Zéro ?

Zéro région pour le FN, c’est très bien. Mais avec 358 élus et 6,8 millions d’électeurs, le mouvement national-populiste du clan Le Pen bat des records et renforce ses positions. Et si pour l’heure, le réflexe républicain le prive de victoire, c’est bien la République elle-même qui doit s’interroger. Car avec un tel socle de voix et désormais d’élus, notre pays flirtera durablement avec le danger d’une prise du pouvoir du FN. Il suffirait que quelques digues cèdent encore, que de nouvelles fractions de la population succombent à la tentation ou que d’autres encore abandonnent le combat pour que cette funeste perspective devienne réalité.


Les partis de l’arc républicain doivent s’interroger pour redonner du souffle et du crédit à notre démocratie et démontrer que les politiques publiques peuvent rimer avec efficacité, et d’abord en direction de ceux qui souffrent le plus des crises. Les acteurs de la démocratie sociale et de la société civile doivent participer à ce sursaut. Le syndicalisme lui-même doit se réinventer. À l’UNSA Éducation, nous y contribuerons.

Notre devoir citoyen a dicté, hier, la ligne du barrage pour éviter le pire, c’était notre honneur que de l’assumer en tant qu’organisation. Notre devoir militant nous dicte aujourd’hui de prendre notre part à ce renouveau de la République. L’envie, la confiance et l’engagement peuvent remplacer le repli, la haine et le désenchantement ; ce ne sera pas simple, certes, mais c’est la seule voie. Empruntons-la, sans hésiter et sans tarder.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation

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Zéro région pour le FN, c’est très bien. Mais avec 358 élus et 6,8 millions d’électeurs, le mouvement national-populiste du clan Le Pen bat des records et renforce ses positions. Et si pour l’heure, le réflexe républicain le prive de victoire, c’est bien la République elle-même qui doit s’interroger. Car avec un tel socle de voix et désormais d’élus, notre pays flirtera durablement avec le danger d’une prise du pouvoir du FN. Il suffirait que quelques digues cèdent encore, que de nouvelles fractions de la population succombent à la tentation ou que d’autres encore abandonnent le combat pour que cette funeste perspective devienne réalité.


Les partis de l’arc républicain doivent s’interroger pour redonner du souffle et du crédit à notre démocratie et démontrer que les politiques publiques peuvent rimer avec efficacité, et d’abord en direction de ceux qui souffrent le plus des crises. Les acteurs de la démocratie sociale et de la société civile doivent participer à ce sursaut. Le syndicalisme lui-même doit se réinventer. À l’UNSA Éducation, nous y contribuerons.

Notre devoir citoyen a dicté, hier, la ligne du barrage pour éviter le pire, c’était notre honneur que de l’assumer en tant qu’organisation. Notre devoir militant nous dicte aujourd’hui de prendre notre part à ce renouveau de la République. L’envie, la confiance et l’engagement peuvent remplacer le repli, la haine et le désenchantement ; ce ne sera pas simple, certes, mais c’est la seule voie. Empruntons-la, sans hésiter et sans tarder.

Laurent Escure
Secrétaire général de l’UNSA Éducation