Rencontre avec la nouvelle directrice de l’AEFE

Compte rendu de la rencontre entre la délégation fédérale et la direction de l'AEFE.

Le 02 octobre dernier, une délégation de l’UNSA Éducation, conduite par Laurent Escure, été reçue par la nouvelle directrice de l’AEFE, Madame Hélène Farnaud-Defromont.


Lors de son intervention d’ouverture, Laurent Escure l’a interrogé sur l’application,à l’AEFE, de la charte sur la Laïcité et abordé ensuite l’avenir du réseau.
Madame Farnaud-Defromont rappelle que l’AEFE est un réseau fédéré par des valeurs, la laïcité étant la valeur forte. Dans ce domaine, elle indique qu’il faut persévérer, même si quelques craintes existent çà et là. Il s’agit, pour L’AEFE, d’un contrat obligatoire pour lequel il convient d’avoir une vision ouverte supposant le dialogue et la recherche de solutions lorsque les problèmes se présentent. Les établissements ayant un lien très fort avec les postes diplomatiques, il est aussi nécessaire d’offrir un discours partagé face à nos interlocuteurs.
L’Agence connaît une croissance soutenue (près de 10 000 élèves supplémentaires) avec un développement plus accentué dans les pays du Golfe et en Asie. Face à cette évolution, une réforme de l’enseignement français a été engagée à l’initiative de Madame Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l’étranger. Le Ministère de l’Éducation Nationale est étroitement associé à cette démarche
.
A la suite de ces déclarations les différents points de l’ordre du jour sont abordés.
L’UNSA Éducation insiste sur la nécessité d’un dialogue social plus ouvert avec l’équipe de direction de l’Agence. Notre vigilance a été réaffirmée malgré les déclarations de bonnes intentions de nos interlocuteurs.
Les problèmes rencontrés au Maroc ont été largement abordés (rythmes scolaires, affiliation à un régime de protection sociale obligatoire ; conventions fiscales, …). Sur ces dossiers, l’UNSA Éducation entend la volonté d’aboutir de l’AEFE tout en manifestant sa détermination dans le soutien de ses personnels en poste dans ce pays. La prochaine visite de Madame Hélène Farnaud-Defromont sera l’occasion pour nos représentants de réaffirmer nos revendications.
Pour l’enseignement du premier degré, Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA insiste pour que les professeurs des écoles exerçant à l’étranger bénéficient rapidement de l’ISAÉ au même titre que leurs collègues de métropole.
Le SE-UNSA rappelle, une fois de plus, ses inquiétudes sur l’évolution de l’ISVL dont la répartition, à budget constant, pénalise brutalement les collègues se situant dans les zones où son taux est le plus élevé.


De nombreux autres points sont aussi abordés (missions d’inspection, logement de fonction des personnels de direction et d’administration, application de la loi Sauvadet, …). Les syndicats de l’UNSA Éducation ont rappelé leurs positions et leur volonté de voir aboutir leurs revendications par le biais d’un dialogue social ouvert et équilibré.
Cette concertation démocratique est indispensable pour mener à bien la réforme permettant de pérenniser l’enseignement français à l’étranger tout en sauvegardant l’avenir des personnels d’éducation qui la mettent en œuvre. Cette conclusion, partagée par tous, clôt cette importante réunion.

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Lors de son intervention d’ouverture, Laurent Escure l’a interrogé sur l’application,à l’AEFE, de la charte sur la Laïcité et abordé ensuite l’avenir du réseau.
Madame Farnaud-Defromont rappelle que l’AEFE est un réseau fédéré par des valeurs, la laïcité étant la valeur forte. Dans ce domaine, elle indique qu’il faut persévérer, même si quelques craintes existent çà et là. Il s’agit, pour L’AEFE, d’un contrat obligatoire pour lequel il convient d’avoir une vision ouverte supposant le dialogue et la recherche de solutions lorsque les problèmes se présentent. Les établissements ayant un lien très fort avec les postes diplomatiques, il est aussi nécessaire d’offrir un discours partagé face à nos interlocuteurs.
L’Agence connaît une croissance soutenue (près de 10 000 élèves supplémentaires) avec un développement plus accentué dans les pays du Golfe et en Asie. Face à cette évolution, une réforme de l’enseignement français a été engagée à l’initiative de Madame Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l’étranger. Le Ministère de l’Éducation Nationale est étroitement associé à cette démarche
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A la suite de ces déclarations les différents points de l’ordre du jour sont abordés.
L’UNSA Éducation insiste sur la nécessité d’un dialogue social plus ouvert avec l’équipe de direction de l’Agence. Notre vigilance a été réaffirmée malgré les déclarations de bonnes intentions de nos interlocuteurs.
Les problèmes rencontrés au Maroc ont été largement abordés (rythmes scolaires, affiliation à un régime de protection sociale obligatoire ; conventions fiscales, …). Sur ces dossiers, l’UNSA Éducation entend la volonté d’aboutir de l’AEFE tout en manifestant sa détermination dans le soutien de ses personnels en poste dans ce pays. La prochaine visite de Madame Hélène Farnaud-Defromont sera l’occasion pour nos représentants de réaffirmer nos revendications.
Pour l’enseignement du premier degré, Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA insiste pour que les professeurs des écoles exerçant à l’étranger bénéficient rapidement de l’ISAÉ au même titre que leurs collègues de métropole.
Le SE-UNSA rappelle, une fois de plus, ses inquiétudes sur l’évolution de l’ISVL dont la répartition, à budget constant, pénalise brutalement les collègues se situant dans les zones où son taux est le plus élevé.


De nombreux autres points sont aussi abordés (missions d’inspection, logement de fonction des personnels de direction et d’administration, application de la loi Sauvadet, …). Les syndicats de l’UNSA Éducation ont rappelé leurs positions et leur volonté de voir aboutir leurs revendications par le biais d’un dialogue social ouvert et équilibré.
Cette concertation démocratique est indispensable pour mener à bien la réforme permettant de pérenniser l’enseignement français à l’étranger tout en sauvegardant l’avenir des personnels d’éducation qui la mettent en œuvre. Cette conclusion, partagée par tous, clôt cette importante réunion.