Triste évolution

Il n’y a aucun doute permis, l’extrême droite quelle que soit la forme que prend sa structuration, sa représentation ou ses modes d’expression, est farouchement opposée à l’École de la République. Il y a bien des raisons à cet acharnement qui se veut anti-pédagogiste alors qu’il est anti-pédagogie c’est-à-dire anti-scolaire. Parmi celles-ci, la première est bien entendu que l’extrême droite combat la République et que donc elle ne peut que s’attaquer à l’institution qui la représente le mieux: l’École.

Il n’y a aucun doute permis, l’extrême droite quelle que soit la forme que prend sa structuration, sa représentation ou ses modes d’expression, est farouchement opposée à l’École de la République.

Il y a bien des raisons à cet acharnement qui se veut anti-pédagogiste alors qu’il est anti-pédagogie c’est-à-dire anti-scolaire. Parmi celles-ci, la première est bien entendu que l’extrême droite combat la République et que donc elle ne peut que s’attaquer à l’institution qui la représente le mieux: l’École.

Ensuite, consciente de la force qu’un aussi puissant levier peut avoir sur la formation des esprits — et particulièrement sur celui des plus jeunes —, l’extrême droite se verrait bien à la tête d’une «instruction publique» chargée avec autorité — c’est-à-dire autoritarisme — de diffuser ses thèses et de manipuler les savoirs. Aussi, parce que l’ouverture actuelle de l’éducation permet à chacun de faire la part des choses, de mobiliser son esprit critique, de se nourrir des différences et des apports extérieurs et cela ne peut que desservir les tenants d’une pensée unique qui n’évolue pas et demeure enfermer dans le repli sur soi et la peur de l’autre.

On a beau savoir tout cela, on est parfois tristement surpris de constater qui défend ces conceptions du «catéchisme antipédago». Ainsi est-il de Luc Cédelle, journaliste au Monde, qui au cours de ses enquête vient de découvrir — et il nous le partage — les positions ainsi portées par la cinéaste Farida Belghoul, dont il retrace le passé de militante «beur» dans les années 1980 (retrouver ici son article).

Triste évolution.

Qui interroge certainement les dysfonctionnements des politiques d’intégration et les récupérations des extrémistes, mais certainement aussi les loupés de notre système d’éducation à se faire comprendre et à construire une société ouverte, accueillante, tolérante et éducative.

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Il n’y a aucun doute permis, l’extrême droite quelle que soit la forme que prend sa structuration, sa représentation ou ses modes d’expression, est farouchement opposée à l’École de la République.

Il y a bien des raisons à cet acharnement qui se veut anti-pédagogiste alors qu’il est anti-pédagogie c’est-à-dire anti-scolaire. Parmi celles-ci, la première est bien entendu que l’extrême droite combat la République et que donc elle ne peut que s’attaquer à l’institution qui la représente le mieux: l’École.

Ensuite, consciente de la force qu’un aussi puissant levier peut avoir sur la formation des esprits — et particulièrement sur celui des plus jeunes —, l’extrême droite se verrait bien à la tête d’une «instruction publique» chargée avec autorité — c’est-à-dire autoritarisme — de diffuser ses thèses et de manipuler les savoirs. Aussi, parce que l’ouverture actuelle de l’éducation permet à chacun de faire la part des choses, de mobiliser son esprit critique, de se nourrir des différences et des apports extérieurs et cela ne peut que desservir les tenants d’une pensée unique qui n’évolue pas et demeure enfermer dans le repli sur soi et la peur de l’autre.

On a beau savoir tout cela, on est parfois tristement surpris de constater qui défend ces conceptions du «catéchisme antipédago». Ainsi est-il de Luc Cédelle, journaliste au Monde, qui au cours de ses enquête vient de découvrir — et il nous le partage — les positions ainsi portées par la cinéaste Farida Belghoul, dont il retrace le passé de militante «beur» dans les années 1980 (retrouver ici son article).

Triste évolution.

Qui interroge certainement les dysfonctionnements des politiques d’intégration et les récupérations des extrémistes, mais certainement aussi les loupés de notre système d’éducation à se faire comprendre et à construire une société ouverte, accueillante, tolérante et éducative.