Tunisie : une avancée en matière d’égalité femmes-hommes

Si la Tunisie avait, il y a près de soixante ans, accordé des droits considérables aux femmes, devenant ainsi, un pays pionnier dans la région, les avancées s’étaient raréfiées ces dernières années et beaucoup de tunisiennes craignaient que le parti islamiste d’Ennhada, au pouvoir actuellement, ne revienne en arrière.

C’est pourquoi, l’article 20 du projet de Constitution qui devrait être adopté demain, 14 janvier, a été vécu comme une victoire des femmes et une avancée mémorable :« Tous les citoyens et les citoyennes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination aucune ».

Malgré tout, les ONG, dont Amnesty International, restent sur leur faim et dénoncent « une inscription biaisée de cette égalité ». Selon les associations de défense des droits de l’homme, « aucune égalité des droits n’est valable si le terme –égalité- n’est pas lui-même inscrit dans le texte de loi.


Fruit d’un consensus entre les islamistes au pouvoir d’Ennhada et l’opposition laïque, cet article, permet toutefois à la Tunisie d’être le premier pays arabe à inscrire l’égalité femmes hommes dans sa Constitution.

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C’est pourquoi, l’article 20 du projet de Constitution qui devrait être adopté demain, 14 janvier, a été vécu comme une victoire des femmes et une avancée mémorable :« Tous les citoyens et les citoyennes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination aucune ».

Malgré tout, les ONG, dont Amnesty International, restent sur leur faim et dénoncent « une inscription biaisée de cette égalité ». Selon les associations de défense des droits de l’homme, « aucune égalité des droits n’est valable si le terme –égalité- n’est pas lui-même inscrit dans le texte de loi.


Fruit d’un consensus entre les islamistes au pouvoir d’Ennhada et l’opposition laïque, cet article, permet toutefois à la Tunisie d’être le premier pays arabe à inscrire l’égalité femmes hommes dans sa Constitution.