Une indispensable Éducation à l’Économie

Chacun le sait, l’Éducation a un coût. « Si vous trouvez que l’Éducation coûte cher, essayez l’ignorance » rétorquait Abraham Lincoln à ses détracteurs. Loin de nous donc l’idée de revendiquer une éducation à l’économie, c’est-à-dire au rabais… bien au contraire !

Chacun le sait, l’Éducation a un coût. « Si vous trouvez que l’Éducation coûte cher, essayez l’ignorance » rétorquait Abraham Lincoln à ses détracteurs. Loin de nous donc l’idée de revendiquer une éducation à l’économie, c’est-à-dire au rabais… bien au contraire !
Il ne s’agit pas ici d’économies (petites ou grandes), mais d’Économie, d’une Éducation à l’Économie.

Plusieurs fois par jour, les médias nous informent du cours de la bourse, du fameux CAC 40, de ses hausses ou de ses baisses mêmes les plus infimes. Comme des proches au chevet d’un parent malade à qui l’on donnerait de façon régulière les variations de température ou de tension, nous sentons bien que cela doit avoir une quelconque importance. Mais combien d’entre nous comprennent réellement ce que ces données nous disent de l’état de santé de notre économie. D’ailleurs ces successions de chiffres indiquent-elles vraiment quelque chose ? Et si oui, quoi ?

Il n’est certes pas indispensable de devenir tous des prix Nobel d’économie afin de pouvoir continuer à regarder notre journal télévisé préféré. Mais un minimum de connaissances aiderait à la compréhension. Et celle-ci demeure nécessaire à qui veut pouvoir faire des choix.
Sans cela, nous risquons d’être des aveugles guidés par d’autres aveugles sur un chemin semé d’embûches ou ne menant nulle part.

L’économie s’impose en effet aujourd’hui au politique de manière univoque : hors du libéralisme point de salut ! L’économie est celle du marché ou n’est pas… Cela ne semble pas discutable.
Encore faudrait-il être en capacité de le discuter, c’est-à-dire de posséder suffisamment d’expertise dans ce domaine pour pouvoir remettre en cause les dogmes ou tout au moins les interroger.

Car d’autres approches sont possibles. « L’anti manuel d’économie » de Bernard Maris ou les ouvrages des économistes atterrés en témoignent.

La question est donc d’accéder à cette diversité.

Une seule recette : une Éducation à l’Économie !

Celle-ci peut commencer très tôt. En classe, en centre de loisir, la mise en œuvre d’une gestion coopérative (telle que la promeut et l’accompagne par exemple l’OCCE) permet aux enfants de comprendre les différentes approches et de faire des choix.

Bien que plus complexe, le passage ensuite d’une micro-économie vécue à la macro-économie peut se mettre en place progressivement, y compris de manière ludique : de nombreux jeux de société et aujourd’hui de jeux numériques sont construits sur ces logiques, à commencer par le Monopoly conçut à l’origine pour faire comprendre les dangers du libéralisme et des monopoles !!!

Les partisans de l’École de la République et de l’éducation populaire –les mêmes en grande partie- se sont battus pour permettre, à partir du milieu du XIXème siècle, à tous les citoyens de savoir lire, écrire et compter afin de pouvoir élaborer librement leur opinion et choisir en toute conscience l’avenir de la société qu’ils voulaient construire.

Les mêmes enjeux se reposent actuellement et interrogent nos institutions éducatives, scolaires et hors scolaires. Mais les illettrismes aussi ont évolués. Parmi ceux d’aujourd’hui notre incapacité à comprendre l’économie se trouve en bonne place et nous interdit d’exercer pleinement notre citoyenneté.

Or une éducation du citoyen ne peut faire l’économie d’une Éducation à l’Économie.

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Chacun le sait, l’Éducation a un coût. « Si vous trouvez que l’Éducation coûte cher, essayez l’ignorance » rétorquait Abraham Lincoln à ses détracteurs. Loin de nous donc l’idée de revendiquer une éducation à l’économie, c’est-à-dire au rabais… bien au contraire !
Il ne s’agit pas ici d’économies (petites ou grandes), mais d’Économie, d’une Éducation à l’Économie.

Plusieurs fois par jour, les médias nous informent du cours de la bourse, du fameux CAC 40, de ses hausses ou de ses baisses mêmes les plus infimes. Comme des proches au chevet d’un parent malade à qui l’on donnerait de façon régulière les variations de température ou de tension, nous sentons bien que cela doit avoir une quelconque importance. Mais combien d’entre nous comprennent réellement ce que ces données nous disent de l’état de santé de notre économie. D’ailleurs ces successions de chiffres indiquent-elles vraiment quelque chose ? Et si oui, quoi ?

Il n’est certes pas indispensable de devenir tous des prix Nobel d’économie afin de pouvoir continuer à regarder notre journal télévisé préféré. Mais un minimum de connaissances aiderait à la compréhension. Et celle-ci demeure nécessaire à qui veut pouvoir faire des choix.
Sans cela, nous risquons d’être des aveugles guidés par d’autres aveugles sur un chemin semé d’embûches ou ne menant nulle part.

L’économie s’impose en effet aujourd’hui au politique de manière univoque : hors du libéralisme point de salut ! L’économie est celle du marché ou n’est pas… Cela ne semble pas discutable.
Encore faudrait-il être en capacité de le discuter, c’est-à-dire de posséder suffisamment d’expertise dans ce domaine pour pouvoir remettre en cause les dogmes ou tout au moins les interroger.

Car d’autres approches sont possibles. « L’anti manuel d’économie » de Bernard Maris ou les ouvrages des économistes atterrés en témoignent.

La question est donc d’accéder à cette diversité.

Une seule recette : une Éducation à l’Économie !

Celle-ci peut commencer très tôt. En classe, en centre de loisir, la mise en œuvre d’une gestion coopérative (telle que la promeut et l’accompagne par exemple l’OCCE) permet aux enfants de comprendre les différentes approches et de faire des choix.

Bien que plus complexe, le passage ensuite d’une micro-économie vécue à la macro-économie peut se mettre en place progressivement, y compris de manière ludique : de nombreux jeux de société et aujourd’hui de jeux numériques sont construits sur ces logiques, à commencer par le Monopoly conçut à l’origine pour faire comprendre les dangers du libéralisme et des monopoles !!!

Les partisans de l’École de la République et de l’éducation populaire –les mêmes en grande partie- se sont battus pour permettre, à partir du milieu du XIXème siècle, à tous les citoyens de savoir lire, écrire et compter afin de pouvoir élaborer librement leur opinion et choisir en toute conscience l’avenir de la société qu’ils voulaient construire.

Les mêmes enjeux se reposent actuellement et interrogent nos institutions éducatives, scolaires et hors scolaires. Mais les illettrismes aussi ont évolués. Parmi ceux d’aujourd’hui notre incapacité à comprendre l’économie se trouve en bonne place et nous interdit d’exercer pleinement notre citoyenneté.

Or une éducation du citoyen ne peut faire l’économie d’une Éducation à l’Économie.