Vincent Peillon rencontre les fédérations de l’Éducation

Vincent Peillon a réuni les organisations syndicales qui avaient suivi la refondation de l'École pour faire un point et présenter les chantiers qu'il compte ouvrir ou clore l'année prochaine.

Le ministre a rencontré les fédérations représentatives le 16 juillet 2013*.

Outre les groupes de travail prévu et le comité de suivi sur l’action prioritaire, il faut noter l’association des personnels (notamment sur les programmes) et l’idée de deux réunions transversales par an pour un examen « en cohérence ».

Présentation initiale du ministre

Le ministre a présenté les thèmes pour l’année prochaine avec les éléments suivants :

1. mise en place d’un comité de suivi sur le dispositif « plus de classes que de maîtres » en primaire ;

2. mise en place progressive du conseil école-collège en 2013-2014 ;

3. chantiers à ouvrir :

– éducation prioritaire (avec diagnostic associant les acteurs de terrain puis des assises académiques à l’automne) ;

– rénovation du collège (commencement des travaux à l’automne 2013 sur la mise en place des nouveaux cycles, des nouveaux programmes et de la nouvelle organisation pédagogique) ;

– lycée : bilan et diagnostic (concerne les trois voies) en 2013-2014.

Sur les métiers et les parcours professionnels de personnels, le document ministériel évoque « la mise en cohérence des missions et des parcours professionnels par rapport aux enjeux pédagogiques ».

Treize groupes de travail avec les représentants des personnels seront mis en place. Ils se réuniront de septembre 2013 à février 2014 :

– directeurs d’école,
– Rased,

– formateurs du premier et du second degrés,
– conseillers pédagogiques,
– professeurs des écoles,

– enseignants du second degré,
– CPE,
– chefs de travaux,
– personnels de direction,
– personnels d’inspection,
– personnels administratifs,
– personnels médico-sociaux,
– personnels contractuels.

Il est précisé que:

«Les groupes de travail aborderont les missions de différentes catégories de personnel de façon à intégrer les réformes pédagogiques et éducatives. Selon les groupes de travail, au-delà des missions, seront abordées les thématiques des parcours professionnels et de la formation. Le groupe de travail sur les personnels contractuels est un groupe spécifique répondant à un des engagements du protocole sur les mesures catégorielles du 30 mai 2013.»

Sur les programmes, il a précisé qu’au-delà de groupes de travail avec les organisations syndicales, les personnels de terrain seraient associés au dispositif.

Au-delà des groupes de travail et du comité de suivi annoncé sur l’Éducation prioritaire, Vincent Peillon estime nécessaire deux réunions par an pour faire un point global (cohérence de l’ensemble des chantiers).

Expression de l’UNSA Éducation

L’UNSA Éducation a apprécié la proposition de méthode fondée sur le dialogue avec les organisations syndicales, mais aussi l’association des personnels, condition nécessaire à la réussite d’une réforme nécessairement engagée dans la durée.

L’UNSA Éducation, pour laquelle c’est une orientation historique, n’oppose pas intérêt des personnels et système éducatif. Elle a évoqué l’oubli de la problématique « administratifs ».

Le ministre a évoqué la difficulté, parfois, à faire appliquer dans leur esprit ses instructions. Sur la question « ministère et pilotage local », l’UNSA Éducation rappelle qu’il n’y a qu’un ministre de l’Éducation nationale et non trente.

Sur le système éducatif, l’UNSA Éducation a précisé que, s’agissant de la réforme du lycée, il faut la penser dans la perspective de la continuité bac -3/+3. Le lycée n’est plus « sa seule fin ».

Sur les ESPÉ, le chantier est  plus compliqué qu’il y a un an, en raison notamment de la percussion avec loi ESR (notamment la création des communautés d’universités et d’établissements). C’est au ministère employeur qu’il revient de définir le profil professionnel des futurs professeurs qu’il est appelé à recruter.

L’UNSA Éducation a également évoqué la mécanique des affectations qui déstabilise le système. Elle doit être reprise.

Se pose aussi la question du passage d’un système inclusif (socle) à la diversification des formations. Tous les mécanismes du non-dit social jouent. Il faut trouver le moyen de distinguer validation du socle et orientation.

Enfin, l’UNSA Éducation a souligné les obstacles : difficultés budgétaires, problèmes de pouvoir d’achat. Les collègues ont des attentes fortes. Les résultats des discussions doivent être vécus comme des progrès et non des régressions. Nous serons particulièrement attentifs sur la question des missions.

* SUD Éducation était la seule fédération absente.

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Le ministre a rencontré les fédérations représentatives le 16 juillet 2013*.

Outre les groupes de travail prévu et le comité de suivi sur l’action prioritaire, il faut noter l’association des personnels (notamment sur les programmes) et l’idée de deux réunions transversales par an pour un examen « en cohérence ».

Présentation initiale du ministre

Le ministre a présenté les thèmes pour l’année prochaine avec les éléments suivants :

1. mise en place d’un comité de suivi sur le dispositif « plus de classes que de maîtres » en primaire ;

2. mise en place progressive du conseil école-collège en 2013-2014 ;

3. chantiers à ouvrir :

– éducation prioritaire (avec diagnostic associant les acteurs de terrain puis des assises académiques à l’automne) ;

– rénovation du collège (commencement des travaux à l’automne 2013 sur la mise en place des nouveaux cycles, des nouveaux programmes et de la nouvelle organisation pédagogique) ;

– lycée : bilan et diagnostic (concerne les trois voies) en 2013-2014.

Sur les métiers et les parcours professionnels de personnels, le document ministériel évoque « la mise en cohérence des missions et des parcours professionnels par rapport aux enjeux pédagogiques ».

Treize groupes de travail avec les représentants des personnels seront mis en place. Ils se réuniront de septembre 2013 à février 2014 :

– directeurs d’école,
– Rased,

– formateurs du premier et du second degrés,
– conseillers pédagogiques,
– professeurs des écoles,

– enseignants du second degré,
– CPE,
– chefs de travaux,
– personnels de direction,
– personnels d’inspection,
– personnels administratifs,
– personnels médico-sociaux,
– personnels contractuels.

Il est précisé que:

«Les groupes de travail aborderont les missions de différentes catégories de personnel de façon à intégrer les réformes pédagogiques et éducatives. Selon les groupes de travail, au-delà des missions, seront abordées les thématiques des parcours professionnels et de la formation. Le groupe de travail sur les personnels contractuels est un groupe spécifique répondant à un des engagements du protocole sur les mesures catégorielles du 30 mai 2013.»

Sur les programmes, il a précisé qu’au-delà de groupes de travail avec les organisations syndicales, les personnels de terrain seraient associés au dispositif.

Au-delà des groupes de travail et du comité de suivi annoncé sur l’Éducation prioritaire, Vincent Peillon estime nécessaire deux réunions par an pour faire un point global (cohérence de l’ensemble des chantiers).

Expression de l’UNSA Éducation

L’UNSA Éducation a apprécié la proposition de méthode fondée sur le dialogue avec les organisations syndicales, mais aussi l’association des personnels, condition nécessaire à la réussite d’une réforme nécessairement engagée dans la durée.

L’UNSA Éducation, pour laquelle c’est une orientation historique, n’oppose pas intérêt des personnels et système éducatif. Elle a évoqué l’oubli de la problématique « administratifs ».

Le ministre a évoqué la difficulté, parfois, à faire appliquer dans leur esprit ses instructions. Sur la question « ministère et pilotage local », l’UNSA Éducation rappelle qu’il n’y a qu’un ministre de l’Éducation nationale et non trente.

Sur le système éducatif, l’UNSA Éducation a précisé que, s’agissant de la réforme du lycée, il faut la penser dans la perspective de la continuité bac -3/+3. Le lycée n’est plus « sa seule fin ».

Sur les ESPÉ, le chantier est  plus compliqué qu’il y a un an, en raison notamment de la percussion avec loi ESR (notamment la création des communautés d’universités et d’établissements). C’est au ministère employeur qu’il revient de définir le profil professionnel des futurs professeurs qu’il est appelé à recruter.

L’UNSA Éducation a également évoqué la mécanique des affectations qui déstabilise le système. Elle doit être reprise.

Se pose aussi la question du passage d’un système inclusif (socle) à la diversification des formations. Tous les mécanismes du non-dit social jouent. Il faut trouver le moyen de distinguer validation du socle et orientation.

Enfin, l’UNSA Éducation a souligné les obstacles : difficultés budgétaires, problèmes de pouvoir d’achat. Les collègues ont des attentes fortes. Les résultats des discussions doivent être vécus comme des progrès et non des régressions. Nous serons particulièrement attentifs sur la question des missions.

* SUD Éducation était la seule fédération absente.