Une Éducation au bien-être

En France, le mot santé nous évoque systématiquement l’idée de soins. La bonne santé est l’absence de maladies. La mauvaise impose de se faire soigner.


En France, le mot santé nous évoque systématiquement l’idée de soins. La bonne santé est l’absence de maladies. La mauvaise impose de se faire soigner.

Des professionnels de santé, on attend donc des diagnostics et des remèdes. Au mieux, leur concède-t-on le droit d’agir par anticipation et de proposer, pour cela, des actions de prévention.

Les anglo-saxons possèdent une vision plus large de la notion de santé : pour eux, elle est synonyme de bien-être. Elle peut donc, bien entendu, concerner notre état physique ou mental, mais elle inclut forcément une triple relation à soi, aux autres, à notre environnement.

La santé/bien-être est alors une démarche dynamique. Elle devient l’affaire de tous. Et peut même, comme c’est le cas par exemple au Québec, être levier de développement social pour certains territoires.

La loi de Refondation inscrit la promotion de la santé comme une des missions de l’École. Construite autour d’un parcours santé pour tous les élèves, elle doit proposer un programme en Éducation à la santé, l’accès pour tous les élèves au diagnostic précoce à différents âges de la scolarité, l’organisation d’un suivi adapté. Bien entendu, il est indispensable de détecter au plus tôt les problèmes et handicaps physiques ou psychologiques dont certains élèves sont porteurs et de les aider à les dépasser afin qu’ils ne soient pas des freins à leur réussite scolaire.

Conçue ainsi, cette mission concernerait essentiellement, pour ne pas dire exclusivement les professionnels de santé que sont les médecins et les infirmiers scolaires. Ce n’est pas notre manière de l’envisager. Il est nécessaire, pour nous, d’aller plus loin. D’inscrire la mission de l’École dans la construction du bien-être de tous les enfants et les jeunes qui lui sont confiés. D’agir pour une École bienveillante et épanouissante !

La promotion de la santé/bien-être (cette conception de la santé est d’ailleurs promue par l’OMS) doit ainsi s’appuyer sur ce parcours et mobiliser l’ensemble de l’équipe éducative dont les assistants de service social, les infirmiers et les médecins de l’Éducation nationale font partie intégrante. Elle doit le faire dans le respect des missions et des compétences de chaque métier. Mais elle doit s’inscrire dans une démarche qui prend en compte la globalité des individus, qui avant d’être des élèves sont des enfants et des jeunes, vivants dans un environnement social, familial, de copains, de relation à eux-mêmes et aux autres, dont l’École ne saurait être coupée.

Refonder l’Éducation passe aussi par cette évolution des missions. C’est dans cet esprit que l’UNSA Éducation est porteuse d’une ambition éducative novatrice, respectueuse et bienveillante pour les élèves comme pour les personnels. C’est dans ce sens que nous portons des propositions d’une Éducation à la santé/bien-être, mobilisant les équipes éducatives pluri-professionnelles.

Dans quelques jours -avec ou sans bouquet de gui- nous nous souhaiterons une bonne santé pour une nouvelle année : qu’elle soit pour tous une année de bien-être !

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En France, le mot santé nous évoque systématiquement l’idée de soins. La bonne santé est l’absence de maladies. La mauvaise impose de se faire soigner.

Des professionnels de santé, on attend donc des diagnostics et des remèdes. Au mieux, leur concède-t-on le droit d’agir par anticipation et de proposer, pour cela, des actions de prévention.

Les anglo-saxons possèdent une vision plus large de la notion de santé : pour eux, elle est synonyme de bien-être. Elle peut donc, bien entendu, concerner notre état physique ou mental, mais elle inclut forcément une triple relation à soi, aux autres, à notre environnement.

La santé/bien-être est alors une démarche dynamique. Elle devient l’affaire de tous. Et peut même, comme c’est le cas par exemple au Québec, être levier de développement social pour certains territoires.

La loi de Refondation inscrit la promotion de la santé comme une des missions de l’École. Construite autour d’un parcours santé pour tous les élèves, elle doit proposer un programme en Éducation à la santé, l’accès pour tous les élèves au diagnostic précoce à différents âges de la scolarité, l’organisation d’un suivi adapté. Bien entendu, il est indispensable de détecter au plus tôt les problèmes et handicaps physiques ou psychologiques dont certains élèves sont porteurs et de les aider à les dépasser afin qu’ils ne soient pas des freins à leur réussite scolaire.

Conçue ainsi, cette mission concernerait essentiellement, pour ne pas dire exclusivement les professionnels de santé que sont les médecins et les infirmiers scolaires. Ce n’est pas notre manière de l’envisager. Il est nécessaire, pour nous, d’aller plus loin. D’inscrire la mission de l’École dans la construction du bien-être de tous les enfants et les jeunes qui lui sont confiés. D’agir pour une École bienveillante et épanouissante !

La promotion de la santé/bien-être (cette conception de la santé est d’ailleurs promue par l’OMS) doit ainsi s’appuyer sur ce parcours et mobiliser l’ensemble de l’équipe éducative dont les assistants de service social, les infirmiers et les médecins de l’Éducation nationale font partie intégrante. Elle doit le faire dans le respect des missions et des compétences de chaque métier. Mais elle doit s’inscrire dans une démarche qui prend en compte la globalité des individus, qui avant d’être des élèves sont des enfants et des jeunes, vivants dans un environnement social, familial, de copains, de relation à eux-mêmes et aux autres, dont l’École ne saurait être coupée.

Refonder l’Éducation passe aussi par cette évolution des missions. C’est dans cet esprit que l’UNSA Éducation est porteuse d’une ambition éducative novatrice, respectueuse et bienveillante pour les élèves comme pour les personnels. C’est dans ce sens que nous portons des propositions d’une Éducation à la santé/bien-être, mobilisant les équipes éducatives pluri-professionnelles.

Dans quelques jours -avec ou sans bouquet de gui- nous nous souhaiterons une bonne santé pour une nouvelle année : qu’elle soit pour tous une année de bien-être !