Winnicott au service de l’Éducation

Donald Woods Winnicott n’était ni enseignant, ni éducateur, mais pédiatre et psychanalyste. Il n’a pas créé d’école ni chercher à proposer une démarche pédagogique. Pourtant ses travaux avec les enfants et les parents –et en particulier les mères- en font une référence pour l’Education nouvelle. C’est ce que met en évidence André Sirota, président des Ceméa dans la revue du mouvement « Vers l’éducation nouvelle » de janvier 2014.


En fait les travaux de Winnicott interrogent de manière permanente la possibilité d’aménager un espace commun possible entre l’autre et soi et travail la question de la tension entre le monde du dehors et celui du dedans. Ainsi il pense les relations humaines comme le franchissement –possible ou impossible- de cet espace potentiel, allant de l’individu au groupe, du dehors à la constitution d’un espace commun d’expérience et de coopération.

Pour aller encore plus loin, vers des dimensions plus éloignées, plus inconnues et donc plus inquiétantes, il convient de construire des espaces culturels ou sociaux intermédiaires qui servent de paliers de progression. Ils permettent de mettre en évidence et de reconnaître à la fois ce qui nous fit semblable et ce qui nous fait différents les uns des autres. Et cette expérience culturelle rend possible la confrontation, la consolidation ou la transformation de nos pensées.

Dans ces espaces d’échanges la cadre n’est pas un obstacle qui empêche mais il est un facilitateur qui rend possible et qui structurant l’aire intermédiaire permet le développement du jeu, de la culture, de l’expérience culturelle.


Une manière d’apprendre à se connaître et connaître l’autre, utile à tout éducateur pour lui-même et dans sa relation aux autres, à ceux avec qui il travaille.

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Donald Woods Winnicott n’était ni enseignant, ni éducateur, mais pédiatre et psychanalyste. Il n’a pas créé d’école ni chercher à proposer une démarche pédagogique. Pourtant ses travaux avec les enfants et les parents –et en particulier les mères- en font une référence pour l’Education nouvelle. C’est ce que met en évidence André Sirota, président des Ceméa dans la revue du mouvement « Vers l’éducation nouvelle » de janvier 2014.


En fait les travaux de Winnicott interrogent de manière permanente la possibilité d’aménager un espace commun possible entre l’autre et soi et travail la question de la tension entre le monde du dehors et celui du dedans. Ainsi il pense les relations humaines comme le franchissement –possible ou impossible- de cet espace potentiel, allant de l’individu au groupe, du dehors à la constitution d’un espace commun d’expérience et de coopération.

Pour aller encore plus loin, vers des dimensions plus éloignées, plus inconnues et donc plus inquiétantes, il convient de construire des espaces culturels ou sociaux intermédiaires qui servent de paliers de progression. Ils permettent de mettre en évidence et de reconnaître à la fois ce qui nous fit semblable et ce qui nous fait différents les uns des autres. Et cette expérience culturelle rend possible la confrontation, la consolidation ou la transformation de nos pensées.

Dans ces espaces d’échanges la cadre n’est pas un obstacle qui empêche mais il est un facilitateur qui rend possible et qui structurant l’aire intermédiaire permet le développement du jeu, de la culture, de l’expérience culturelle.


Une manière d’apprendre à se connaître et connaître l’autre, utile à tout éducateur pour lui-même et dans sa relation aux autres, à ceux avec qui il travaille.