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Visite d’établissements en Turquie : les questions que se posent les collègues

L’UNSA Éducation et ses syndicats mènent régulièrement des visites dans les établissements de l’AEFE, pour aller à la rencontre des collègues enseignant·es, personnels administratifs, personnels de direction et infirmier·es scolaires. Fin mai 2022, nous avons visité les établissements d’Ankara et d’Istanbul pour faire le point sur le quotidien et les aspirations des personnels affectés à l’étranger.

La situation en Turquie est évidemment particulière : inflation forte, problématique de reconnaissance par l’état turc, cherté de la vie notamment. Les effectifs sont stables dans les lycées français d’Ankara et d’Istanbul où des problèmes de bâti scolaire se posent (manque de salle, préfabriqués au lycée Pierre Loti d’Istanbul, notamment). Cette question du bâti scolaire, récurrente à l’étranger, est prise au sérieux par l’UNSA Éducation.

Lors des réunions fixées avec les équipes de direction, d’échanges informels avec les collègues et lors des réunions d’information syndicale animées par l’UNSA Éducation, les collègues nous ont fait remonter de nombreuses situations problématiques sur lesquelles nos représentants travailleront au plus vite dans les instances où ils représentent les personnels (conseil de gestion, commission ressources humaines et CHSCT d’établissement notamment). Ont notamment été évoqués le calcul de l’ISVL, établi au siège de l’AEFE, l’organisation du contrôle continu dans le cadre de la réforme du lycée, l’élaboration des règlements de travail pour les personnels de droit local qui intègrent des durées variables, la baisse des effectifs scolarisés liées à la crise sanitaire, à l’inflation ou encore à la concurrence entre établissements.

Cette dernière problématique nous intéresse plus particulièrement : le travail au sein des établissements de l’AEFE, et notamment des établissements en gestion directe, doit rester attractif alors que la pression des associations de parents d’élèves est parfois forte pour revoir à la baisse la prime de cherté de vie. En effet, les tentatives de débauchage d’établissements francophones va croissant et doivent être prises en compte par l’AEFE.

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