Réforme des rythmes éducatifs : la satisfaction des maires qui la font

« 83 % des communes se disent satisfaites (60 % plutôt satisfaites, 23 % tout à fait satisfaites) de la mise en œuvre de cette réforme, 17 % ne l’étant pas. » tel est le résultat du sondage réalisé par l ’AMF.

« 83 % des communes se disent satisfaites (60 % plutôt satisfaites, 23 % tout à fait satisfaites) de la mise en œuvre de cette réforme, 17 % ne l’étant pas. » tel est le résultat du sondage réalisé par l ’AMF (http://www.amf.asso.fr/UPLOAD/FICHIERS/EDITEUR/ENQUETE_RYTHMES_SCOLAIRES.pdf) Ces chiffres viennent largement minimiser les récriminations des quelques mécontents largement relayées par les médias depuis la rentrée.

Enfin un regard plus objectif est porté sur cette réforme –certes difficile, mais nécessaire- des rythmes éducatifs. L’AMF, qui ne s’est jamais privée de dire les risques et les difficultés, analyse de manière assez complète ce que les communes, qui la mette en œuvre, ont à en dire. Et le résultat est édifiant : une très large majorité de maires sont satisfaits !

Assez bonne coopération avec les enseignants, mobilisation du tissu associatif dont largement celle des associations d’éducation populaire, bonnes relations avec les CAF et une majorité de parents satisfaits.

Paradoxalement, c’est dans les petites communes que les choses se passent le mieux –alors que certains annonçaient l’impossibilité pour elles de faire, par manque de ressources financières, humaines ou associatives- et dans les grandes villes que les résistances (parents, enseignants…) semblent les plus fortes.

Autre idée reçue battue en brèche, l’enquête montre que « nombreuses sont les activités originales, comme l’art clownesque, le cerf-volant, les activités en lien avec les spécificités du territoire (ski, pelote, pétanque, culture béarnaise…) ou les activités de sensibilisation faisant intervenir des professionnels, comme le secourisme ». Alors que « seules 8 % des communes disent ne proposer qu’une garderie ».

Demeurent les questions de coût, de niveau de recrutement et de formation des intervenants, de réglages des horaires et des déplacements. Mais si tout n’est pas parfait, le sentiment général est positif. Là encore, nous sommes loin des visions catastrophiques relayées par les médias depuis des semaines.

Le travail de l’AMF vient à point nommé.

D’abord parce qu’il porte un regard lucide et dépassionné sur un sujet sensible qui jusqu’alors avait été largement instrumentalisé par ses détracteurs. Or la proximité des élections municipales pouvait laisser craindre une récupération politicienne. Elle n’est désormais plus possible.

Ensuite, parce qu’il est plus que temps pour les communes qui ne mettrons la réforme en œuvre qu’à la rentrée prochaine de s’y préparer, de tisser les partenariats, d’instaurer le nécessaire dialogue entre les différents acteurs… Et les contacts que les élus pourront prendre avec les maires des communes déjà entrées dans la réforme peuvent être une démarche utile et instructive.

Enfin, parce qu’il est indispensable de rappeler que la réforme des rythmes éducatifs est un des leviers de la refondation de notre Éducation. Elle participe à une approche globale. Elle s’inscrit dans la volonté de permettre la réussite de toutes et tous. Elle offre donc un cadre plus adapté aux enfants et doit se faire dans les meilleures conditions de travail pour les personnels éducatif dans et hors l’école.

L’UNSA Éducation et ses syndicats ont soutenu cette réforme dès son initiative, rappelant que nous nous étions opposés –comme beaucoup d’autres qui semblent l’avoir oubliés aujourd’hui- à la décision unilatérale d’imposer la semaine de 4 jours.

Tout en exigeant que soient réglées des situations intolérables et demandons des améliorations pour les difficultés rencontrées, nous avons privilégié la valorisation des démarches constructives, innovantes et au bénéfice de tous.

Les résultats du sondage de l’AMF nous confortent dans notre approche et renforcent notre détermination à accompagner la Refondation indispensable de notre Éducation.

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« 83 % des communes se disent satisfaites (60 % plutôt satisfaites, 23 % tout à fait satisfaites) de la mise en œuvre de cette réforme, 17 % ne l’étant pas. » tel est le résultat du sondage réalisé par l ’AMF (http://www.amf.asso.fr/UPLOAD/FICHIERS/EDITEUR/ENQUETE_RYTHMES_SCOLAIRES.pdf) Ces chiffres viennent largement minimiser les récriminations des quelques mécontents largement relayées par les médias depuis la rentrée.

Enfin un regard plus objectif est porté sur cette réforme –certes difficile, mais nécessaire- des rythmes éducatifs. L’AMF, qui ne s’est jamais privée de dire les risques et les difficultés, analyse de manière assez complète ce que les communes, qui la mette en œuvre, ont à en dire. Et le résultat est édifiant : une très large majorité de maires sont satisfaits !

Assez bonne coopération avec les enseignants, mobilisation du tissu associatif dont largement celle des associations d’éducation populaire, bonnes relations avec les CAF et une majorité de parents satisfaits.

Paradoxalement, c’est dans les petites communes que les choses se passent le mieux –alors que certains annonçaient l’impossibilité pour elles de faire, par manque de ressources financières, humaines ou associatives- et dans les grandes villes que les résistances (parents, enseignants…) semblent les plus fortes.

Autre idée reçue battue en brèche, l’enquête montre que « nombreuses sont les activités originales, comme l’art clownesque, le cerf-volant, les activités en lien avec les spécificités du territoire (ski, pelote, pétanque, culture béarnaise…) ou les activités de sensibilisation faisant intervenir des professionnels, comme le secourisme ». Alors que « seules 8 % des communes disent ne proposer qu’une garderie ».

Demeurent les questions de coût, de niveau de recrutement et de formation des intervenants, de réglages des horaires et des déplacements. Mais si tout n’est pas parfait, le sentiment général est positif. Là encore, nous sommes loin des visions catastrophiques relayées par les médias depuis des semaines.

Le travail de l’AMF vient à point nommé.

D’abord parce qu’il porte un regard lucide et dépassionné sur un sujet sensible qui jusqu’alors avait été largement instrumentalisé par ses détracteurs. Or la proximité des élections municipales pouvait laisser craindre une récupération politicienne. Elle n’est désormais plus possible.

Ensuite, parce qu’il est plus que temps pour les communes qui ne mettrons la réforme en œuvre qu’à la rentrée prochaine de s’y préparer, de tisser les partenariats, d’instaurer le nécessaire dialogue entre les différents acteurs… Et les contacts que les élus pourront prendre avec les maires des communes déjà entrées dans la réforme peuvent être une démarche utile et instructive.

Enfin, parce qu’il est indispensable de rappeler que la réforme des rythmes éducatifs est un des leviers de la refondation de notre Éducation. Elle participe à une approche globale. Elle s’inscrit dans la volonté de permettre la réussite de toutes et tous. Elle offre donc un cadre plus adapté aux enfants et doit se faire dans les meilleures conditions de travail pour les personnels éducatif dans et hors l’école.

L’UNSA Éducation et ses syndicats ont soutenu cette réforme dès son initiative, rappelant que nous nous étions opposés –comme beaucoup d’autres qui semblent l’avoir oubliés aujourd’hui- à la décision unilatérale d’imposer la semaine de 4 jours.

Tout en exigeant que soient réglées des situations intolérables et demandons des améliorations pour les difficultés rencontrées, nous avons privilégié la valorisation des démarches constructives, innovantes et au bénéfice de tous.

Les résultats du sondage de l’AMF nous confortent dans notre approche et renforcent notre détermination à accompagner la Refondation indispensable de notre Éducation.