Violences faites aux femmes : des rapports inquiétants, une mobilisation essentielle.

Une femme est tuée tous les 3 jours par son conjoint ou ex-conjoint. Chaque année, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques et sexuelles au sein du couple et 84 000 femmes sont victimes de viol ; dans 45% des cas le conjoint ou l’ex-conjoint est l’auteur.

À quelques jours de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, l’Unsa Éducation rappelle que notre fédération soutient et relaie toutes les initiatives destinées à enrayer cette réalité intolérable.

C’est pourquoi l’Unsa a appelé, ce samedi 24 novembre, avec #NousToutes, à marcher, partout en France, pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes. ( voir notre article )

Car dans tous les contextes et à tous les âges, les femmes sont susceptibles de subir des violences sexistes ou sexuelles et à l’heure du numérique, d’autres formes d’agressions viennent s’ajouter à celles-ci.

Le Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes Hubertine Auclert, vient d’étudier ce phénomène grandissant dans son dernier rapport CYBER-VIOLENCES CONJUGALES- 2018 et propose 7 recommandations afin de mieux repérer, protéger et prévenir ces formes de cyberviolences dans le couple.

Mais, si ces violences se produisent majoritairement au sein de l’espace privé, il faut ajouter qu’une femme sur cinq est victime de harcèlement sexuel au travail *.


Un constat qui est d’autant plus inquiétant que 70% des victimes de ces agissements n’en parlent pas à leur supérieur hiérarchique et que 30% se taisent totalement.

Le ministère a déjà mis en place un site Internet dédié dans le cadre de son plan d’actions pour 2017-2019 : «violence contre les femmes la loi vous protège» qui permet de trouver les informations utiles à l’accompagnement des victimes.

Plus largement, une campagne mondiale se déroule également du 25 novembre au 10 décembre: « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes« .

Pourtant, ce 22 novembre, cinq organisations ont dénoncé l’insuffisance du budget de l’État alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes dans une enquête : OÙ EST L’ARGENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ?

Le HCE fh interpelle les pouvoirs publics sur l’insuffisance du financement et appelle à en finir avec l’impunité des agresseurs dont les condamnations pour violences ont chuté ces dix dernières années.


Il propose en particulier, cinq recommandations à destination des financeurs publics mais également privés, aujourd’hui quasi absents dans ce domaine.
Pour notre fédération, la seule manière de lutter pour l’égalité, le respect des femmes et de lutter contre toutes les violences à leur encontre passe par le biais de l’information et d’une éducation.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation exige et continuera d’exiger une éducation à l’égalité filles-garçons menée dans les établissements scolaires et ce dès le plus jeune âge !

*Enquête de mars 2015 du Défenseur des droits sur le harcèlement sexuel au travail.

 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Une femme est tuée tous les 3 jours par son conjoint ou ex-conjoint. Chaque année, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques et sexuelles au sein du couple et 84 000 femmes sont victimes de viol ; dans 45% des cas le conjoint ou l’ex-conjoint est l’auteur.

À quelques jours de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, l’Unsa Éducation rappelle que notre fédération soutient et relaie toutes les initiatives destinées à enrayer cette réalité intolérable.

C’est pourquoi l’Unsa a appelé, ce samedi 24 novembre, avec #NousToutes, à marcher, partout en France, pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes. ( voir notre article )

Car dans tous les contextes et à tous les âges, les femmes sont susceptibles de subir des violences sexistes ou sexuelles et à l’heure du numérique, d’autres formes d’agressions viennent s’ajouter à celles-ci.

Le Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes Hubertine Auclert, vient d’étudier ce phénomène grandissant dans son dernier rapport CYBER-VIOLENCES CONJUGALES- 2018 et propose 7 recommandations afin de mieux repérer, protéger et prévenir ces formes de cyberviolences dans le couple.

Mais, si ces violences se produisent majoritairement au sein de l’espace privé, il faut ajouter qu’une femme sur cinq est victime de harcèlement sexuel au travail *.


Un constat qui est d’autant plus inquiétant que 70% des victimes de ces agissements n’en parlent pas à leur supérieur hiérarchique et que 30% se taisent totalement.

Le ministère a déjà mis en place un site Internet dédié dans le cadre de son plan d’actions pour 2017-2019 : «violence contre les femmes la loi vous protège» qui permet de trouver les informations utiles à l’accompagnement des victimes.

Plus largement, une campagne mondiale se déroule également du 25 novembre au 10 décembre: « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes« .

Pourtant, ce 22 novembre, cinq organisations ont dénoncé l’insuffisance du budget de l’État alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes dans une enquête : OÙ EST L’ARGENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ?

Le HCE fh interpelle les pouvoirs publics sur l’insuffisance du financement et appelle à en finir avec l’impunité des agresseurs dont les condamnations pour violences ont chuté ces dix dernières années.


Il propose en particulier, cinq recommandations à destination des financeurs publics mais également privés, aujourd’hui quasi absents dans ce domaine.
Pour notre fédération, la seule manière de lutter pour l’égalité, le respect des femmes et de lutter contre toutes les violences à leur encontre passe par le biais de l’information et d’une éducation.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation exige et continuera d’exiger une éducation à l’égalité filles-garçons menée dans les établissements scolaires et ce dès le plus jeune âge !

*Enquête de mars 2015 du Défenseur des droits sur le harcèlement sexuel au travail.