Réforme de l’organisation territoriale dans l’éducation nationale : Où en sommes nous ?

Lors d’une rencontre avec les personnels du rectorat de Rouen, Jean-michel Blanquer a présenté les travaux qui seront engagés pour aboutir à une évolution de l’organisation territoriale du ministère de l’éducation nationale. Rien de bien nouveau par rapport à ce qui est présenté depuis sa prise de fonction, si ce n’est que la mission chargée de faire des propositions est enfin lancée.

Lors d’une rencontre avec les personnels du rectorat de Rouen, Jean-michel Blanquer a présenté les travaux qui seront engagés pour aboutir à une évolution de l’organisation territoriale du ministère de l’éducation nationale. Rien de bien nouveau par rapport à ce qui est présenté depuis sa prise de fonction, si ce n’est que la mission chargée de faire des propositions est enfin lancée.

Pour l’UNSA Éducation, des évolutions sont possibles et même souhaitables (création d’un dialogue social au niveau régional par exemple). Pour autant, tout n’est pas acceptable et nous ne voulons pas de fusions généralisées des académies. Les évolutions devront être positives pour les personnels (une gestion plus humaine des ressources) et pour le système éducatif.

Le ministre s’est voulu rassurant en avançant qu’aucune fusion, mobilité forcée n’auraient lieu avant toute évaluation. L’UNSA Education y sera particulièrement vigilante, car nous savons que ces questions sont particulièrement sensibles et impacteraient directement nos collègues. Nous serons très attentifs aux questions de périmètre de gestion des personnels et au maintien d’une proximité dans la gestion des ressources humaines. 

La région académique normande qui compte désormais un recteur unique sera une terre d’expérimentation et d’évaluation pour voir quelles évolutions sont souhaitables sur de nombreux aspects : pilotage, gestion, ressources humaines, orientation…L’expérimentation normande sera donc à suivre de près, même si les évolutions retenues ne constitueront pas un modèle unique duplicable pour les autres régions.

En effet, nous serons exigeants sur les modalités de cette expérimentation, et nous le répétons : envisager de telles évolutions de nos organisations et de nos services ne peut se faire sans les personnels. Il faut faire toute la place nécessaire et indispensable au dialogue social tant à l’échelle nationale que localement, cela dans l’intérêt de tous.

Pour l’UNSA Education, la tâche est d’importance car elle implique également la ministre de l’enseignement supérieur. La mission nationale installée par les deux ministres devra proposer des schémas d’organisation adaptés à chacune des 13 régions métropolitaines. L’UNSA Éducation va rencontrer cette mission en janvier.  Elle fera alors valoir sa conception du dialogue social : exigeante, constructive et respectueuse des intérêts des personnels.

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Lors d’une rencontre avec les personnels du rectorat de Rouen, Jean-michel Blanquer a présenté les travaux qui seront engagés pour aboutir à une évolution de l’organisation territoriale du ministère de l’éducation nationale. Rien de bien nouveau par rapport à ce qui est présenté depuis sa prise de fonction, si ce n’est que la mission chargée de faire des propositions est enfin lancée.

Pour l’UNSA Éducation, des évolutions sont possibles et même souhaitables (création d’un dialogue social au niveau régional par exemple). Pour autant, tout n’est pas acceptable et nous ne voulons pas de fusions généralisées des académies. Les évolutions devront être positives pour les personnels (une gestion plus humaine des ressources) et pour le système éducatif.

Le ministre s’est voulu rassurant en avançant qu’aucune fusion, mobilité forcée n’auraient lieu avant toute évaluation. L’UNSA Education y sera particulièrement vigilante, car nous savons que ces questions sont particulièrement sensibles et impacteraient directement nos collègues. Nous serons très attentifs aux questions de périmètre de gestion des personnels et au maintien d’une proximité dans la gestion des ressources humaines. 

La région académique normande qui compte désormais un recteur unique sera une terre d’expérimentation et d’évaluation pour voir quelles évolutions sont souhaitables sur de nombreux aspects : pilotage, gestion, ressources humaines, orientation…L’expérimentation normande sera donc à suivre de près, même si les évolutions retenues ne constitueront pas un modèle unique duplicable pour les autres régions.

En effet, nous serons exigeants sur les modalités de cette expérimentation, et nous le répétons : envisager de telles évolutions de nos organisations et de nos services ne peut se faire sans les personnels. Il faut faire toute la place nécessaire et indispensable au dialogue social tant à l’échelle nationale que localement, cela dans l’intérêt de tous.

Pour l’UNSA Education, la tâche est d’importance car elle implique également la ministre de l’enseignement supérieur. La mission nationale installée par les deux ministres devra proposer des schémas d’organisation adaptés à chacune des 13 régions métropolitaines. L’UNSA Éducation va rencontrer cette mission en janvier.  Elle fera alors valoir sa conception du dialogue social : exigeante, constructive et respectueuse des intérêts des personnels.