Stress au travail : l’Unsa Education sonne l’alarme !
Derrière le mot « stress » se cachent des réalités tangibles : une charge de travail qui s’alourdit, des exigences parfois contradictoires, un manque de reconnaissance ou encore des tensions relationnelles. Autant d’éléments qui, mis bout à bout, transforment la pression quotidienne en un poids difficilement supportable pour de nombreux agents.
Dans son baromètre, l’Unsa Education psychosociaux met en évidence l’ampleur des risques psychosociaux (RPS) liés au stress. La charge de travail apparaît comme l’un de ses déclencheurs majeurs : elle est citée comme deuxième priorité d’amélioration par 44,4 % des répondants, et jugée excessive par 50,7 % d’entre eux. Plus de la moitié des répondants, 53 % estiment que leur niveau de stress est « trop lourd », soit une progression de six points en un an. Ces difficultés s’additionnent à un sentiment persistant de manque de reconnaissance : 67,1 % déclarent ne pas se sentir respectés ni reconnus. Tous ces éléments nourrissent une spirale négative où la surcharge, le manque de soutien et le déficit de considération alimentent l’usure psychologique
Face à ces constats, l’UNSA Éducation alerte : la prise en compte du stress au travail ne peut plus être reléguée au second plan. Il en va de la santé des personnels, mais aussi de l’efficacité du service public d’éducation et de recherche. Notre fédération appelle à agir sur les causes structurelles du stress : meilleure organisation du travail, consignes claires, outils adaptés, reconnaissance réelle des métiers et des carrières. Car derrière les chiffres, ce sont des femmes et des hommes qui portent chaque jour la mission de service public. Donner aux personnels les moyens de travailler dans de bonnes conditions, n’est pas négociable : c’est un droit fondamental !