Université : l’intersyndicale de Guadeloupe veut se faire entendre
Particulièrement inquiète suite aux dernières annonces ministérielles, et face au contenu du projet de décret qui crée l’université de la Guyane, l’intersyndicale universitaire de Guadeloupe exige l’ouverture de négociations.
« Si nous n’obtenons pas de réponse, nous prendrons nos responsabilités pour provoquer une concertation » , assure Eddy Ségur, secrétaire général de la FSU Guadeloupe. En un mot, l’intersyndicale universitaire de Guadeloupe (FSU, SPEG-Sup, Unsa Éducation et A&I Unsa) menace de faire grève si les autorités, ministères, préfecture, rectorat et présidente de Région ne répondent pas favorablement à leur demande. À savoir : l’ouverture de négociations sur l’ensemble des questions relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche en Guadeloupe.
Fin 2013, le pôle Guyane, après plusieurs semaines de grève, a choisi de prendre son envol en devenant une université autonome, détachée des Antilles. Une situation qui a, évidemment, déstabilisé l’ensemble de l’UAG. Depuis, la question se pose pour le devenir des deux autres pôles, Guadeloupe et Martinique : vont-ils opter pour une union, créant ainsi une université des Antilles ? Ou au contraire, prendre l’exemple de la Guyane en devenant des universités de plein exercice avec plus ou moins de collaboration ?
Problème : alors que des ateliers de réflexion sur la question sont en cours sur le pôle Guadeloupe entre le personnel et les étudiants, il semblerait bien que le ministère ait déjà fait son choix. […]
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