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« En France, les chiffres des violences faites aux femmes depuis le début de l’année n’ont jamais été aussi élevés ».

Cette phrase que l’UNSA Éducation écrivait dans un article d’octobre 2018 est toujours d’actualité. (Plan de lutte contre les violences conjugales : marquer les esprits et ensuite ?)

Aujourd’hui, un décompte macabre porte à 101 le nombre de féminicides : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit ce terme comme un « meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes ».

Pourtant, alors que la protection des femmes a été déclarée « Grande cause nationale » en 2019 par le Président de la République, les violences faites aux femmes ne cessent d’augmenter.

Elles s’appelaient Céline, Sarah, Maguy, Clothilde, Eliane, Euphémie… Quelle était leur histoire ? Qu’est-ce qui a été fait pour ces femmes afin d’éviter leur mort violente ?

Les chiffres du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes sont sans appel et rappellent les faits :

-Pour la moitié des femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, les violences antérieures commises contre elles par l’auteur du meurtre étaient connues, soit par les forces de l’ordre, soit par leur entourage.1

-En 2017, 12 380 cas de menaces de mort commis par le partenaire ont été enregistrés par les forces de sécurité. Dans 90% des cas, la victime était une femme.

-16 829 hommes et 730 femmes ont été condamné.e.s pour violences entre partenaires.2

-99% des personnes condamnées pour violences sexuelles sont des hommes.

-Aux 149 féminicides de 2018, s’ajoutent 21 enfants tués dans le cadre de ces morts violentes au sein du couple.

Pourquoi cette situation ne s’améliore-t-elle pas ?

Depuis plusieurs années, des associations ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la baisse ou la suppression de subventions qui interviennent parallèlement. Le budget pour la lutte contre les violences faites aux femmes ne représente en effet que 0.007% du budget total de l’État, ce qui est insuffisant.

Ce 03.09.2019, le gouvernement a décidé d’organiser à Matignon un « Grenelle des violences conjugales » qui fait écho au numéro d’écoute 3919, créé en 1992, mis en place pour les victimes de violences qu’elles soient conjugales, sexuelles ou professionnelles et leur entourage. Ce Grenelle réunira les ministres concerné.e.s, les acteurs et actrices de terrain, les services publics, les associations et familles de victimes, afin de réfléchir à des mesures concrètes et efficaces le plus rapidement possible.

Si l’UNSA Éducation, accueille favorablement ce Grenelle des violences conjugales, elle le répète : le gouvernement doit se donner les moyens financiers de ses ambitions !
Car, on le sait, la lutte contre les violences faites aux femmes ne peut faire l’objet d’économies.
D’autant que ne l’oublions pas, 4 millions d’enfants sont également concernés par les violences conjugales physiques, sexuelles, verbales et psychologiques en France. Voir notre article : Agir vite pour protéger aussi les enfants !

1-La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, n°13, Novembre 2018

2-Ministère de la Justice, SG/SEM/SDSE/RGC, exploitation DACS/PEJC, in La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, n°13, Novembre 2018.

Le 39 19 #GrenelleViolencesConjugales
Cartographie des dispositifs franciliens d’accompagnement des femmes victimes de violences est consultable en ligne

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