Une année optimiste : les 10 résolutions contradictoires


C’est quoi une nouvelle année ? Quelque chose qui commencerait à 0h00 un 1er janvier (et encore, pas en même temps selon les endroits de la planète) et terminerait à 23h59 le 31 décembre ?
Qu’en faire ? Vieillir d’un an ne nécessite aucune compétence ni disposition particulière…

Alors quelle aptitude souhaitons-nous développer ? Pourquoi pas l’optimisme ?


Bonne nouvelle : d’après Martin Seligman, psychologue et chercheur à l’université de Pennsylvanie, l’optimisme s’apprend (et le pessimisme se désapprend).


Pour s’entraîner, voici 10 résolutions contradictoires :

  • On nous dit que l’optimisme n’est qu’une vision naïve et béate du monde, auquel il convient de préférer un réalisme (prétendument) objectif ?
  • Soyons-le quand même ! L’optimisme, c’est déjà nous autoriser à envisager une tournure favorable aux situations que nous vivons.

 

  • On nous dit – force expérience à l’appui – qu’il ne sert  rien d’essayer, c’est perdu d’avance.
  •  Essayons quand même ! Sans nier les difficultés, il y a davantage de chances de les résoudre si nous agissons en ce sens…

 

  • On nous dit que la franchise et l’honnêteté rendent vulnérables par rapport aux puissances économiques et aux stratèges calculateurs ?
  • Soyons-le quand même ! Nos valeurs sont des ressources formidables et transmissibles, en tant qu’éducateurs !

 

  • On nous dit qu’il est inutile de négocier. De toute façon on ne sera pas écoutés…
  • Dialoguons quand même ! L’échange autorise un résultat plus favorable que de tourner le dos et rester à la porte des discussions, non ?

 

  • On nous dit qu’il faut arrêter de rêver ? Les rêveurs sont des gens utopistes et inutiles…
  • Rêvons quand même ! Les convictions limitantes sont sources de pessimisme et d’immobilisme.

 

  • On nous dit qu’il faut tout prendre au sérieux ?
  • Rions quand même ! Ne nous laissons pas refroidir par les moroses chroniques et détendons nos maxillaires. Pas cher, sans danger, le rire est – en plus – contagieux, et joue un vrai rôle social communautaire lorsqu’il est exercé en groupe.

 

  • On nous dit qu’on n’y comprend rien, qu’on ne sait pas faire (ce qui n’est pas étonnant car le niveau baisse…)
  • Réjouissons-nous ! Ce bilan d’incompétences et la somme de nos ignorances sont autant d’opportunités d’apprendre !

 

  • Quoiqu’on fasse, le reproche n’est jamais loin… Regards vitriolés et piques assassinent visent à nous décourager.
  • Faisons-nous des compliments : Cela ne nous transformera pas en vantards compulsifs mais nourrira notre capacité à nous améliorer et encouragera nos efforts !

 

  • Dans notre milieu professionnel, on nous dit qu’il est essentiel de ne pas se laisser marcher sur les pieds, qu’il vaut mieux se méfier de nos collègues et ne compter que sur nous-mêmes. Car mieux vaut être un loup qu’un looser…
  • Réhabilitons la bienveillance ! En créant des ambiances de travail qui nous correspondent, nous encourageons la collaboration et la confiance. Et être heureux au travail participe à lui donner du sens… et finalement à être plus efficaces !

 

  • Le sort s’acharne. De croche-pattes en accidents de la vie, les déboires s’accumulent. On nous dit que attention, on perd pied…
  • Et alors ? Il faut bien accepter de perdre pied de temps en temps. Car toucher le fond de la piscine permet aussi de s’y appuyer pour remonter. Ne luttons pas contre les émotions désagréables car elles peuvent être légitimes et utiles. Elles parlent de nous, de notre droit au ressenti. Et s’offrir ce droit, c’est se considérer. Donc bon pour le moral !

 

Véronique De Aguiar

Le 02 janvier 2019

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C’est quoi une nouvelle année ? Quelque chose qui commencerait à 0h00 un 1er janvier (et encore, pas en même temps selon les endroits de la planète) et terminerait à 23h59 le 31 décembre ?
Qu’en faire ? Vieillir d’un an ne nécessite aucune compétence ni disposition particulière…

Alors quelle aptitude souhaitons-nous développer ? Pourquoi pas l’optimisme ?


Bonne nouvelle : d’après Martin Seligman, psychologue et chercheur à l’université de Pennsylvanie, l’optimisme s’apprend (et le pessimisme se désapprend).


Pour s’entraîner, voici 10 résolutions contradictoires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Véronique De Aguiar

Le 02 janvier 2019