Soutien aux éducateurs turcs, victimes de répression

Suite du coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016 en Turquie les employé(e)s de l’éducation sont victimes d’une « chasse aux sorcières ».

Suite du coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016 en Turquie les employé(e)s de l’éducation sont victimes d’une « chasse aux sorcières ».

Profitant des enquêtes menées au lendemain de ce coup d’Etat, le gouvernement turc a pris une série de mesures punitives à l’encontre de ses propres citoyen(ne)s, et en particulier de la communauté éducative, faisant fi de l’Etat de droit, ainsi que des libertés et droits humains fondamentaux.


Les derniers chiffres communiqués par le syndicat EĞITIM SEN, donnent le ton de cette campagne de répression sans précédent:

28.163 travailleurs/euses de l’éducation ont été licencié(e)s.

112 membres et responsables d’EĞITIM SEN – dont 36 universitaires ayant signé une pétition en faveur de la paix – ont été démis de leur fonction.

Le 8 septembre 2016, 11.301 travailleurs/euses de l’éducation supplémentaires – dont 9.843 membres d’EĞITIM SEN – ont été suspendu(e)s.

L’UNSA Éducation relaie l’action de l’Internationale de afin d’exhorter les autorités turques à faire marche arrière, à abroger les mesures illégales qui ont frappé la communauté éducative et à respecter leurs obligations et leurs engagements internationaux.

L’Internationale de l’Education appelle ses organisations membres à prendre les mesures suivantes afin de soutenir EĞITIM SEN :

1.    Envoyer une lettre officielle de protestation aux autorités turques. N’hésitez pas à vous appuyer sur le modèle ci-joint.

2.    Solliciter un entretien à l’ambassade de Turquie dans votre pays. 
Vous pouvez remettre une copie de votre lettre de protestation aux représentants de la Turquie dans votre pays et leur demander d’intervenir auprès du gouvernement turc.

3.    Organiser une manifestation devant l’ambassade de Turquie dans votre pays.
 Mobilisez vos membres dans le cadre d’une action de protestation devant les bâtiments de l’ambassade, de préférence le 26 septembre ou le 5 octobre.

4.    Demander à l’ambassade de votre pays en Turquie de rencontrer EĞITIM SEN et d’autres syndicats afin de se renseigner sur les violations des droits syndicaux.

5.Appeler le gouvernement de votre pays à dénoncer les violations des droits humains et des libertés commises en Turquie.

6.Attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation des employé(e)s de l’éducation en Turquie :
 parlez-en à vos collègues, aux membres de votre syndicat et sur vos réseaux, via votre site Web, votre compte Facebook, Twitter ou tout autre média social.

L’IE demande également d’envoyer un message de solidarité à nos collègues d’EĞITIM SEN (courriel: international@egitimsen.org.tr).

L’internationale de l’Education et son bureau européen, le Comité syndical européen de l’éducation (CSEE), continueront à suivre la situation de près et à attirer l’attention de toutes les instances internationales et régionales sur la situation que subit notre affilié EĞITIM SEN.

Une série d’actions de protestation sera organisée 26 septembre ainsi qu’une grande manifestation devant le ministère de l’Education à Ankara, le 5 octobre.

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Suite du coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016 en Turquie les employé(e)s de l’éducation sont victimes d’une « chasse aux sorcières ».

Profitant des enquêtes menées au lendemain de ce coup d’Etat, le gouvernement turc a pris une série de mesures punitives à l’encontre de ses propres citoyen(ne)s, et en particulier de la communauté éducative, faisant fi de l’Etat de droit, ainsi que des libertés et droits humains fondamentaux.


Les derniers chiffres communiqués par le syndicat EĞITIM SEN, donnent le ton de cette campagne de répression sans précédent:

28.163 travailleurs/euses de l’éducation ont été licencié(e)s.

112 membres et responsables d’EĞITIM SEN – dont 36 universitaires ayant signé une pétition en faveur de la paix – ont été démis de leur fonction.

Le 8 septembre 2016, 11.301 travailleurs/euses de l’éducation supplémentaires – dont 9.843 membres d’EĞITIM SEN – ont été suspendu(e)s.

L’UNSA Éducation relaie l’action de l’Internationale de afin d’exhorter les autorités turques à faire marche arrière, à abroger les mesures illégales qui ont frappé la communauté éducative et à respecter leurs obligations et leurs engagements internationaux.

L’Internationale de l’Education appelle ses organisations membres à prendre les mesures suivantes afin de soutenir EĞITIM SEN :

1.    Envoyer une lettre officielle de protestation aux autorités turques. N’hésitez pas à vous appuyer sur le modèle ci-joint.

2.    Solliciter un entretien à l’ambassade de Turquie dans votre pays. 
Vous pouvez remettre une copie de votre lettre de protestation aux représentants de la Turquie dans votre pays et leur demander d’intervenir auprès du gouvernement turc.

3.    Organiser une manifestation devant l’ambassade de Turquie dans votre pays.
 Mobilisez vos membres dans le cadre d’une action de protestation devant les bâtiments de l’ambassade, de préférence le 26 septembre ou le 5 octobre.

4.    Demander à l’ambassade de votre pays en Turquie de rencontrer EĞITIM SEN et d’autres syndicats afin de se renseigner sur les violations des droits syndicaux.

5.Appeler le gouvernement de votre pays à dénoncer les violations des droits humains et des libertés commises en Turquie.

6.Attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation des employé(e)s de l’éducation en Turquie :
 parlez-en à vos collègues, aux membres de votre syndicat et sur vos réseaux, via votre site Web, votre compte Facebook, Twitter ou tout autre média social.

L’IE demande également d’envoyer un message de solidarité à nos collègues d’EĞITIM SEN (courriel: international@egitimsen.org.tr).

L’internationale de l’Education et son bureau européen, le Comité syndical européen de l’éducation (CSEE), continueront à suivre la situation de près et à attirer l’attention de toutes les instances internationales et régionales sur la situation que subit notre affilié EĞITIM SEN.

Une série d’actions de protestation sera organisée 26 septembre ainsi qu’une grande manifestation devant le ministère de l’Education à Ankara, le 5 octobre.