Retraites à l’éducation nationale À Rodez le président a brouillé le message

Communiqué de presse
Retraites à l’éducation nationale
À Rodez le président a brouillé le message

Les propos du président de la République jeudi, à Rodez, sur l’étalement sur un temps long de la revalorisation, tout en interrogeant les vacances et le temps de travail, ont placé le premier rendez-vous entre J.P. Delevoye, J.M. Blanquer et les organisations syndicales représentatives de l’éducation nationale sous de mauvais auspices. L’UNSA Éducation demandait cette première séquence de discussions ministérielles sur la réforme depuis plusieurs mois. La réunion tendue de ce matin a été franche dans les échanges.
L’UNSA Éducation y a porté fortement ses exigences pour que l’ensemble des personnels de l’éducation nationale ne soient pas pénalisés par cette réforme. Nous avons demandé des éléments concrets de calendrier et d’engagement avant le vote de la Loi. Nous avons besoin de mesures salariales rapides, sauf à accepter de voir l’attractivité des métiers et notamment du métier d’enseignant décroitre.
Le ministre a renouvelé ses engagements sur une réforme juste pour les personnels du ministère. Pour autant, il reste encore trop de flou, même si suite à nos interventions fermes et répétées, le calendrier a été accéléré. Pour l’UNSA Éducation nous avons bien entendu l’engagement du président de la république, répété à plusieurs reprises, et confirmé ce matin par le ministre. L’UNSA Éducation exige à présent des signes très concrets.
Par ailleurs, la question de la revalorisation en lien avec la réforme des retraites dans notre ministère se pose pour l’ensemble des personnels. En effet, notre ministère fait partie de ceux où les indemnités sont les plus faibles et de nombreux personnels notamment de catégorie C pourraient se retrouver extrêmement pénalisés, eux-aussi, par ce nouveau système.
Il faut que ces négociations débutent rapidement et concernent tous les agents qu’il soient enseignant.e.s mais également psychologues, personnels d’éducation, infirmier.e.s, médecins, personnels sociaux, personnels administratifs, personnels techniques, inspecteur.trice.s et personnels de direction. Des simulations fiables seront nécessaires pour les différentes situations. J.P. Delevoye s’est engagé à les fournir.
Pour l’UNSA Éducation, les réunions prévues en novembre et en décembre doivent engager des discussions concrètes sur la revalorisation et sur le calendrier.
Cette double négociation retraite/salaire doit aboutir avant le vote de la Loi. Cela doit se faire dans la transparence sur les chiffres et la confiance dans les intentions. Les deux restent à conquérir.

Ivry sur Seine, le 8 octobre 2019.
Frédéric MARCHAND

 

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Retraites à l’éducation nationale
À Rodez le président a brouillé le message

Les propos du président de la République jeudi, à Rodez, sur l’étalement sur un temps long de la revalorisation, tout en interrogeant les vacances et le temps de travail, ont placé le premier rendez-vous entre J.P. Delevoye, J.M. Blanquer et les organisations syndicales représentatives de l’éducation nationale sous de mauvais auspices. L’UNSA Éducation demandait cette première séquence de discussions ministérielles sur la réforme depuis plusieurs mois. La réunion tendue de ce matin a été franche dans les échanges.
L’UNSA Éducation y a porté fortement ses exigences pour que l’ensemble des personnels de l’éducation nationale ne soient pas pénalisés par cette réforme. Nous avons demandé des éléments concrets de calendrier et d’engagement avant le vote de la Loi. Nous avons besoin de mesures salariales rapides, sauf à accepter de voir l’attractivité des métiers et notamment du métier d’enseignant décroitre.
Le ministre a renouvelé ses engagements sur une réforme juste pour les personnels du ministère. Pour autant, il reste encore trop de flou, même si suite à nos interventions fermes et répétées, le calendrier a été accéléré. Pour l’UNSA Éducation nous avons bien entendu l’engagement du président de la république, répété à plusieurs reprises, et confirmé ce matin par le ministre. L’UNSA Éducation exige à présent des signes très concrets.
Par ailleurs, la question de la revalorisation en lien avec la réforme des retraites dans notre ministère se pose pour l’ensemble des personnels. En effet, notre ministère fait partie de ceux où les indemnités sont les plus faibles et de nombreux personnels notamment de catégorie C pourraient se retrouver extrêmement pénalisés, eux-aussi, par ce nouveau système.
Il faut que ces négociations débutent rapidement et concernent tous les agents qu’il soient enseignant.e.s mais également psychologues, personnels d’éducation, infirmier.e.s, médecins, personnels sociaux, personnels administratifs, personnels techniques, inspecteur.trice.s et personnels de direction. Des simulations fiables seront nécessaires pour les différentes situations. J.P. Delevoye s’est engagé à les fournir.
Pour l’UNSA Éducation, les réunions prévues en novembre et en décembre doivent engager des discussions concrètes sur la revalorisation et sur le calendrier.
Cette double négociation retraite/salaire doit aboutir avant le vote de la Loi. Cela doit se faire dans la transparence sur les chiffres et la confiance dans les intentions. Les deux restent à conquérir.

Ivry sur Seine, le 8 octobre 2019.
Frédéric MARCHAND