#11 mai et annonces de JM Blanquer : les inquiétudes persistent

Le ministre de l’Éducation nationale a donné les premiers éléments de conditions de reprise, hier mardi 21 avril en audience devant les députés de la commission Education de l’Assemblée Nationale. Ces annonces ont provoqué de multiples réactions hostiles. Pour l’UNSA Éducation, tant que le protocole sanitaire n’est pas assuré et robuste, toute annonce soulèvera des questions légitimes et risque d’entraîner de la peur.

Pour une reprise progressive et partielle

L’UNSA Éducation et ses syndicats mesurent le défi sanitaire et logistique que pose le retour des élèves et des personnels dans les écoles et établissements scolaires. Nous réaffirmons donc que la reprise ne pourra qu’être progressive et partielle, avec au préalable, un protocole sanitaire qui assurera la sécurité de toutes celles et ceux qui fréquentent les écoles et les établissements : élèves, personnels, et familles.

De nombreuses questions persistent

Au plus près des collègues, de leurs réalités concrètes de travail en écoles et établissement scolaire, l’UNSA Education et ses syndicats ont fait des propositions au Ministère, en pointant toutes les difficultés à prendre en compte avant d’envisager une reprise partielle et progressive. Dès qu’un scénario est évoqué, il entraîne de la complexité car une école, un établissement, c’est une micro-société, où l’on travaille, où l’on mange, où l’on pratique du sport, où l’on passe du temps de récréation, où l’on peut y dormir, … Autant de situations qui suscitent des difficultés pour garantir les recommandations du conseil scientifique et de l’OMS pour se protéger du covid-19 : distanciation sociale, gestes barrières, protection avec masques. Toute communication partielle et précipitée ne fera qu’éveiller des craintes auprès des personnels. Choisir de faire des annonces auprès des députés rompt la dynamique de co-construction pourtant annoncée aux organisations syndicales. Ce qui n’encourage pas la confiance des personnels, encore moins leur adhésion à une reprise sereine du travail.

Pour  l’UNSA Éducation, le 11 mai ne peut être que le début d’un processus qui mène à une réouverture progressive et partielle des écoles et établissements. Toutes les conditions que nous avons posées le 14 avril en bilatérale auprès du ministre restent valables.

Le ministre de l’Éducation nationale a donné les premiers éléments de conditions de reprise, hier mardi 21 avril en audience devant les députés de la commission Education de l’Assemblée Nationale. Ces annonces ont provoqué de multiples réactions hostiles. Pour l’UNSA Éducation, tant que le protocole sanitaire n’est pas assuré et robuste, toute annonce soulèvera des questions légitimes et risque d’entraîner de la peur.

Pour une reprise progressive et partielle

L’UNSA Éducation et ses syndicats mesurent le défi sanitaire et logistique que pose le retour des élèves et des personnels dans les écoles et établissements scolaires. Nous réaffirmons donc que la reprise ne pourra qu’être progressive et partielle, avec au préalable, un protocole sanitaire qui assurera la sécurité de toutes celles et ceux qui fréquentent les écoles et les établissements : élèves, personnels, et familles.

De nombreuses questions persistent

Au plus près des collègues, de leurs réalités concrètes de travail en écoles et établissement scolaire, l’UNSA Education et ses syndicats ont fait des propositions au Ministère, en pointant toutes les difficultés à prendre en compte avant d’envisager une reprise partielle et progressive. Dès qu’un scénario est évoqué, il entraîne de la complexité car une école, un établissement, c’est une micro-société, où l’on travaille, où l’on mange, où l’on pratique du sport, où l’on passe du temps de récréation, où l’on peut y dormir, … Autant de situations qui suscitent des difficultés pour garantir les recommandations du conseil scientifique et de l’OMS pour se protéger du covid-19 : distanciation sociale, gestes barrières, protection avec masques. Toute communication partielle et précipitée ne fera qu’éveiller des craintes auprès des personnels. Choisir de faire des annonces auprès des députés rompt la dynamique de co-construction pourtant annoncée aux organisations syndicales. Ce qui n’encourage pas la confiance des personnels, encore moins leur adhésion à une reprise sereine du travail.

Pour  l’UNSA Éducation, le 11 mai ne peut être que le début d’un processus qui mène à une réouverture progressive et partielle des écoles et établissements. Toutes les conditions que nous avons posées le 14 avril en bilatérale auprès du ministre restent valables.