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Semaine du développement durable 2022 : agir au quotidien

Cette année, la semaine du développement durable se déroule du 18 septembre au 8 octobre. Elle a pour thème « Agir au quotidien » et elle vise à promouvoir la transition écologique par des actions locales et des sensibilisations aux enjeux du développement durable. À l’école et à l’université, cette initiative doit permettre de mieux former les élèves, les étudiant.es mais aussi les personnels.

La semaine du développement durable a été initiée en France en 2003 et est devenue une action européenne depuis 2015. Cela permet tout d’abord de  mieux connaître et comprendre les 17 objectifs du développement durable initiés par l’ONU  : certains sont en lien avec l’éducation comme l’objectif 4 qui consiste à obtenir une éducation de qualité partout dans le Monde. Ces ODD couvrent l’ensemble des enjeux pour construire un avenir meilleur et doivent être effectifs en 2030. Pourtant, l’actualité nous montre chaque jour les effets désastreux du réchauffement climatique et la difficulté qu’il y a à atteindre ces objectifs. C’est pourquoi il est nécessaire d’agir au quotidien comme le suggère le thème de cette année.

Promouvoir les ressources

Dans le domaine éducatif, cela passe avant tout par la formation et l’information. Plusieurs ressources sont ainsi indiquées sur le site du Ministère de l’Éducation nationale.

D’autres outils sont également disponibles, comme ceux de l’ADEME : voir à ce sujet notre article «Comment faire une rentrée écoresponsable ? »

La Semaine du développement durable dispose  d’un site dédié en France mais aussi au niveau européen. 

La nécessaire formation

La réalité dans ce domaine n’est pas à la hauteur des ambitions affichées par les pouvoirs publics.

Ainsi, on constate que seulement 65 % des maquettes de formation des INSPE intègrent l’éducation au développement durable. Mais cela est présent pour plus d’un tiers à titre optionnel, ce qui signifie que tous les nouveaux personnels ne sont pas actuellement formés aux enjeux de la transition écologique. De même, seulement la moitié des INSPE dispose d’un.e référent.e pour l’éducation au développement durable. Au niveau des établissements scolaires, en dépit des instructions, on assiste également à de telles disparités. Des projets existent, des réalisations concrètes ont lieu, mais il faut dorénavant généraliser de tels projets.

Il est donc nécessaire de lancer une mobilisation forte au sein du MENJ et du MESR sur les enjeux actuels du développement durable et de la transition. Cela doit se faire par exemple en améliorant la formation de toutes et tous, à agir avec les collectivités territoriales au niveau du bâti scolaire, en intégrant davantage les élèves, les étudiant.es et les personnels aux projets. Le récent rapport de Jean Jouzel propose des recommandations concrètes dans l’enseignement supérieur : voir l’article à ce sujet.

Pour l’UNSA Éducation, il est essentiel d’être également éco-responsable dans nos missions éducatives et syndicales, comme au quotidien. Il s’agit aujourd’hui de lancer une mobilisation générale et il n’est pas trop tard : le moment est venu de nouer avec la nature et notre environnement de nouveaux liens qui permettront un avenir meilleur.

 

 

 

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