Un tiers des actifs victimes de discriminations au travail!

Le Défenseur des droits et l’Organisation Internationale du travail ont rendu public, lundi 3 février  les résultats du 7ème baromètre, réalisé par l’IFOP et portant sur « la perception des discriminations dans le travail ».


Cette étude révèle les discriminations en matière d’emploi sont toujours aussi fréquentes et que le crise économique et le chômage les favoriseraient.

Les principaux critères de discriminations cités par les victimes renvoient avant tout au genre (29% dans le public, 31% dans le privé) et à la grossesse ou la maternité (19% et 20%) ;

La majorité des actifs estime qu’ils sont concernés de la même manière par les discriminations, qu’ils soient agents de la fonction publique ou salariés du privé (57% dans le public, 53% dans le privé).
L’efficience des syndicats pour contribuer à lutter contre les discriminations est majoritairement reconnue, notamment par les agents de la fonction publique (58% des agents, 47% des salariés du privé). Néanmoins, elle est substantiellement moins citée cette année que par le passé, et ce par les deux cibles (respectivement -12 points et -17points par rapport à décembre 2012)


Un focus relatif aux discriminations à l’égard des jeunes (moins de 35 ans) a été intégré :
Les jeunes se révèlent un peu moins méfiants que leurs aînés sur certaines caractéristiques potentiellement discriminantes (être syndiqué, …) ;
Si le fait d’être jeune n’est pas perçu comme un inconvénient en soi, une apparence physique non conventionnelle est considérée par les actifs comme le principal inconvénient pour l’embauche et l’évolution professionnelle d’un jeune (71% des agents de la fonction publique, 73% des salariés du privé).


Pour lutter contre les discriminations, les actifs attendent des mesures directement dirigées vers les jeunes telles l’alternance de périodes de formation et de travail ou l’aide au développement du réseau professionnel. Pour eux,envisager des mesures plus autoritaires à destination des employeurs serait moins efficace.
La lutte contre les discriminations est indispensable au vu de l’absence de réaction des victimes. 4 victimes sur 10 n’ont rien fait!

 

 

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Cette étude révèle les discriminations en matière d’emploi sont toujours aussi fréquentes et que le crise économique et le chômage les favoriseraient.

Les principaux critères de discriminations cités par les victimes renvoient avant tout au genre (29% dans le public, 31% dans le privé) et à la grossesse ou la maternité (19% et 20%) ;

La majorité des actifs estime qu’ils sont concernés de la même manière par les discriminations, qu’ils soient agents de la fonction publique ou salariés du privé (57% dans le public, 53% dans le privé).
L’efficience des syndicats pour contribuer à lutter contre les discriminations est majoritairement reconnue, notamment par les agents de la fonction publique (58% des agents, 47% des salariés du privé). Néanmoins, elle est substantiellement moins citée cette année que par le passé, et ce par les deux cibles (respectivement -12 points et -17points par rapport à décembre 2012)


Un focus relatif aux discriminations à l’égard des jeunes (moins de 35 ans) a été intégré :
Les jeunes se révèlent un peu moins méfiants que leurs aînés sur certaines caractéristiques potentiellement discriminantes (être syndiqué, …) ;
Si le fait d’être jeune n’est pas perçu comme un inconvénient en soi, une apparence physique non conventionnelle est considérée par les actifs comme le principal inconvénient pour l’embauche et l’évolution professionnelle d’un jeune (71% des agents de la fonction publique, 73% des salariés du privé).


Pour lutter contre les discriminations, les actifs attendent des mesures directement dirigées vers les jeunes telles l’alternance de périodes de formation et de travail ou l’aide au développement du réseau professionnel. Pour eux,envisager des mesures plus autoritaires à destination des employeurs serait moins efficace.
La lutte contre les discriminations est indispensable au vu de l’absence de réaction des victimes. 4 victimes sur 10 n’ont rien fait!