Socle commun 2016 et l’objectif d’ « apprendre à apprendre »

« Permettre à tous les élèves d’apprendre à apprendre, seuls ou collectivement, en classe ou en dehors, afin de réussir dans leurs études et, par la suite, se former tout au long de la vie ». Tel est l’objectif du domaine « Méthodes et outils pour apprendre » , l’un des cinq qui constituent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Ce nouveau socle commun qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, définit le bagage que doivent acquérir tous les élèves durant leur scolarité obligatoire. Cette compétence d’apprendre à apprendre est un des éléments qui démarque ce texte du précédent, le socle commun issu de la loi d’orientation de 2005, dite Fillon.

L’UNSA Éducation s’est félicitée de voir enfin cette notion reprise en tant que telle, d’autant plus que cela ne s’est pas fait sans débats. «N’importe quoi », « trop flou » ou « trop utopique », de nombreuses organisations ont contesté le fait qu’il est de la responsabilité éducative de prendre du recul et de se demander comment, l’enfant parvient à apprendre. De ne pas se le représenter tel un mécanisme qui va de soi avec une transmission logique entre un professeur qui a bien mené sa leçon et un élève qui a fait l’effort de l’apprendre.
Pour Jean-Michel Zakhartchouk « dans chaque matière, l’enseignant doit se poser la question : comment j’aide mes élèves à retenir ce que je leur enseigne, à l’exploiter avec pertinence, à pouvoir s’en resservir hors contexte de la leçon ? Et en quoi ma démarche rejoint-elle, mais aussi se différencie-t-elle des démarches de mes collègues lorsqu’on est dans le secondaire et de mes démarches à un autre moment, dans le primaire ? »

Au-delà de l’École, dans le nouveau contexte du rapport aux savoirs, avec l’impact du numérique qui nous les rendent tous (ou presque) accessibles, avec le développement de l’éducation informelle, avec la nécessité de se préparer à vivre plusieurs parcours professionnels, il est effectivement nécessaire qu’apprendre à apprendre soit reconnue comme une mission des acteurs de l’Éducation.
Dans l’esprit du collège unique, de la grande hétérogénéité des élèves, apprendre à apprendre, c’est justement permettre à chacun d’entre eux d’être acteur de ses apprentissages. C’est réaffirmer l’idée que l’École doit éveiller différentes formes de talents et de réussite tant de manière individuelle qu’en groupe et bien au-delà du statut d’élève.

Philippe Meirieu rappelle ainsi qu’ «un apprentissage n’est formateur que s’il allie, dans le même temps, acquisition de connaissances et projet d’émancipation ».C’est pour la réussite de chaque élève-chaque jeune-chaque individu, que l’UNSA Éducation s’engage avec force pour qu’au-delà des apprentissages, l’action éducative donne les capacités de gérer son temps de manière efficace, de résoudre des problèmes, d’acquérir, d’analyser, puis d’intégrer de nouvelles connaissances.

Au travers l’acronyme A.P.P.R.E.N.D.R.E créé pour l’occasion, le Questions d’Éduc n° 22 revient sur cette notion clé.

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« Permettre à tous les élèves d’apprendre à apprendre, seuls ou collectivement, en classe ou en dehors, afin de réussir dans leurs études et, par la suite, se former tout au long de la vie ». Tel est l’objectif du domaine « Méthodes et outils pour apprendre » , l’un des cinq qui constituent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Ce nouveau socle commun qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, définit le bagage que doivent acquérir tous les élèves durant leur scolarité obligatoire. Cette compétence d’apprendre à apprendre est un des éléments qui démarque ce texte du précédent, le socle commun issu de la loi d’orientation de 2005, dite Fillon.

L’UNSA Éducation s’est félicitée de voir enfin cette notion reprise en tant que telle, d’autant plus que cela ne s’est pas fait sans débats. «N’importe quoi », « trop flou » ou « trop utopique », de nombreuses organisations ont contesté le fait qu’il est de la responsabilité éducative de prendre du recul et de se demander comment, l’enfant parvient à apprendre. De ne pas se le représenter tel un mécanisme qui va de soi avec une transmission logique entre un professeur qui a bien mené sa leçon et un élève qui a fait l’effort de l’apprendre.
Pour Jean-Michel Zakhartchouk « dans chaque matière, l’enseignant doit se poser la question : comment j’aide mes élèves à retenir ce que je leur enseigne, à l’exploiter avec pertinence, à pouvoir s’en resservir hors contexte de la leçon ? Et en quoi ma démarche rejoint-elle, mais aussi se différencie-t-elle des démarches de mes collègues lorsqu’on est dans le secondaire et de mes démarches à un autre moment, dans le primaire ? »

Au-delà de l’École, dans le nouveau contexte du rapport aux savoirs, avec l’impact du numérique qui nous les rendent tous (ou presque) accessibles, avec le développement de l’éducation informelle, avec la nécessité de se préparer à vivre plusieurs parcours professionnels, il est effectivement nécessaire qu’apprendre à apprendre soit reconnue comme une mission des acteurs de l’Éducation.
Dans l’esprit du collège unique, de la grande hétérogénéité des élèves, apprendre à apprendre, c’est justement permettre à chacun d’entre eux d’être acteur de ses apprentissages. C’est réaffirmer l’idée que l’École doit éveiller différentes formes de talents et de réussite tant de manière individuelle qu’en groupe et bien au-delà du statut d’élève.

Philippe Meirieu rappelle ainsi qu’ «un apprentissage n’est formateur que s’il allie, dans le même temps, acquisition de connaissances et projet d’émancipation ».C’est pour la réussite de chaque élève-chaque jeune-chaque individu, que l’UNSA Éducation s’engage avec force pour qu’au-delà des apprentissages, l’action éducative donne les capacités de gérer son temps de manière efficace, de résoudre des problèmes, d’acquérir, d’analyser, puis d’intégrer de nouvelles connaissances.

Au travers l’acronyme A.P.P.R.E.N.D.R.E créé pour l’occasion, le Questions d’Éduc n° 22 revient sur cette notion clé.