Analyses et décryptages

Retour sur les annonces de Jean-Yves Le Drian lors de son discours à la conférence des ambassadeurs et des ambassadrices

Elle était annoncée depuis longtemps et attendue depuis au moins aussi longtemps. Hier, lors de son discours de clôture à la conférence des Ambassadeurs et des Ambassadrices, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a présenté les premières mesures concrètes de la réforme de l’enseignement français à l’étranger. Il a réaffirmé « l’objectif ambitieux » de doublement des effectifs annoncé par le président de la République. Pour cela, trois axes ont été présenté.

 

Premièrement, il s’agira d’accueillir plus d’élèves en élargissant le cercle des établissements partenaires. Une simplification des procédures d’homologation est donc prévue, sans, nous a-t-on dit, que la qualité et l’excellence soit rabaissés. L’UNSA-Éducation et ses syndicats y veilleront à l’avenir.

Dans un second temps, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse détachera mille titulaires de plus dans le réseau. Des personnels de droit locaux supplémentaires seront également recrutés. Il a été annoncé un renforcement du partenariat avec les INSPE (nouvelle dénomination des ESPE) pour leur formation. Celle-ci se fera en partie par le biais d’un Master spécialisé. Notre fédération note tout de même que l’augmentation des titulaires n’est proportionnellement pas grand-chose devant le but d’une multiplication par deux des effectifs. De même, nous n’oublions pas les plus de 500 suppressions de postes de détachés.

Enfin, l’AEFE, « colonne vertébrale » du réseau des établissements français de l’étranger se voit attribuer une subvention supplémentaire de 25 millions d’euros pour 2020. Dans le même temps, la participation financière complémentaire des établissements reviendra à 6%. L’UNSA-Éducation tient à rappeler que la subvention supplémentaire ne compense même pas la suppression de crédits de 33 millions votés par les députés en 2017.

Pour l’UNSA-Education, aucune de ses mesures n’est une surprise puisque ce sont ces dispositions qui avaient été mises en avant lors des différents volets de la concertation de mai dernier. Aucune de ces mesures ne nous paraissent permettre relever ce défi extrêmement ambitieux. Vous pouvez lire à ce sujet le communiqué de presse du SE-Unsa ici : http://sections.se-unsa.org/HdF/spip.php?article2049

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Elle était annoncée depuis longtemps et attendue depuis au moins aussi longtemps. Hier, lors de son discours de clôture à la conférence des Ambassadeurs et des Ambassadrices, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a présenté les premières mesures concrètes de la réforme de l’enseignement français à l’étranger. Il a réaffirmé « l’objectif ambitieux » de doublement des effectifs annoncé par le président de la République. Pour cela, trois axes ont été présenté.

 

Premièrement, il s’agira d’accueillir plus d’élèves en élargissant le cercle des établissements partenaires. Une simplification des procédures d’homologation est donc prévue, sans, nous a-t-on dit, que la qualité et l’excellence soit rabaissés. L’UNSA-Éducation et ses syndicats y veilleront à l’avenir.

Dans un second temps, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse détachera mille titulaires de plus dans le réseau. Des personnels de droit locaux supplémentaires seront également recrutés. Il a été annoncé un renforcement du partenariat avec les INSPE (nouvelle dénomination des ESPE) pour leur formation. Celle-ci se fera en partie par le biais d’un Master spécialisé. Notre fédération note tout de même que l’augmentation des titulaires n’est proportionnellement pas grand-chose devant le but d’une multiplication par deux des effectifs. De même, nous n’oublions pas les plus de 500 suppressions de postes de détachés.

Enfin, l’AEFE, « colonne vertébrale » du réseau des établissements français de l’étranger se voit attribuer une subvention supplémentaire de 25 millions d’euros pour 2020. Dans le même temps, la participation financière complémentaire des établissements reviendra à 6%. L’UNSA-Éducation tient à rappeler que la subvention supplémentaire ne compense même pas la suppression de crédits de 33 millions votés par les députés en 2017.

Pour l’UNSA-Education, aucune de ses mesures n’est une surprise puisque ce sont ces dispositions qui avaient été mises en avant lors des différents volets de la concertation de mai dernier. Aucune de ces mesures ne nous paraissent permettre relever ce défi extrêmement ambitieux. Vous pouvez lire à ce sujet le communiqué de presse du SE-Unsa ici : http://sections.se-unsa.org/HdF/spip.php?article2049