Une juste exigence : une reconnaissance élargie du Covid-19 comme maladie professionnelle

Depuis le début de la crise sanitaire qui mobilise de très nombreux agents des trois versants de la fonction publique, l’UNSA Fonction Publique revendique auprès du gouvernement la reconnaissance de l’infection par le Covid-19 comme maladie professionnelle. Il est en effet indéniable que sont surexposés tous les agents publics au contact de la population ou dont la poursuite des missions est prévue par les plans de continuité d’activité.

Depuis le début de la crise sanitaire qui mobilise de très nombreux agents des trois versants de la fonction publique, l’UNSA Fonction Publique revendique auprès du gouvernement la reconnaissance de l’infection par le Covid-19 comme maladie professionnelle. Il est en effet indéniable que sont surexposés tous les agents publics au contact de la population ou dont la poursuite des missions est prévue par les plans de continuité d’activité.

L’UNSA Fonction Publique prend acte de l’annonce du minis­tre de la Santé, Olivier Véran, le 21 avril devant l’Assemblée Nationale. Pour tous les soi­gnants, le coro­na­vi­rus sera auto­ma­ti­que­ment reconnu comme mala­die pro­fes­sion­nelle. Ainsi, quel que soit le lieu où les soi­gnants exer­cent, ils n’auront pas à démon­trer qu’ils ont été conta­mi­nés sur leur lieu de tra­vail. Cette reconnais­sance est jus­ti­fiée.

Cependant, l’exclu­sion à ce stade des autres caté­go­ries d’agents publics soumis à ce risque pro­fes­sion­nel ne peut satis­faire la reven­di­ca­tion portée par l’UNSA Fonction Publique. Elle demande donc tou­jours que le dis­po­si­tif de mala­die pro­fes­sion­nelle soit étendu à tous les agents enga­gés sur le ter­rain, dans les hôpi­taux, auprès des fran­çais dans le cadre de leur mis­sion. Ainsi, il parait normal qu’un ensei­gnant accueillant des élèves, qu’un poli­cier pro­cé­dant à un contrôle, qu’un hos­pi­ta­lier exer­çant à l’hôpi­tal puisse béné­fi­cier des dis­po­si­tifs liés aux mala­dies pro­fes­sion­nel­les dans la fonc­tion publi­que.

L’aca­dé­mie de méde­cine a d’ailleurs estimé que cette reconnais­sance comme « infec­tion impu­ta­ble au ser­vice pour les agents de l’État et des col­lec­ti­vi­tés » était néces­saire.

Rappelons notam­ment le manque criant d’équipements de pro­tec­tion pour­tant abso­lu­ment indis­pen­sa­bles.

L’UNSA Fonction Publique sou­li­gne par ailleurs qu’il n’existe pas de sys­tème de pré­voyance pour les agents publics.

Elle appelle d’ores et déjà tous les agents publics conta­mi­nés à conser­ver tous les éléments qui pour­ront démon­trer leur conta­mi­na­tion durant leur mis­sion.

L’UNSA Fonction publi­que exhorte le gou­ver­ne­ment à revoir sa posi­tion et à reconnaî­tre plus lar­ge­ment le Covid-19 comme mala­die pro­fes­sion­nelle.

Le 22 avril 2020
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

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Depuis le début de la crise sanitaire qui mobilise de très nombreux agents des trois versants de la fonction publique, l’UNSA Fonction Publique revendique auprès du gouvernement la reconnaissance de l’infection par le Covid-19 comme maladie professionnelle. Il est en effet indéniable que sont surexposés tous les agents publics au contact de la population ou dont la poursuite des missions est prévue par les plans de continuité d’activité.

L’UNSA Fonction Publique prend acte de l’annonce du minis­tre de la Santé, Olivier Véran, le 21 avril devant l’Assemblée Nationale. Pour tous les soi­gnants, le coro­na­vi­rus sera auto­ma­ti­que­ment reconnu comme mala­die pro­fes­sion­nelle. Ainsi, quel que soit le lieu où les soi­gnants exer­cent, ils n’auront pas à démon­trer qu’ils ont été conta­mi­nés sur leur lieu de tra­vail. Cette reconnais­sance est jus­ti­fiée.

Cependant, l’exclu­sion à ce stade des autres caté­go­ries d’agents publics soumis à ce risque pro­fes­sion­nel ne peut satis­faire la reven­di­ca­tion portée par l’UNSA Fonction Publique. Elle demande donc tou­jours que le dis­po­si­tif de mala­die pro­fes­sion­nelle soit étendu à tous les agents enga­gés sur le ter­rain, dans les hôpi­taux, auprès des fran­çais dans le cadre de leur mis­sion. Ainsi, il parait normal qu’un ensei­gnant accueillant des élèves, qu’un poli­cier pro­cé­dant à un contrôle, qu’un hos­pi­ta­lier exer­çant à l’hôpi­tal puisse béné­fi­cier des dis­po­si­tifs liés aux mala­dies pro­fes­sion­nel­les dans la fonc­tion publi­que.

L’aca­dé­mie de méde­cine a d’ailleurs estimé que cette reconnais­sance comme « infec­tion impu­ta­ble au ser­vice pour les agents de l’État et des col­lec­ti­vi­tés » était néces­saire.

Rappelons notam­ment le manque criant d’équipements de pro­tec­tion pour­tant abso­lu­ment indis­pen­sa­bles.

L’UNSA Fonction Publique sou­li­gne par ailleurs qu’il n’existe pas de sys­tème de pré­voyance pour les agents publics.

Elle appelle d’ores et déjà tous les agents publics conta­mi­nés à conser­ver tous les éléments qui pour­ront démon­trer leur conta­mi­na­tion durant leur mis­sion.

L’UNSA Fonction publi­que exhorte le gou­ver­ne­ment à revoir sa posi­tion et à reconnaî­tre plus lar­ge­ment le Covid-19 comme mala­die pro­fes­sion­nelle.

Le 22 avril 2020
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique