Un étudiant sur deux stressé ou déprimé ! : une enquête de l’observatoire de la vie étudiante

D’après cette étude, concernant le bien être et la santé, deux tiers des étudiants se jugent en bonne santé. 27% ont déclaré avoir déjà renoncé à des soins. Plus de la moitié d’entre eux s’estiment exposés au stress ou des périodes de déprime.

 

L’observatoire national de la vie étudiante vient de publier le guide repère 2013 présentant les principaux chiffres clés de l’enquête sur les conditions de vie des étudiants en 2013.
Cette enquête réalisée auprès des étudiants aborde entre autres la santé, les conditions économiques et sociales d’études, le logement, le rythme des études et les perspectives d’avenir.

Concernant le bien être et la santé, deux tiers se jugent en bonne santé. 27% ont déclarés avoir déjà renoncé à des soins. Plus de la moitié d’entre eux s’estiment exposés au stress ou des périodes de déprime. Un quart des sondés déclarent avoir eu des problèmes de sommeil dans les 7 jours précédent l’enquête. Les étudiants qui travaillent sont ceux qui disent être le plus épuisés 44% ou déprimés 60% (contre 38% et 50% pur les étudiants qui ne travaillent pas)

Cette enquête comme celles réalisées récemment par les sécurités sociales ou associations étudiantes nous alertent sur l’état et la politique de santé des étudiants. Les pouvoirs publics doivent se saisir d’urgence de ce dossier afin de lutter efficacement contre la précarité sociale, sanitaire et économique des étudiants.
Le 3 décembre,à l’occasion d’un débat parlementaire sur la Sécurité sociale des étudiants, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso a annoncé que le plan “vie étudiante”, prévu pour 2014, comprendra un plan santé à destination de tous les étudiants.
Souhaitons que ce plan renforce également les services de médecine préventive et des services sociaux dans l’enseignement supérieur.

Concernant la population étudiante, les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans l’enseignement supérieur 54% contre 46%. Cependant, elles restent minoritaires dans les formations d’ingénieurs, majoritaires en lettres-sciences humaines et sociales mais à parité en école de management.
Les enfants de cadres et de professions intellectuelles supérieures sont surreprésentés dans l’enseignement supérieur par rapport à leur proportion dans la population active. A l’inverse, les enfants d’ouvriers et d’employés sont souvent sous-représentés dans l’ensemble de l’enseignement supérieur et dans tous les types d’études hormis des sts.
Concernant le choix des études, plus de 3 étudiants sur 4 déclarent être entrés dans la filière de leur premier choix, lors de leur inscription dans l’enseignement supérieur.L’importance des «débouchés professionnels» et du «développement intellectuel» motive le choix d’études.
Concernant les rythmes d’études, il ressort que l’activité rémunérée influe sur l’assiduité en cours. 57% des étudiants considèrent que le coût financier d’un séjour à l’étranger est l’un des principaux obstacles à sa réalisation. 61% se déclarent globalement satisfaits de leurs actuelles études.
Concernant les stages et les perspectives d’avenir, 52% des étudiants déclarent que les relations sont «très importantes» pour réussir, contre 45% pour le diplôme. 75% des étudiants déclarent que les efforts personnels sont «très importants» pour réussir.
Concernant l’activité rémunérée, près d’un étudiant sur 2 travaille pendant l’année universitaire, 29% des étudiants qui travaillent sont en stages ou alternance, 17% ont une activité rémunérées liée aux études, 35% des jobs étudiants, 6% ont une activité rémunérée concurrente des études et 13% très concurrente des études. 
Un étudiant sur 2 qui exerce une activité fortement concurrentielle à ses études estime que celle-ci a un impact négatif sur ses études.Si 3 étudiants sur 4 considèrent que leur activité permet une amélioration de leur niveau de vie, plus de la moitié estime qu’elle est indispensable pour vivre.

Concernant le logement, 74% des étudiants se déclarent «satisfaits» ou «très satisfaits» de leur logement. Les dépenses sont en moyenne de 425€ pour le loyer.
Concernant leurs ressources, elles proviennent en premier lieu de revenus d’activité qui constituent la moitié de leurs ressources, suivi des aides de la famille et des aides publiques. Les aides publiques constituent la part la plus importante des ressources des étudiants boursiers. A l’inverse, les étudiants non boursiers tirent une part importante de leurs ressources des revenus de l’emploi.

Pour rappel, l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) est un organisme public d’études et de recherche créé en 1989. Il a pour mission de donner une information la plus complète, détaillée et objective possible sur les besoins et les aspirations de la population étudiante tant en ce qui concerne le déroulement des études que les conditions de vie matérielle, sociale et culturelle de cette population afin d’éclairer la réflexion politique et sociale.

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L’observatoire national de la vie étudiante vient de publier le guide repère 2013 présentant les principaux chiffres clés de l’enquête sur les conditions de vie des étudiants en 2013.
Cette enquête réalisée auprès des étudiants aborde entre autres la santé, les conditions économiques et sociales d’études, le logement, le rythme des études et les perspectives d’avenir.

Concernant le bien être et la santé, deux tiers se jugent en bonne santé. 27% ont déclarés avoir déjà renoncé à des soins. Plus de la moitié d’entre eux s’estiment exposés au stress ou des périodes de déprime. Un quart des sondés déclarent avoir eu des problèmes de sommeil dans les 7 jours précédent l’enquête. Les étudiants qui travaillent sont ceux qui disent être le plus épuisés 44% ou déprimés 60% (contre 38% et 50% pur les étudiants qui ne travaillent pas)

Cette enquête comme celles réalisées récemment par les sécurités sociales ou associations étudiantes nous alertent sur l’état et la politique de santé des étudiants. Les pouvoirs publics doivent se saisir d’urgence de ce dossier afin de lutter efficacement contre la précarité sociale, sanitaire et économique des étudiants.
Le 3 décembre,à l’occasion d’un débat parlementaire sur la Sécurité sociale des étudiants, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso a annoncé que le plan “vie étudiante”, prévu pour 2014, comprendra un plan santé à destination de tous les étudiants.
Souhaitons que ce plan renforce également les services de médecine préventive et des services sociaux dans l’enseignement supérieur.

Concernant la population étudiante, les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans l’enseignement supérieur 54% contre 46%. Cependant, elles restent minoritaires dans les formations d’ingénieurs, majoritaires en lettres-sciences humaines et sociales mais à parité en école de management.
Les enfants de cadres et de professions intellectuelles supérieures sont surreprésentés dans l’enseignement supérieur par rapport à leur proportion dans la population active. A l’inverse, les enfants d’ouvriers et d’employés sont souvent sous-représentés dans l’ensemble de l’enseignement supérieur et dans tous les types d’études hormis des sts.
Concernant le choix des études, plus de 3 étudiants sur 4 déclarent être entrés dans la filière de leur premier choix, lors de leur inscription dans l’enseignement supérieur.L’importance des «débouchés professionnels» et du «développement intellectuel» motive le choix d’études.
Concernant les rythmes d’études, il ressort que l’activité rémunérée influe sur l’assiduité en cours. 57% des étudiants considèrent que le coût financier d’un séjour à l’étranger est l’un des principaux obstacles à sa réalisation. 61% se déclarent globalement satisfaits de leurs actuelles études.
Concernant les stages et les perspectives d’avenir, 52% des étudiants déclarent que les relations sont «très importantes» pour réussir, contre 45% pour le diplôme. 75% des étudiants déclarent que les efforts personnels sont «très importants» pour réussir.
Concernant l’activité rémunérée, près d’un étudiant sur 2 travaille pendant l’année universitaire, 29% des étudiants qui travaillent sont en stages ou alternance, 17% ont une activité rémunérées liée aux études, 35% des jobs étudiants, 6% ont une activité rémunérée concurrente des études et 13% très concurrente des études. 
Un étudiant sur 2 qui exerce une activité fortement concurrentielle à ses études estime que celle-ci a un impact négatif sur ses études.Si 3 étudiants sur 4 considèrent que leur activité permet une amélioration de leur niveau de vie, plus de la moitié estime qu’elle est indispensable pour vivre.

Concernant le logement, 74% des étudiants se déclarent «satisfaits» ou «très satisfaits» de leur logement. Les dépenses sont en moyenne de 425€ pour le loyer.
Concernant leurs ressources, elles proviennent en premier lieu de revenus d’activité qui constituent la moitié de leurs ressources, suivi des aides de la famille et des aides publiques. Les aides publiques constituent la part la plus importante des ressources des étudiants boursiers. A l’inverse, les étudiants non boursiers tirent une part importante de leurs ressources des revenus de l’emploi.

Pour rappel, l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) est un organisme public d’études et de recherche créé en 1989. Il a pour mission de donner une information la plus complète, détaillée et objective possible sur les besoins et les aspirations de la population étudiante tant en ce qui concerne le déroulement des études que les conditions de vie matérielle, sociale et culturelle de cette population afin d’éclairer la réflexion politique et sociale.

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