Un apprentissage de qualité en Europe, l’UNSA Education y défend sa vision !
Faire évoluer les mentalités, renforcer la qualité, l’offre et l’attrait de l’apprentissage en Europe, sont les points soutenus par l’Alliance Européenne pour l’Apprentissage(1). L’UNSA Éducation est très vite devenue l’une des parties prenantes de cette aventure pour y soutenir sa vision de la réussite pour tous !
L’Union Européenne privilégie –depuis juillet 2013– l’apprentissage comme voie d’accès à l’emploi pour les jeunes pour contribuer à l’inversement de la courbe du chômage. Pour ce faire, les pays de l’Union doivent faire preuve d’exigence dans la mise en place de ce mode de formation professionnelle d’autant que les systèmes existants sont très disparates.
Le CSEE étant partenaire du DSSE(2), c’est naturellement qu’il devenu partie-prenante de l’Alliance Européenne pour l’Apprentissage. Dans ce même temps, il a sollicité ses affiliés pour qu’ils désignent un expert sur ce champ afin d’offrir une réflexion qui fasse contrepoids aux points de vue des entreprises déjà engagées dans le processus. C’est dans cette optique que l’UNSA Éducation a répondu présente.
L’UNSA Éducation inscrite en faveur de l’Alliance Européenne l’Apprentissage
L’UNSA Éducation a été l’une des premières organisations à répondre à la sollicitation du CSEE car elle considère que si l’apprentissage est une voie possible de la réussite pour tous, seule la diversité des voies de formation permet d’apporter une solution adaptée aux vœux et aux compétences des jeunes. C’est ce qu’elle a réaffirmé en publiant dès juillet 2014, son engagement {ici}
L’UNSA Éducation proactive aux côtés du CSEE
A l’issue du séminaire de formation des experts désignés par les OS affiliées du CSEE, l’UNSA Éducation nourrit les échanges qui visaient à définir tant les compétences des enseignants et des formateurs en EFP que de repérer ce qui peut permettre la valorisation de l’apprentissage en milieu de travail.
L’expert de l’UNSA Éducation de déclarer :
« Si l’EFP apparaît comme une variable d’ajustement pour lutter contre le chômage des jeunes dans une période d’austérité, cela conduit inévitablement à un déficit d’image. Ainsi, pour valoriser ce mode d’apprentissage, il convient d’agir sur:
- L’association des parties prenantes (jeune/salarié/parents)
- Les conditions de travail des enseignants et des formateurs (rémunérations, formation, déroulement de carrière)
- L’entreprise (qualité des formations dispensées, )
- L’articulation entre le monde éducatif et le monde de l’entreprise (langage commun et confiance mutuelle)
- L’investissement dans les infrastructures
Et de conclure que pour améliorer l’EFP, il faut un engagement de toute la société !
« C’est un défi pour la construction du monde de demain et pour l’avenir de notre jeunesse. Aujourd’hui, les stratégies nationales ne sont pas suffisamment claires et la demande européenne manque de lisibilité. Par ailleurs, nous ne pouvons pas faire l’économie de la solidarité. Ainsi, nous devons nous appuyer et collaborer avec les militants qui sont dans les entreprises »
Approfondir la coopération Européenne en matière d’EFP
À Riga, le 22 juin 2015, se réunissent en séminaire les ministres en charge de l’éducation et de la formation, les partenaires sociaux et la Commission Européenne pour approfondir cette coopération européenne en matière d’EFP. Ensemble, ils auront à identifier les priorités dans le domaine de la formation professionnelle pour la période 2017- 2020.
L’UNSA Éducation sera y est présente et réaffirmera son attachement à un enseignement et une formation professionnels de qualité tant pour les personnels que pour les jeunes. Vous pouvez suivre l’avancée des débats en utilisant le #ApprenUE sur Twitter
(1) Initiative lancée le 2 juillet 2013 à Leipzig, à l’occasion du concours WorldSkills
(2) Le CSEE, en tant que partenaire, représente ses affiliés dans le cadre du Dialogue Social Sectoriel Européen