Réforme du collège : 1er bilan des « collèges pionniers »

Suite à un appel à projet, c’est en septembre 2015 que 34 collèges de l’académie de Toulouse ont décidé de mettre en œuvre la réforme du collège.En prenant cette avance sur la rentrée 2016, ces collèges préfigurateurs (4400 élèves) permettent de dresser un premier bilan mis en avant par une dépêche de l’agence d’information AEF.

Une expérimentation positive
Si les établissements volontaires avaient pour objectif de développer particulièrement le champ de l’accompagnement personnalisé (AP), des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), ou celui du nouveau cycle 3 dans le cadre de la liaison école/collège ; c’est bien une analyse globale qu’a permis cette mise en œuvre anticipée.

 

Accompagnés par les corps d’inspection, les démarches de projets visaient à « favoriser l’apprentissage des élèves » et « développer l’action collective en établissement ».
Le rectorat de l’académie de Toulouse retient que ce sont les établissements partis des attendus du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et non pas des enseignements disciplinaires, qui ont eu le plus de facilité.

 

L’effet positif des EPI sur l’estime de soi en faisant de l’élève un acteur de son apprentissage, le rapprochement des disciplines autour de thématiques, l’harmonisation des pratiques des enseignantes, le dialogue avec les parents ou encore le développement des synergies autour du projet d’établissement, sont autant d’éléments qui traduisent les évolutions voulues par la réforme.

L’UNSA Éducation salue le fait de pouvoir avoir cette toute première prise de recul. En effet, c’est aussi par cette question de démarche d’expérimentation que se distingue notre syndicalisme combattif et réformiste. La mise en œuvre progressive des réformes est utile à l’appropriation par les équipes de terrain qui se lancent dans l’expérimentation mais aussi pour toutes les autres.

La réforme du collège et plus largement, les changements initiés par la loi de la Refondation sont désormais aux mains des collègues, ceux qui œuvrent jour après jour pour la réussite de tous les élèves. Comme le souligne la dépêche, « cette expérimentation est également l’occasion de constater les nombreux tâtonnements » et confirme et « le besoin d’accompagnement » que revendiquent l’UNSA Éducation et ses syndicats.Que ce soit en termes de moyens, de formation initiale et continue, d’approche globale et partenariale de l’éducation, notre organisation continuera de porter ses exigences pour que l’École de demain puisse réellement se mettre en place.

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Suite à un appel à projet, c’est en septembre 2015 que 34 collèges de l’académie de Toulouse ont décidé de mettre en œuvre la réforme du collège.En prenant cette avance sur la rentrée 2016, ces collèges préfigurateurs (4400 élèves) permettent de dresser un premier bilan mis en avant par une dépêche de l’agence d’information AEF.

Une expérimentation positive
Si les établissements volontaires avaient pour objectif de développer particulièrement le champ de l’accompagnement personnalisé (AP), des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), ou celui du nouveau cycle 3 dans le cadre de la liaison école/collège ; c’est bien une analyse globale qu’a permis cette mise en œuvre anticipée.

 

Accompagnés par les corps d’inspection, les démarches de projets visaient à « favoriser l’apprentissage des élèves » et « développer l’action collective en établissement ».
Le rectorat de l’académie de Toulouse retient que ce sont les établissements partis des attendus du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et non pas des enseignements disciplinaires, qui ont eu le plus de facilité.

 

L’effet positif des EPI sur l’estime de soi en faisant de l’élève un acteur de son apprentissage, le rapprochement des disciplines autour de thématiques, l’harmonisation des pratiques des enseignantes, le dialogue avec les parents ou encore le développement des synergies autour du projet d’établissement, sont autant d’éléments qui traduisent les évolutions voulues par la réforme.

L’UNSA Éducation salue le fait de pouvoir avoir cette toute première prise de recul. En effet, c’est aussi par cette question de démarche d’expérimentation que se distingue notre syndicalisme combattif et réformiste. La mise en œuvre progressive des réformes est utile à l’appropriation par les équipes de terrain qui se lancent dans l’expérimentation mais aussi pour toutes les autres.

La réforme du collège et plus largement, les changements initiés par la loi de la Refondation sont désormais aux mains des collègues, ceux qui œuvrent jour après jour pour la réussite de tous les élèves. Comme le souligne la dépêche, « cette expérimentation est également l’occasion de constater les nombreux tâtonnements » et confirme et « le besoin d’accompagnement » que revendiquent l’UNSA Éducation et ses syndicats.Que ce soit en termes de moyens, de formation initiale et continue, d’approche globale et partenariale de l’éducation, notre organisation continuera de porter ses exigences pour que l’École de demain puisse réellement se mettre en place.