Trois grands chantiers en 2014

Trois grands chantiers en 2014: la Fonction publique (avec la négociation sur les carrières, les parcours professionnels, les rémunérations), le chantier «Métiers» qui se poursuit à l'Éducation nationale, l'agenda social «Enseignement supérieur et Recherche». Dans tous les cas, nous agirons selon la formule consacrée «pour obtenir du concret».

Trois grands chantiers en 2014: la Fonction publique (avec la négociation sur les carrières, les parcours professionnels, les rémunérations), le chantier «Métiers» qui se poursuit à l’Éducation nationale, l’agenda social «Enseignement supérieur et Recherche». Dans tous les cas, nous agirons selon la formule consacrée «pour obtenir du concret».

La négociation Fonction publique s’annonce comme un chantier d’ampleur dans un contexte difficile. Le premier trimestre 2014 sera consacré à travailler à un «protocole de méthode» entre le Gouvernement et les organisations syndicales. L’ouverture des négociatons proprement dites est prévue pour mai. Les discussions sur les mesures d’urgences pour la catégorie C ont montré à la fois les difficultés et limites de l’exercice, mais aussi la possibilité d’obtenir des résultats concrets.
Ces résultats, dont nous mesurons les premiers la modestie et les limites, restent plus appréciables pour les intéressés que des revendications élevées… qui restent des revendications. Si l’objectif est bien de s’attaquer à la refonte de la grille statutaire, il faudra travailler sur un temps «long». Nous avons su le faire en d’autres temps: ceux qui trouvaient que les «accords Durafour» de 1990 n’étaient pas assez bon n’ont jamais pu négocier mieux depuis. Dans ce dossier comme toujours, le premier adversaire ne sera pas le ministère de la Fonction publique mais, comme toujours aussi, Bercy.

À l’Éducation nationale, les chantiers sur les différents «métiers» se poursuivront. Ce travail a commencé à porter ses fruits pour les enseignants (ISAE, accès à la hors classe pour les professeurs des écoles et CPE). L’ensemble des autres catégories attend également une reconnaissance qui, dans un certain nombre de cas, passera aussi par la case «négociations Fonction publique».

Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, l’agenda social devrait commencer ce trimestre. Le chantier est considérable, les attentes aussi, et l’on sait le contexte difficile que connaissent aujourd’hui universités et organismes de recherche. Là encore, l’UNSA Éducation et ses syndicats concernés ont fait le choix de chercher à avancer plutôt que de se complaire dans une dénonciation permanente sans lendemain pour les personnels.

Mais sur ce chantier, comme pour les autres, la facilité ne sera pas au rendez-vous. Qui le croirait d’ailleurs. Même en janvier, il s’agit pas ici de former des vœux (mais nous présentons bien volontiers les nôtres aux lectrices et lecteurs de cet article): il s’agit d’affirmer une volonté syndicale forte… et pour nous de rappeler cette évidence: la négociation est une forme efficace de l’action.

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Trois grands chantiers en 2014: la Fonction publique (avec la négociation sur les carrières, les parcours professionnels, les rémunérations), le chantier «Métiers» qui se poursuit à l’Éducation nationale, l’agenda social «Enseignement supérieur et Recherche». Dans tous les cas, nous agirons selon la formule consacrée «pour obtenir du concret».

La négociation Fonction publique s’annonce comme un chantier d’ampleur dans un contexte difficile. Le premier trimestre 2014 sera consacré à travailler à un «protocole de méthode» entre le Gouvernement et les organisations syndicales. L’ouverture des négociatons proprement dites est prévue pour mai. Les discussions sur les mesures d’urgences pour la catégorie C ont montré à la fois les difficultés et limites de l’exercice, mais aussi la possibilité d’obtenir des résultats concrets.
Ces résultats, dont nous mesurons les premiers la modestie et les limites, restent plus appréciables pour les intéressés que des revendications élevées… qui restent des revendications. Si l’objectif est bien de s’attaquer à la refonte de la grille statutaire, il faudra travailler sur un temps «long». Nous avons su le faire en d’autres temps: ceux qui trouvaient que les «accords Durafour» de 1990 n’étaient pas assez bon n’ont jamais pu négocier mieux depuis. Dans ce dossier comme toujours, le premier adversaire ne sera pas le ministère de la Fonction publique mais, comme toujours aussi, Bercy.

À l’Éducation nationale, les chantiers sur les différents «métiers» se poursuivront. Ce travail a commencé à porter ses fruits pour les enseignants (ISAE, accès à la hors classe pour les professeurs des écoles et CPE). L’ensemble des autres catégories attend également une reconnaissance qui, dans un certain nombre de cas, passera aussi par la case «négociations Fonction publique».

Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, l’agenda social devrait commencer ce trimestre. Le chantier est considérable, les attentes aussi, et l’on sait le contexte difficile que connaissent aujourd’hui universités et organismes de recherche. Là encore, l’UNSA Éducation et ses syndicats concernés ont fait le choix de chercher à avancer plutôt que de se complaire dans une dénonciation permanente sans lendemain pour les personnels.

Mais sur ce chantier, comme pour les autres, la facilité ne sera pas au rendez-vous. Qui le croirait d’ailleurs. Même en janvier, il s’agit pas ici de former des vœux (mais nous présentons bien volontiers les nôtres aux lectrices et lecteurs de cet article): il s’agit d’affirmer une volonté syndicale forte… et pour nous de rappeler cette évidence: la négociation est une forme efficace de l’action.