Académie de Créteil Rentrée 2023: NON à la répartition des postes enseignants proposée par le rectorat

L'UNSA Education de Créteil s'est opposée fermement en CSA Académique à la répartition des postes enseignants 1er et 2nd degré proposée par le rectorat.

L’enveloppe accordée par le ministère à l’académie de Créteil étant insatisfaisante, la répartition de postes enseignants proposée par le rectorat est inacceptable pour la rentrée 2023.

Le rectorat a prévu:
–  dans le 1er degré: aucun postes crée pour le 93 et le 94 et seulement 65 postes crées pour le 77.
dans le 2nd degré: création de seulement 70 ETP dont 60 ETP HP et 10 HSA alors que les effectifs prévus augmentent de 1312 élèves.

Notre employeur ne peut pas se justifier de cette très faible création de postes par la seule baisse démographique et le taux d’encadrement.

Prendre en compte uniquement ces 2 éléments, c’est nier :

  • le manque d’attractivité dans notre académie, ayant pour conséquence: un nombre insuffisant de candidat reçus au concours du CRPE 165 l’année dernière, la contractualisation subies de plus en plus prégnante en particuliers dans le 93, des enseignants contractuels peu formés…
  • le nombre insuffisant d’AESH, infirmiers scolaires, médecins, assistants sociaux… impactant la santé des élèves, la gestion de classe, 
  • le dispositif RASED en panne,
  • le nombre conséquent de personnel en arrêt maladie, congés parental, disponibilité…  non remplacés
  • les conditions de vie dans notre académie ( logements chers, temps de trajet allongés, pollution…).

Fair le choix d’utiliser ces 2 indicateurs (démographie et taux d’encadrement) qui ne prennent manifestement pas en compte la réalité du terrain vise à asseoir une politique éducative modeste contrainte par des enveloppes budgétaires restreintes.

L’UNSA a pour objectif la réussite de TOUS les élèves en mettant en place les moyens (humains, matériels) nécessaires. Il  est évident que notre employeur à l’inverse de ses intentions affichées, poursuit un tout autre objectif: la réussite de certains élèves en dépensant le moins.

Cette politique éducative à bas coup qui supprime les moyens et au mieux ajuste à moyens constant en passant par le redéploiement, pour ne pas dire saupoudrage de poste, dont notre rectorat s’est fait maître, amenuise un peu plus tous les ans les chances de réussite des élèves et détériore profondément et irrémédiablement les conditions de travail, la santé des personnels. Jusqu’où ira-t-on ? STOP à l’hémorragie !

 Lire notre déclaration liminaire au CSA Académique, en cliquant ICI.