Dans un communiqué de presse publié le 29 avril 2014, l’UNSA interprofessionnelle rappelle notamment que «son désaccord reste entier» sur le blocage du point d’indice et appelle à la mobilisation pour réussir l’action du 15 mai prochain.

Communiqué de presse UNSA (interpro)
du 29 avril 2014

L’UNSA a pris connais­sance du pro­gramme de sta­bi­lité 2015-2017 que le gou­ver­ne­ment a décidé de sou­met­tre au par­le­ment.

Lors de son audience auprès du Premier minis­tre, l’UNSA avait plaidé en faveur d’un réé­qui­li­brage social des mesu­res d’économies envi­sa­gées. Elle cons­tate que l’exemp­tion du gel de reva­lo­ri­sa­tion pour les retrai­tes allant jusqu’à 1200 €, soit près d’un retraité sur deux, ainsi que le main­tien du calen­drier d’appli­ca­tion du plan pau­vreté vont dans le sens de ce qu’elle avait réclamé.

Pour autant, le désac­cord reste entier concer­nant la Fonction publi­que et le main­tien du blo­cage du point d’indice. La « clause de revoyure »annuelle évoquée par le Premier minis­tre ne sau­rait satis­faire l’UNSA. Comme tous les sala­riés, les agents publics ont droit à une négo­cia­tion sala­riale annuelle et non à une éventuelle revoyure annuelle du gel de leur rému­né­ra­tion. Avec l’UNSA Fonction publi­que, l’UNSA appelle donc à la mobi­li­sa­tion pour réus­sir la jour­née natio­nale d’action Fonction publi­que du 15 mai pro­chain.

Face à la situa­tion économique et sociale très grave que tra­verse notre pays, l’UNSA rap­pelle que l’urgence est désor­mais à la mise en œuvre négo­ciée des mesu­res concrè­tes du pacte de res­pon­sa­bi­lité. Dans les bran­ches, dans les entre­pri­ses comme dans les régions, la bataille pour l’emploi est la prio­rité abso­lue : tous les acteurs sont placés devant leurs res­pon­sa­bi­li­tés, à com­men­cer par le patro­nat dont le com­por­te­ment sera déci­sif.

Paris le 29 avril 2014
Luc Bérille
Secrétaire général de L’UNSA


Voir aussi :

¤ le communiqué sur le site de l’UNSA (interpro) ;
¤ le site de l’UNSA Fonction publique.