Une assiette scolaire de plus en plus verte

La loi Egalim du 30 octobre 2018 impose de nouvelles règles de restauration scolaire. A partir du 1er novembre 2019, les municipalités devront proposer au moins un menu végétarien par semaine.

Geste éco-responsable ou commercial ? Les deux mon capitaine. A en croire les partisans de cette avancée législative et citoyenne, il y a au moins deux bonnes raisons dans l’imposition aux maires de proposer aux menus des cantines au moins un repas végétarien par semaine. Pour les associations écologistes qui militent avec Greenpeace, « l’élevage émet aujourd’hui 14,5% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, représentant l’une des causes majeures du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité ». Si nous voulons changer la donne, c’est notre consommation de viande qu’il faut revoir, une habitude qui « pèse » sur l’estomac de nos enfants puique selon cantineverte.fr, la plateforme de campagne de Greepeace, ceux-ci mangent deux fois trop de viande que de besoin, régime alimentaire excessif à l’origine de bien des cas de surpoids et d’obésité.

Autre vertu de cette loi, redonner aux circuits économiques courts et locaux une place prépondérante pour favoriser une alimentation facilement tracée et de qualité. D’où l’engagement des municipalités les plus réceptives à cette question à un changement de modèle de restauration scolaire bien en amont de la promulgation de la loi. La ville de Lille a déjà dans ses menus la proposition d’au moins 50 % de végétarien dans les assiettes des élèves, et les cantines parisiennes affichent deux menus végétariens hebdomadaires ainsi qu’une alternative à la viande chaque jour.

Un mouvement général qui dépasse aussi le cadre national puisqu’au Portugal, cette obligation d’option végétarienne s’applique chaque jour dans les établissements publics, scolaires ou non. Dans les pays scandinaves, on a également légiféré sur la réduction de la consommation de viande dans les écoles et les crèches. Et dans les sondages d’opinion, le citoyen français est à plus de 60 % favorable à ce changement de paradigme.

La loi ne fait donc qu’entériner à la fois une promesse éléctorale (le président Macron s’était engagé sur 50 % de produits dans les cantines scolaires issus des circuits courts respectant l’environnement et l’agriculture biologique) et un appel citoyen à la responsabilité environnementale (la loi va plus loin que la seule alimentation) qui se veut aussi, de fait, un cri d’alerte pour la santé de nos enfants.

Désormais, la loi permet aux promoteurs de cette avancée de «faire pression » sur les municipalités récalcitrantes ou qui traînent les pieds. Greenpeace, la FCPE et Végécantines se sont fendues d’un courrier aux maires n’hésitant pas à leur rappeler leurs obligations, décryptage juridique à la clé.
L’Unsa Education soutient toutes les actions en faveur de la transition écologique, néanmoins il faut  alerter  sur les moyens nécessaires à mettre en œuvre pour que les gestionnaires d’établissements, les acheteurs, les cuisiniers soient préparés et formés comme il se doit à cette révolution de l’assiette scolaire.

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La loi Egalim du 30 octobre 2018 impose de nouvelles règles de restauration scolaire. A partir du 1er novembre 2019, les municipalités devront proposer au moins un menu végétarien par semaine.

Geste éco-responsable ou commercial ? Les deux mon capitaine. A en croire les partisans de cette avancée législative et citoyenne, il y a au moins deux bonnes raisons dans l’imposition aux maires de proposer aux menus des cantines au moins un repas végétarien par semaine. Pour les associations écologistes qui militent avec Greenpeace, « l’élevage émet aujourd’hui 14,5% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, représentant l’une des causes majeures du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité ». Si nous voulons changer la donne, c’est notre consommation de viande qu’il faut revoir, une habitude qui « pèse » sur l’estomac de nos enfants puique selon cantineverte.fr, la plateforme de campagne de Greepeace, ceux-ci mangent deux fois trop de viande que de besoin, régime alimentaire excessif à l’origine de bien des cas de surpoids et d’obésité.

Autre vertu de cette loi, redonner aux circuits économiques courts et locaux une place prépondérante pour favoriser une alimentation facilement tracée et de qualité. D’où l’engagement des municipalités les plus réceptives à cette question à un changement de modèle de restauration scolaire bien en amont de la promulgation de la loi. La ville de Lille a déjà dans ses menus la proposition d’au moins 50 % de végétarien dans les assiettes des élèves, et les cantines parisiennes affichent deux menus végétariens hebdomadaires ainsi qu’une alternative à la viande chaque jour.

Un mouvement général qui dépasse aussi le cadre national puisqu’au Portugal, cette obligation d’option végétarienne s’applique chaque jour dans les établissements publics, scolaires ou non. Dans les pays scandinaves, on a également légiféré sur la réduction de la consommation de viande dans les écoles et les crèches. Et dans les sondages d’opinion, le citoyen français est à plus de 60 % favorable à ce changement de paradigme.

La loi ne fait donc qu’entériner à la fois une promesse éléctorale (le président Macron s’était engagé sur 50 % de produits dans les cantines scolaires issus des circuits courts respectant l’environnement et l’agriculture biologique) et un appel citoyen à la responsabilité environnementale (la loi va plus loin que la seule alimentation) qui se veut aussi, de fait, un cri d’alerte pour la santé de nos enfants.

Désormais, la loi permet aux promoteurs de cette avancée de «faire pression » sur les municipalités récalcitrantes ou qui traînent les pieds. Greenpeace, la FCPE et Végécantines se sont fendues d’un courrier aux maires n’hésitant pas à leur rappeler leurs obligations, décryptage juridique à la clé.
L’Unsa Education soutient toutes les actions en faveur de la transition écologique, néanmoins il faut  alerter  sur les moyens nécessaires à mettre en œuvre pour que les gestionnaires d’établissements, les acheteurs, les cuisiniers soient préparés et formés comme il se doit à cette révolution de l’assiette scolaire.