SNU : lancement expérimental en juin dans 13 départements pilote

Le SNU, dont la mise en place a été confiée à Gabriel ATTAL, secrétaire d’état auprès du ministre BLANQUER, prendra effet dès juin 2019 de manière expérimentale.Et ce dans 13 départements pilote(1) pour 3000 jeunes volontaires (environ 200 dans chaque département).

L’hébergement sera collectif, en internat ou dans des bâtiments de l’armée, afin de créer des « maisonnées » réunissant des groupes d’une dizaine de jeunes en auto-gestion.

Au programme : lever à l’aube, uniforme (mais pas treillis), salut au drapeau, chant de la Marseillaise, formation aux premiers secours, ateliers autour des valeurs républicaines, courses d’orientation…. Le tout suivi, chaque soir, par un Conseil de maisonnée afin de partager les expériences du jour. L’encadrement sera effectué par des militaires et des éducateurs.

Le recrutement des volontaires pour cette première session expérimentale se fera dès le mois de mars 2019 parmi des jeunes en toutes situations : scolaire, apprentissage, décrochage, ainsi que des jeunes en situation de handicap. Le service se déroulera la deuxième quinzaine de juin.
Les jeunes qui souhaitent poursuivre avec une partie facultative de 3 à 12 mois pourront le faire entre juillet 2019 et juillet 2020. Il s’agira alors d’engagement dans les domaines de la culture, la défense, l’environnement, l’aide aux personnes, le tutorat…

Généralisation du dispositif :
Par la suite, le SNU concernera tous les jeunes après l’année de troisième. Le rapport du général Daniel MENAOUINE, qui a servi de base au projet, invite à sa généralisation au plus tard en 2026, mais le calendrier n’est pas fixé. Le coût du dispositif, non connu à ce jour, est estimé a minima à 1.7 milliards d’euros par an.

La question de la neutralité religieuse :
La question de la neutralité religieuse commence à faire polémique, alors que Gabriel ATTAL assure que la laïcité sera respectée. Toutefois, l’Observatoire de la laïcité a rappelé que la loi du 15 mars 2014 sur le port de signes religieux ne peut s’appliquer aux élèves des écoles, collèges et lycées publics. Or les jeunes volontaires ne seront pas appelés en tant qu’élèves. Cette question n’est donc pas réglée à ce jour et nécessitera dans doute une précision juridique.

(1) Les Ardennes, Le Cher, La Creuse, L’Eure, La Guyane, Les Hautes-Pyrénées, La Haute-Saône, La Loire-Atlantique, Le Morbihan, Le Nord, Le Puy-de-Dôme, Le Val-d’Oise, Le Vaucluse.

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Le SNU, dont la mise en place a été confiée à Gabriel ATTAL, secrétaire d’état auprès du ministre BLANQUER, prendra effet dès juin 2019 de manière expérimentale.Et ce dans 13 départements pilote(1) pour 3000 jeunes volontaires (environ 200 dans chaque département).

L’hébergement sera collectif, en internat ou dans des bâtiments de l’armée, afin de créer des « maisonnées » réunissant des groupes d’une dizaine de jeunes en auto-gestion.

Au programme : lever à l’aube, uniforme (mais pas treillis), salut au drapeau, chant de la Marseillaise, formation aux premiers secours, ateliers autour des valeurs républicaines, courses d’orientation…. Le tout suivi, chaque soir, par un Conseil de maisonnée afin de partager les expériences du jour. L’encadrement sera effectué par des militaires et des éducateurs.

Le recrutement des volontaires pour cette première session expérimentale se fera dès le mois de mars 2019 parmi des jeunes en toutes situations : scolaire, apprentissage, décrochage, ainsi que des jeunes en situation de handicap. Le service se déroulera la deuxième quinzaine de juin.
Les jeunes qui souhaitent poursuivre avec une partie facultative de 3 à 12 mois pourront le faire entre juillet 2019 et juillet 2020. Il s’agira alors d’engagement dans les domaines de la culture, la défense, l’environnement, l’aide aux personnes, le tutorat…

Généralisation du dispositif :
Par la suite, le SNU concernera tous les jeunes après l’année de troisième. Le rapport du général Daniel MENAOUINE, qui a servi de base au projet, invite à sa généralisation au plus tard en 2026, mais le calendrier n’est pas fixé. Le coût du dispositif, non connu à ce jour, est estimé a minima à 1.7 milliards d’euros par an.

La question de la neutralité religieuse :
La question de la neutralité religieuse commence à faire polémique, alors que Gabriel ATTAL assure que la laïcité sera respectée. Toutefois, l’Observatoire de la laïcité a rappelé que la loi du 15 mars 2014 sur le port de signes religieux ne peut s’appliquer aux élèves des écoles, collèges et lycées publics. Or les jeunes volontaires ne seront pas appelés en tant qu’élèves. Cette question n’est donc pas réglée à ce jour et nécessitera dans doute une précision juridique.

(1) Les Ardennes, Le Cher, La Creuse, L’Eure, La Guyane, Les Hautes-Pyrénées, La Haute-Saône, La Loire-Atlantique, Le Morbihan, Le Nord, Le Puy-de-Dôme, Le Val-d’Oise, Le Vaucluse.