Si la Miviludes s’en va, les sectes vont pouvoir danser !

La dissolution de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a été annoncée il y a quelques jours… Une bonne nouvelle ? Les dérives sectaires auraient-elles disparues ? Hélas non, le site de la future ex-Miviludes indique que 60 000 à 80 000 enfants sont élevés dans un contexte sectaire.

Repérer les dérives sectaires n’est pas facile, leurs influences sont subtiles et elles avancent masquées. Dans le domaine de l’éducation elles tentent de pénétrer dans les écoles, sur les temps péri-éducatifs via diverses activités et interventions. Elles s’emparent des préoccupations et tendances du moment : écologie, danger des écrans, méditation… et surfent allègrement sur le discours déploratoire de notre école publique en proposant par exemple des solutions soi-disant plus humaines, individualisées et adaptées pour les enfants rencontrant des difficultés.
Il est extrêmement difficile de différencier une proposition sérieuse d’activité ou d’intervention, d’une qui aurait pour objectif de distiller des éléments favorisant la sympathie voire l’embrigadement d’enfants, de jeunes et d’adultes.

La Miviludes par son rapport annuel, les informations qu’elle fournit et son traitement des signalements qui lui sont faits est un outil totalement indispensable pour avoir quelques repères et des moyens d’agir contre des groupes sectaires parfois très puissants.

Sa dilution annoncée avec une réduction de ses personnels et la suppression de son caractère interministériel, est forcément une erreur au moment où les dérives sectaires n’ont jamais été aussi présentes dans l’éducation mais aussi dans les médecines alternatives, l’écologie…

Une fois n’est pas coutume, ce Mots d’éduc vous invite à signer et à diffuser à vos contacts la pétition “Sauvons la Miviludes pour continuer à protéger nos concitoyens des dérives sectaires”.

Stéphanie de Vanssay, le mercredi 9 octobre 2019

Crédit photo : Eurythmie by fognin1 sur Flickr CC BY-NC 2.0

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La dissolution de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a été annoncée il y a quelques jours… Une bonne nouvelle ? Les dérives sectaires auraient-elles disparues ? Hélas non, le site de la future ex-Miviludes indique que 60 000 à 80 000 enfants sont élevés dans un contexte sectaire.

Repérer les dérives sectaires n’est pas facile, leurs influences sont subtiles et elles avancent masquées. Dans le domaine de l’éducation elles tentent de pénétrer dans les écoles, sur les temps péri-éducatifs via diverses activités et interventions. Elles s’emparent des préoccupations et tendances du moment : écologie, danger des écrans, méditation… et surfent allègrement sur le discours déploratoire de notre école publique en proposant par exemple des solutions soi-disant plus humaines, individualisées et adaptées pour les enfants rencontrant des difficultés.
Il est extrêmement difficile de différencier une proposition sérieuse d’activité ou d’intervention, d’une qui aurait pour objectif de distiller des éléments favorisant la sympathie voire l’embrigadement d’enfants, de jeunes et d’adultes.

La Miviludes par son rapport annuel, les informations qu’elle fournit et son traitement des signalements qui lui sont faits est un outil totalement indispensable pour avoir quelques repères et des moyens d’agir contre des groupes sectaires parfois très puissants.

Sa dilution annoncée avec une réduction de ses personnels et la suppression de son caractère interministériel, est forcément une erreur au moment où les dérives sectaires n’ont jamais été aussi présentes dans l’éducation mais aussi dans les médecines alternatives, l’écologie…

Une fois n’est pas coutume, ce Mots d’éduc vous invite à signer et à diffuser à vos contacts la pétition “Sauvons la Miviludes pour continuer à protéger nos concitoyens des dérives sectaires”.

Stéphanie de Vanssay, le mercredi 9 octobre 2019

Crédit photo : Eurythmie by fognin1 sur Flickr CC BY-NC 2.0