Rythmes scolaires : Sauvegarder l’essentiel

Ferme sur les principes de la réforme des rythmes, Benoit Hamon propose, dans les textes, qui seront présentés au vote du CTMEN et du CSE la semaine prochaine, d’assouplir le cadre de leur application. Les 5 matinées de classe sont imposées dans une semaine d’au-moins 8 demi-journées et d’un maximum de 24 heures de classe. Chaque jour ne pouvant excéder 6 heures d’enseignement et les demi-journées ne pouvant dépasser trois heures trente.


Ainsi, le décret « portant autorisation d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires » et la circulaire qui précise les modalités de mise en place de ces expérimentations, tout en réaffirmant la nécessité « de mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine en assurant une plus grande régularité des apprentissages » et dans ce cadre « d’un meilleur respect des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants afin de favoriser la réussite de tous à l’école primaire », permettent « sur la base d’expérimentations, autorisées par le recteur, de prendre en compte ces organisations différentes du temps scolaire » alors qu’elles ne peuvent se mettre actuellement en place en l’état de la législation.


De telles mesures visent à lever les blocages suscités ici et là par des élus ou des DASEN imposant un cadre trop rigide pour les élèves comme pour les personnels.

L’UNSA Éducation se félicite du maintien de la réforme et des assouplissements proposés qui la confortent, nombres d’entre eux répondant d’ailleurs à nos demandes.

Elle sera attentive à ce que certains projets d’expérimentation ne remettent pas en cause l’alternance 7-2 (7 semaines de classes, 2 de vacances) en venant raccourcir les petites vacances.

De même, porteurs d’une conception globale de l’Éducation nous regrettons que le levier des PEDT n’ait pas été conservé comme le cadre de réalisation de ces expérimentations. En effet, au-delà des seuls rythmes scolaires, c’est l’articulation des temps éducatifs qu’il convient de réaliser avec l’ensemble des actions, des structures et des acteurs qui y contribuent.


Si l’on peut comprendre que le délai très court (de la publication des textes au 6 juin prochain) ne pouvait permettre une élaboration satisfaisante d’un projet éducatif de territoire, il doit devenir un objectif à atteindre à moyen terme.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation continuera à agir pour que ce cadre contractuel devienne la norme de qualité des projets éducatifs locaux, que les personnels techniques et pédagogiques du ministère en charge de la Jeunesse et des Sports soient mobilisés tant pour leur promotion que pour leur accompagnement.

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Ferme sur les principes de la réforme des rythmes, Benoit Hamon propose, dans les textes, qui seront présentés au vote du CTMEN et du CSE la semaine prochaine, d’assouplir le cadre de leur application. Les 5 matinées de classe sont imposées dans une semaine d’au-moins 8 demi-journées et d’un maximum de 24 heures de classe. Chaque jour ne pouvant excéder 6 heures d’enseignement et les demi-journées ne pouvant dépasser trois heures trente.


Ainsi, le décret « portant autorisation d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires » et la circulaire qui précise les modalités de mise en place de ces expérimentations, tout en réaffirmant la nécessité « de mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine en assurant une plus grande régularité des apprentissages » et dans ce cadre « d’un meilleur respect des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants afin de favoriser la réussite de tous à l’école primaire », permettent « sur la base d’expérimentations, autorisées par le recteur, de prendre en compte ces organisations différentes du temps scolaire » alors qu’elles ne peuvent se mettre actuellement en place en l’état de la législation.


De telles mesures visent à lever les blocages suscités ici et là par des élus ou des DASEN imposant un cadre trop rigide pour les élèves comme pour les personnels.

L’UNSA Éducation se félicite du maintien de la réforme et des assouplissements proposés qui la confortent, nombres d’entre eux répondant d’ailleurs à nos demandes.

Elle sera attentive à ce que certains projets d’expérimentation ne remettent pas en cause l’alternance 7-2 (7 semaines de classes, 2 de vacances) en venant raccourcir les petites vacances.

De même, porteurs d’une conception globale de l’Éducation nous regrettons que le levier des PEDT n’ait pas été conservé comme le cadre de réalisation de ces expérimentations. En effet, au-delà des seuls rythmes scolaires, c’est l’articulation des temps éducatifs qu’il convient de réaliser avec l’ensemble des actions, des structures et des acteurs qui y contribuent.


Si l’on peut comprendre que le délai très court (de la publication des textes au 6 juin prochain) ne pouvait permettre une élaboration satisfaisante d’un projet éducatif de territoire, il doit devenir un objectif à atteindre à moyen terme.

C’est pourquoi l’UNSA Éducation continuera à agir pour que ce cadre contractuel devienne la norme de qualité des projets éducatifs locaux, que les personnels techniques et pédagogiques du ministère en charge de la Jeunesse et des Sports soient mobilisés tant pour leur promotion que pour leur accompagnement.