Un emploi sur cinq relève de la Fonction publique

La Fonction publique représente un emploi sur cinq (emploi total: public et privé, salariés et non salariés). C'est dire son importance en termes économiques... sans oublier l'importance des missions qu'elle assume.

La Fonction publique représente un emploi sur cinq (emploi total: public et privé, salariés et non salariés). C’est dire son importance en termes économiques… sans oublier l’importance des missions qu’elle assume.

La Fonction publique dans son ensemble représente 19,9% de l’emploi total (salariés et non salariés), non compris 0,5% de salariés en «contrat aidé» dans la Fonction publique.

S’y ajoutent 5% de salariés exerçant des missions de service public (entreprises nationales comme la SNCF, caisses nationales de Sécurité sociale, etc.) mais ne relevant pas de la Fonction publique au sens strict.

L’emploi public concerne donc un salarié sur quatre, la Fonction publique un salarié sur cinq. C’est dire l’importance de la Fonction publique dans l’emploi — et donc l’accès à l’emploi.

C’est dire aussi l’importance des fonctionnaires dans la «mécanique économique». Avec leurs rémunérations, les fonctionnaires participent pour une part significative à ce que les économistes nomment la demande. Quoique en disent les contempteurs de la Fonction publique, la contraction de leurs rémunérations a bel et bien un effet sur la consommation… et par contrecoup la production, donc les entreprises mais aussi le volume de l’emploi salarié.

Autrement dit, les amateurs de simplismes façon Café du commerce ne mesurent pas les effets dévastateurs qu’aurait, par exemple, une réduction drastique du nombre de fonctionnaires évoquée çà et là. Notamment en termes de «goulot d’étranglement» pour l’accès à l’emploi dans le secteur privé. Si les possibilités d’accès à la Fonction publique se restreignaient, ce ne serait pas forcément bon pour l’emploi tout court. Du simplisme à la politique de Gribouille, il n’y a pas loin.

De surcroît, c’est oublier également le rôle que jouent les services publics et les missions d’intérêt général qu’ils assument. Car la Fonction publique ne concerne pas seulement l’État mais, trois versants:

  • État: enseignants (et ceux qui permettent aux établissements de fonctionner), policiers et gendarmes car généralement les amateurs de conversations de comptoir déplorent volontiers le manque de forces de sécurité ou la fermeture d’une classe de leur école de village ou de quartier;
  • Fonction publique territoriale: personnels communaux, mais aussi les sapeurs pompiers relevant des départements;
  • Fonction publique hospitalière avec ses personnels infirmiers et ses aides-soignants, mais aussi ceux qui permettent de faire fonctionner les plateaux techniques.

L’emploi public, l’emploi dans la Fonction publique est un emploi utile. Et quels seraient les effets si cela relevait de l’emploi privé… avec des entreprises cherchant uniquement des clients solvables (effets d’exclusion) et à faire des bénéfices (ce qui n’est pas le but des employeurs publics).

Source : rapport annuel Fonction publique 2013
Voir en ligne : Faits et Chiffres: l’Essentiel (DGAFP 2013*).

* DGAFP: Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique.

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La Fonction publique représente un emploi sur cinq (emploi total: public et privé, salariés et non salariés). C’est dire son importance en termes économiques… sans oublier l’importance des missions qu’elle assume.

La Fonction publique dans son ensemble représente 19,9% de l’emploi total (salariés et non salariés), non compris 0,5% de salariés en «contrat aidé» dans la Fonction publique.

S’y ajoutent 5% de salariés exerçant des missions de service public (entreprises nationales comme la SNCF, caisses nationales de Sécurité sociale, etc.) mais ne relevant pas de la Fonction publique au sens strict.

L’emploi public concerne donc un salarié sur quatre, la Fonction publique un salarié sur cinq. C’est dire l’importance de la Fonction publique dans l’emploi — et donc l’accès à l’emploi.

C’est dire aussi l’importance des fonctionnaires dans la «mécanique économique». Avec leurs rémunérations, les fonctionnaires participent pour une part significative à ce que les économistes nomment la demande. Quoique en disent les contempteurs de la Fonction publique, la contraction de leurs rémunérations a bel et bien un effet sur la consommation… et par contrecoup la production, donc les entreprises mais aussi le volume de l’emploi salarié.

Autrement dit, les amateurs de simplismes façon Café du commerce ne mesurent pas les effets dévastateurs qu’aurait, par exemple, une réduction drastique du nombre de fonctionnaires évoquée çà et là. Notamment en termes de «goulot d’étranglement» pour l’accès à l’emploi dans le secteur privé. Si les possibilités d’accès à la Fonction publique se restreignaient, ce ne serait pas forcément bon pour l’emploi tout court. Du simplisme à la politique de Gribouille, il n’y a pas loin.

De surcroît, c’est oublier également le rôle que jouent les services publics et les missions d’intérêt général qu’ils assument. Car la Fonction publique ne concerne pas seulement l’État mais, trois versants:

L’emploi public, l’emploi dans la Fonction publique est un emploi utile. Et quels seraient les effets si cela relevait de l’emploi privé… avec des entreprises cherchant uniquement des clients solvables (effets d’exclusion) et à faire des bénéfices (ce qui n’est pas le but des employeurs publics).

Source : rapport annuel Fonction publique 2013
Voir en ligne : Faits et Chiffres: l’Essentiel (DGAFP 2013*).

* DGAFP: Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique.