Une exposition pour redécouvrir Georges de La Tour

Tout est mystère chez Georges de La Tour : sa vie dont il ne reste que des traces dans quelques inventaires et son œuvre, composée d’une quarantaine de tableaux, pour la plupart, non signés, sans titres, perdus, oubliés, retrouvés, attribués à des peintres différents…

Cette exposition « Saint Jérôme et Georges de La Tour » marque le 10e anniversaire du musée Georges de La Tour. Avec le dernier chef d’oeuvre redécouvert, Saint Jérôme lisant, du Musée du Prado, elle rassemble toutes les compositions de La Tour autour de Saint-Jérôme.

Georges de La Tour est né à Vic-sur-Seille, en Lorraine, en 1593. Il est souvent qualifié de «caravagesque tardif» car il va travailler ses « nocturnes » à une époque où Le Caravage est passé de mode. En effet, on trouve chez lui les traits caractéristiques du caravagisme : le luminisme, le choix des personnages populaires, réalistes, infirmes, édentés, souffrants, les scènes de cabaret ou de jeu, les cadrages à mi-corps et l’absence d’auréoles.

En 1617, il entre dans la noblesse locale grâce á son mariage et s’installe à Lunéville où il travaille pour le Duc de Lorraine. Sa production et ses commandes sont nombreuses et il jouit d’une grande réputation. Après 1630, la Lorraine est ravagée par la guerre de Trente ans. Lunéville est pillée, incendiée, ravagée par la peste à plusieurs reprises. Une grande partie des tableaux de Georges de La Tour ont disparu dès cette époque. Le peintre meurt en 1652 à Lunéville, au cours d’une épidémie.

A sa mort, son œuvre tomba dans l’oubli. Elle est reconstituée peu à peu, depuis 1915, et aujourd’hui, Georges de La Tour est considéré comme un des peintres les plus importants du XVIIe siècle.

« Saint Jérôme et Georges de La Tour », Exposition au Musée départemental Georges de La Tour, jusqu’au 20 décembre 2013.
Toutes les informations ici.

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Tout est mystère chez Georges de La Tour : sa vie dont il ne reste que des traces dans quelques inventaires et son œuvre, composée d’une quarantaine de tableaux, pour la plupart, non signés, sans titres, perdus, oubliés, retrouvés, attribués à des peintres différents…

Cette exposition « Saint Jérôme et Georges de La Tour » marque le 10e anniversaire du musée Georges de La Tour. Avec le dernier chef d’oeuvre redécouvert, Saint Jérôme lisant, du Musée du Prado, elle rassemble toutes les compositions de La Tour autour de Saint-Jérôme.

Georges de La Tour est né à Vic-sur-Seille, en Lorraine, en 1593. Il est souvent qualifié de «caravagesque tardif» car il va travailler ses « nocturnes » à une époque où Le Caravage est passé de mode. En effet, on trouve chez lui les traits caractéristiques du caravagisme : le luminisme, le choix des personnages populaires, réalistes, infirmes, édentés, souffrants, les scènes de cabaret ou de jeu, les cadrages à mi-corps et l’absence d’auréoles.

En 1617, il entre dans la noblesse locale grâce á son mariage et s’installe à Lunéville où il travaille pour le Duc de Lorraine. Sa production et ses commandes sont nombreuses et il jouit d’une grande réputation. Après 1630, la Lorraine est ravagée par la guerre de Trente ans. Lunéville est pillée, incendiée, ravagée par la peste à plusieurs reprises. Une grande partie des tableaux de Georges de La Tour ont disparu dès cette époque. Le peintre meurt en 1652 à Lunéville, au cours d’une épidémie.

A sa mort, son œuvre tomba dans l’oubli. Elle est reconstituée peu à peu, depuis 1915, et aujourd’hui, Georges de La Tour est considéré comme un des peintres les plus importants du XVIIe siècle.

« Saint Jérôme et Georges de La Tour », Exposition au Musée départemental Georges de La Tour, jusqu’au 20 décembre 2013.
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