être retrouvés.

Les ambitions du plan sont les suivantes :
Développer un pilotage régional fort et partagé pour fédérer tous les acteurs.
Garantir la complémentarité et la qualité de l’offre de service sur chaque

territoire.
Donner à chaque usager les moyens de faire des choix éclairés et adopter

une démarche.
Analyser les transformations sociétales (fil rouge du plan).

L’UNSA-Education fait un accueil positif ce plan. Pour nous le travail de partenariat est prépondérant. On a des outils performants de l’Education Nationale à mettre en valeur, notamment avec nos lycées professionnels.
La multi-modalité peut être performante notamment dans les lycées professionnels à faible effectif mais sa mise en place doit-être accompagnée par de la formation.
Les Greta doivent être intégrés dans l’ambition 2 mais là-aussi, il faut les soutenir
.

Pour d’autres organisations, la multi modalité est extrêmement difficile à mettre en place. La qualité de la formation peut être réduite. Elles considèrent également que le plan est ambitieux avec une réelle attente mais sa déclinaison concrète pourra être difficile.
Lors des débats, il a été beaucoup question du secteur de Luxeuil notamment avec les nombreux refus de mises en place de CAP et avec les difficultés concernant le positionnement des stagiaires « Greta ».

Réponse du recteur

Les services attachent une grande importance au secteur de Luxeuil.  Le rectorat et la région ont rencontré les équipes et les élus. C’est un processus de transformation sur ce territoire, il n’y a pas d’intention de destruction ; le recteur a tenu à ce qu’un un lycée expérimental avec un projet en direction de l’enseignement de l’allemand

soit mis en place dans un lycée de Luxeuil ceci dans le but d’augmenter les possibilités de mobilité à l’étranger pour les sortants de formation de la filière bois.

Le fait de regrouper dans des pôles entrainant un sentiment, pour les équipes, de déshabillage est légitime mais il n’y a pas de volonté de destruction des outils de formation quel que soit le territoire concerné.

Pour les campus des métiers, la géographie ne doit pas se limiter au seul axe Le Creusot Belfort. Tous les actuels campus des métiers sont sur cet axe.

Il faut en concevoir ailleurs, c’est le cas du projet actuel de campus des métiers concernant sur le secteur agricole et prévu sur le secteur de Vesoul.

Il faut également travailler sur la mobilité des élèves. On a trop vécu sur la capture des élèves des bassins, cela n’est pas tenable selon le recteur.

La multi-modalité, oui ce n’est pas facile à faire mais c’est indispensable à la vue des engagements pris par la région en termes financiers.

Le fait qu’il y ait une fusion des deux Crous, ceux de Dijon et de Besançon permettra de mieux répondre au « public » étudiants, cela leur offrira de nouveaux services.

Un des principaux problèmes des deux académies est celui de la démographie. Le dialogue de gestion avec le ministère a conduit à la nécessité de rendre des moyens pour la rentrée prochaine et il faut travailler à rendre la région encore plus attractive.

La bonne santé des Greta est une préoccupation du rectorat. Il ne faut pas s’interdire de regrouper les deux Greta (celui du nord Franche-Comté et celui du reste de la Haute- Saône).

Concernant la question des IUT. Les établissements appartiennent aux universités. Il y a une négociation entre les universités et les rectorats pour le nombre de places offertes. Il y a un risque de les laisser seuls décider. Une meilleure liaison est nécessaire pour améliorer l’orientation en BTS. Un travail a été engagé par les inspecteurs avec la réalisation d’un vade mecum adressé aux enseignants des lycées. Il faut également qu’une plus grande proportion de Bac pro réussisse en BTS. Les quotas existent. Un programme de liaison va être mis en place. L’idée est de faire en sorte que les collègues se connaissent mieux (journée d’immersion pour les élèves mais aussi pour les enseignants).

Réponse de la Région :

La volonté de la région est bien de construire une carte des formations dans l’esprit du plan. L’investissement de 10 millions d’euros sur le site Lumière et l’ouverture d’une filière SST montre bien le souhait de conforter le secteur de Luxeuil.

Vote pour avis :

6 pour dont les représentants del’Unsa, du SGEN
6 abstentions dont les représentants des organisations suivantes FO,

FSU, CGT

Labellisation lycée des métiers
  Lycée Jules Ferry de Delle : octroi du label : « lycée des métiers des services aux collectivités, aux entreprises et à la personne »
Cette mesure s’inscrit dans une optique de maintien, de renforcement de l’établissement.

5 pour dont les représentants del’Unsa, du SGEN

– 5 abstentions dont les représentants des organisations suivantes FO, FSU, CGT